Les noms des quatre « as » du terrorisme exigés par le Hamas dans le cadre de l'accord – Marwan Barghouti, Ahmad Saadat, Abbas al-Sayyid et Hassan Salameh – ont été retirés de la liste des terroristes qui doivent être libérés en vertu de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur vendredi matin.
Sont également retirés de la liste le terroriste Hakim Awad, meurtrier de la famille Fogel en 2011, qui purge cinq peines de prison à perpétuité, et Mahmoud Atallah, auteur d'abus sexuels sur des gardiennes de prison lors du scandale du « proxénétisme carcéral ».
Voici quelques-uns des terroristes qui seront libérés – des « terroristes majeurs » qui avaient été libérés lors d'accords précédents et qui ont été réarrêtés lors des combats à Gaza.
La liste comprend plusieurs terroristes impliqués dans le lynchage de Ramallah en 2000, l'un des événements les plus graves de l'histoire du terrorisme arabe palestinien. Parmi les personnes libérées figure Baher Dar, condamné à 11 peines de prison à perpétuité pour son rôle dans l'attentat-suicide de Tzrifin en 2004 et d'autres attentats à Tel-Aviv.
Un terroriste précédemment libéré dans le cadre de l'accord Shalit, qui a ensuite été arrêté à nouveau à l'hôpital Shifa de Gaza après avoir repris ses activités terroristes, sera également libéré.
Ibrahim Alikem, le meurtrier d'Ita Tzur et de son fils de 12 ans, Efrayim, lors d'une embuscade près de Ramallah en 1996, sera libéré après avoir purgé une peine de prison à perpétuité et avoir été réincarcéré dix ans après sa première arrestation.
Fares Ghanem, condamné à neuf peines de prison à perpétuité pour huit meurtres, sera libéré. Avec lui, le ravisseur et meurtrier de Yuri Gushchin, ainsi qu'Atiyah Abu Samhadga, qui a violé et assassiné une femme juive, seront libérés.
Parmi les personnes libérées figurent également Jafar Al-Zaatari, haut responsable du Hamas responsable de plusieurs attentats-suicides ; le meurtrier de Dalia Lemkus ; Iyem Kammamji, arrêté en 2006 pour son implication dans l'enlèvement et le meurtre d'Eliyahu Asheri, l'un des évadés de la prison de Gilboa en 2021 ; et Hussein Jawadrah, qui a assassiné le soldat Eden Attias à l'âge de 16 ans.
Riyad Al-Amour, haut responsable de l'organisation terroriste Tanzim, sera également libéré. Il a été condamné pour son rôle dans la mort de neuf civils israéliens et officiers de Tsahal, dont le général de brigade Yehuda Edri, ainsi que pour le meurtre de trois Arabes palestiniens soupçonnés de collaboration avec Israël.
Par ailleurs, Nabil Abou Hadir, qui a assassiné sa sœur, et le chef du Tanzim de Tulkarem, qui a participé à des dizaines d'attentats à la bombe et de fusillades, seront libérés.
L'auteur de l'attentat de Neve Yaakov en 2002, au cours duquel la policière Galit Arviv a été tuée et huit policiers et civils blessés, devrait également être libéré.
Les meurtriers du coordinateur du Shin Bet, Haïm Nachmani, les commanditaires du kamikaze responsable de l'attentat du marché du Carmel, et le chef de la branche militaire du Jihad islamique à Jénine, Iyad Abou Al-Rub, seront également inclus dans l'accord.
Parmi les personnes libérées figurent des terroristes israéliens, dont l'auteur du meurtre de 11 Israéliens lors d'une attaque contre un bus de la ligne 20 de Jérusalem en 2002. Sont également inclus Emad Shahada, qui a violé et assassiné une adolescente, Arafat Zeer, qui a orchestré l'attentat suicide d'At-Taniel, et Iman Kurd, qui a poignardé deux policiers en 2016 et a été condamné à 35 ans de prison.
Autres libérations : Ahmad Mahmoud Ali Ka’abna, auteur des meurtres de Hagit Zavitzky et Liat Kastiel ; Hamdallah Ali, haut responsable du Hamas en Judée-Samarie, libéré dans le cadre de l’accord Shalit puis réarrêté à l’hôpital Shifa ; et Hazam Awad, haut responsable du Fatah à l’origine d’une série d’attentats meurtriers.
Taleb Mahamrah, haut responsable du Fatah qui a assassiné cinq Israéliens et d’autres Arabes palestiniens, ainsi qu’Ismail Hamdan et le chef du Tanzim de Bethléem, Adnan Abi’at, seront également libérés. Sont également concernés : Musa Safen, qui a assassiné sa mère pour avoir épousé une Juive, et le meurtrier du sergent-chef Moshe Dayan.
Parmi les personnes libérées figure Nader Abu Turki, précédemment libéré dans le cadre de l'accord Shalit, qui avait recruté un kamikaze et perpétré une fusillade. Après sa libération, il est devenu un agent de liaison essentiel entre le Hamas en Turquie et le Hamas en Judée-Samarie ; il ne sera pas expulsé. Ahmad Siyag, qui a poignardé une soldate il y a quatre ans, et Zaid Ghanidi, chef d'une cellule terroriste à Hébron récemment déjouée par le Shin Bet, seront également libérés.