Lundi après-midi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à libérer tous les otages, vivants et décédés, détenus par le Hamas.
S’exprimant lors de l’inauguration du Musée de la Knesset, Netanyahou a répondu aux critiques formulées précédemment par le Forum des familles d’otages, qui accusait Netanyahou d’avoir omis de mentionner l’engagement de libérer les otages décédés lors de sa conférence de presse dominicale.
« Particulièrement en ces jours où nous remportons de grandes victoires sur ceux qui sont venus nous détruire, alors que nous sommes sur le point de conclure la campagne visant à vaincre les derniers éléments de l’axe iranien et à libérer tous les otages, vivants et décédés, nous célébrons notre indépendance au cœur de Jérusalem, notre capitale éternelle. C’est un jour de fête pour l’État d’Israël et la Knesset d’Israël », a déclaré Netanyahou.
Le Forum avait auparavant accusé : « Le Forum des familles d'otages exige que le Premier ministre clarifie publiquement ses propos tenus lors de la conférence de presse d'hier, en réponse à une question des journalistes, où il a ignoré les otages tombés au combat. Quiconque abandonne les morts finira par abandonner les vivants. Le Premier ministre doit clarifier son erreur, son engagement envers les 50 otages, vivants et morts au combat, et garantir le retour des vivants pour leur réinsertion et des morts au combat pour une inhumation digne et digne, dans le cadre d'un accord global et unique. »
De fait, Netanyahou a explicitement déclaré lors de la conférence de presse que l'un des cinq principes pour mettre fin à la guerre était « le retour de tous les otages, vivants et morts au combat ».
Il a réitéré que son objectif était de libérer les 20 otages vivants, ainsi que tous ceux qui ne le sont plus. Au début de la guerre, un haut gradé nous a dit qu'il fallait nous faire à l'idée que nous n'en reverrions même pas un seul vivant, et je n'étais pas d'accord. J'ai dit que nous les récupérerions la plupart, voire tous, en exerçant à la fois des pressions militaires et diplomatiques. À ce jour, sur 255 otages, 205 sont de retour, dont 148 sont vivants. Il en reste 20 encore captifs du Hamas et 30 morts.