L'armée de l'air israélienne, sous la direction des services de renseignements de Tsahal, a frappé plusieurs cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Bekaa au Liban dans la nuit de jeudi à vendredi, ce qui représentait une menace pour le front intérieur israélien et les troupes de Tsahal, a confirmé vendredi matin l'unité du porte-parole de Tsahal.
Selon le communiqué, les cibles qui ont été frappées comprennent un site terroriste du Hezbollah contenant une infrastructure souterraine, utilisée pour développer et fabriquer des armes et d'autres sites d'infrastructures terroristes à la frontière syro-libanaise utilisés par le Hezbollah pour faire passer des armes au Liban.
L'armée de l'air israélienne a également déclaré : « Le drone de surveillance du Hezbollah qui s'est approché du territoire israélien depuis le Liban et a été intercepté par l'armée de l'air israélienne hier représente une violation des accords de cessez-le-feu entre Israël et le Liban. L'armée de l'air israélienne continue de rester attachée aux accords de cessez-le-feu entre Israël et le Liban et ne permettra aucune activité terroriste de ce type. »
« L’armée israélienne reste déployée dans le sud du Liban et s’emploiera à éliminer toute menace pesant sur l’État d’Israël et ses troupes », a déclaré l’armée israélienne.
Plus tôt, les médias libanais ont fait état de frappes israéliennes en profondeur sur le territoire libanais, dans des zones connues pour servir de voies de contrebande entre la Syrie et le Hezbollah.
La chaîne de télévision Al-Manar, qui est identifiée au Hezbollah, a fait état d’une frappe israélienne à la frontière entre le Liban et la Syrie, dans la région du village d’Al-Qusayr.
D’autres médias ont fait état de frappes supplémentaires dans la région du village de Janta, dans la vallée de la Bekaa, à l’est du pays.
Dimanche, la Maison Blanche a annoncé que l'accord entre le Liban et Israël, surveillé par les États-Unis, resterait en vigueur jusqu'au 18 février 2025.
Alors que le cessez-le-feu initial de 60 jours a expiré dimanche, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré deux jours plus tôt que le retrait israélien du Liban serait retardé, invoquant le fait que l'accord de cessez-le-feu n'a pas encore été pleinement appliqué par le Liban.
La Maison Blanche s'est rangée du côté d'Israël, déclarant plus tard vendredi qu'une « prolongation brève et temporaire du cessez-le-feu est nécessaire de toute urgence » au Liban.
