Israël : Défense au Moyen-Orient

Lors des combats dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, l’évacuation des soldats blessés a été prioritaire par rapport à l’évacuation des civils, a révélé dimanche la Douzième chaîne dans un reportage.

Selon le rapport, le major général (de réserve) Mickey Edelstein, chargé d'enquêter sur les échecs de la tragédie, a informé les habitants de l'enveloppe de Gaza de plusieurs échecs opérationnels centraux, notamment l'évacuation des soldats blessés avant les civils.

Edelstein s'est entretenu avec les habitants du kibboutz Netiv Ha'asara qui s'interrogeaient sur l'évacuation des blessés. « En ce qui concerne la question de l'évacuation, il y a eu des endroits où les choses n'ont pas été faites correctement, ils ont d'abord évacué les soldats de Tsahal. Cela s'est également produit et ils n'ont pas donné d'ordre. Toutes ces choses sont discutées dans les enquêtes, je peux dire que nous avons évacué beaucoup de civils, mais il y avait des endroits où cela n'a pas été fait correctement. »

Les habitants ont demandé si les équipes d'intervention de sécurité locales seraient équipées d'armes avancées après le massacre. Edelstein a répondu : « En ce qui concerne la question des armes avancées pour les équipes d'intervention, il y a actuellement des choses que nous devons terminer, entre autres, l'arme de l'équipe pour le moment sera une mitrailleuse FN MAG. Nous ne le voyons pas armer les équipes de missiles antichar, et dans votre cas, ce serait aussi moins utile, nous pensons vous donner des équipements plus pertinents pour ce type de combat comme des lance-grenades ou des trucs comme ça. »

« Vous êtes blessé, à juste titre, tant personnellement qu'émotionnellement, par le 7 octobre », a-t-il déclaré aux habitants. « Je ne peux pas ignorer ce que disent les gens qui veulent des armes chez eux, mais est-ce que je pense que tout le monde devrait avoir une arme à la maison ? La réponse est non. Nous armons de la manière que nous considérons comme correcte et selon l'endroit où les gens le souhaitent - des gens qui veulent revenir avec une arme parce qu'ils veulent se sentir capables de se défendre - cela n'a rien à voir avec le niveau de menace. »