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La Personnalité de la semaine

Chifra
Chifra
Yad Léa'him
Juif.org : Expliquez-nous le contexte dans lequel opére Yad Lea’him ?
Chifra : Les femmes sont emprisonnées physiquement et moralement. Parfois, il ne s’agit pas de les rapatrier d’un village lointain, elles sont parfois toutes proches de nous, en plein cœur du pays. Elles se laissent entraîner par des hommes des basses classes de la société ou des Arabes musulmans, dont la conduite change complètement dès qu’ils sentent que la femme n’a plus de foyer où retourner. Pourquoi se laissent-elles prendre dans ces filets ? Comment éviter ce processus, et que doit faire une mère qui sent que sa fille en âge d’adolescence s’éloigne progressivement du foyer ?

Les militants du département « Maayené Hayechoua » (« les sources de la délivrance »), qui concentre ses activités dans les villes centrales du pays, observent des jeunes filles juives monter dans des voitures conduites par des Arabes et les accompagner dans leur village. Une telle décision nous paraît incompréhensible ! Pourriez-vous nous éclairer sur ce sujet ?

Il s’agit de femmes ou de jeunes filles en détresse, le plus souvent - en détresse psychologique, qui peut avoir toutes sortes de causes. Il y a des jeunes filles qui ont été victimes de violence, ou témoins de violence entre leurs parents. De nombreuses filles représentent le « bouc émissaire » de la famille : elles n’ont jamais trouvé leur place dans le foyer au niveau sentimental, n’ont jamais été comprises ni aimées, ce qui engendre un sérieux manque d’assurance. Certaines filles sont issues d’un milieu socio-économique de bas niveau, et observent avec envie les téléphones portables modernes et les vêtements à la mode de toutes leurs amies.

C’est pourquoi, dès qu’elles en ont l’occasion, elles se lient d’amitié avec de jeunes Arabes qui leur promettent de répondre à leurs besoins, eux-mêmes motivés à jouir d’une liberté qu’ils ne peuvent pas connaître dans le monde musulman où ils vivent et où le sujet est tabou.
J : Mais comment cela est-il possible ? Ne comprennent-elles pas le danger ?
C : Au début, elles ne croient pas au danger, persuadées que « rien ne va m’arriver », « ce jeune homme n’est pas comme les autres », « pourquoi êtes-vous racistes ? » En général, les filles ne comprennent pas la gravité d’une relation amicale avec un Arabe.

Elles vivent dans l’immédiat : pour l’instant, la vie est agréable, leur ami les gâte et leur achète toutes sortes de cadeaux, elles sortent dans des voitures luxueuses, et la vie grise qu’elles menaient jusqu’à présent se trouve soudainement colorée de rose.
J : Comment les militants de Yad Lea’him parviennent-ils à prévenir ces jeunes filles si naïves de ce qui va leur arriver ?
C : Nous organisons des conférences dans les écoles, ainsi que dans les centres pour jeunes filles en détresse. Nous agissons en collaboration avec le ministère des Affaires Sociales.

En général, nous invitons à la conférence une jeune fille qui a échappé à une liaison problématique avec un jeune homme des basses classes de la société ; elle relate son histoire personnelle, explique comment sa vie, qu’elle croyait devenue rose, s’est soudainement transformée en une vie empreinte d’une frayeur constante, et comment elle a rompu grâce à un processus de sauvetage dramatique.

De plus, une assistante sociale explique le phénomène et donne des conseils pour y échapper.
J : Combien de personnes sont-elles sujettes à de telles relations ?
C : Nous sommes témoins de plus de cent cas par mois. Malheureusement, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur, et nous savons que les cas qui nous parviennent représentent une faible minorité de cette triste réalité.
J : S’agit-il uniquement de jeunes filles vivant dans un contexte familial difficile, ou également de filles de familles non problématiques ?
C : Il nous arrive parfois de nous confronter à des cas de filles provenant de familles tout à fait équilibrées ; cependant, lorsqu’on approfondit la question, on se rend compte qu’elles connaissent également des difficultés.

Si une jeune fille entretient de bonnes relations avec ses parents et a suffisamment d’assurance, il n’y a aucune raison qu’elle se lie avec un membre d’un peuple ennemi. Si elle le fait, c’est qu’elle souffre d’un problème sentimental, ce n’est pas simplement par manque d’information.

Le sauvetage est organisé avec l’accord des autorités du pays, de l’armée, de la police et du ministère des Affaires Sociales. En fait, il ne s’agit pas toujours d’un village arabe lointain ; la femme ou la jeune fille peut se trouver en captivité dans un appartement en plein de cœur de Haifa ou de Tel Aviv.

Certaines filles n’ont pas besoin d’être libérées physiquement ; c’est au niveau sentimental qu’elles sont emprisonnées. Il nous arrive de recevoir une femme battue, qui souffre – ainsi que ses enfants – de violence physique, sentimentale et financière, dont la famille juive a rompu toute relation avec elle, et qui, malgré tout, n’a pas le courage de se lever et de partir.

Et cela pour deux raisons : il s’agit d’abord du ‘syndrome de la femme battue’, et d’autre part – d’une femme dans une détresse si profonde qu’elle ne parvient pas à chercher de solution pour s’en sortir.
J : Dans quels domaines la personne qui a été délivrée doit-elle être soutenue ?
C : Nous lui accordons une subvention financière pendant une période de trois mois à un an, destinée à assurer sa subsistance quotidienne et la location d’un appartement. Nous finançons également des avocats de premier rang. Si une femme a besoin d’être représentée par un homme de loi, ou s’il faut combattre pour obtenir le rapatriement d’un enfant juif, le président de l’organisme, Rav Lifshitz, donnera toujours pour consigne de choisir le meilleur avocat. Quant aux fonds nécessaires, il a confiance qu’Hachem l’aidera à les obtenir par la suite.

Notre organisme représente un véritable secours pour ces femmes, qui n’ont personne d’autre qui puisse les délivrer. Il est évident qu’en plus de l’aide technique, nous pourvoyons également un soutien sentimental. Nous aidons les femmes à inscrire leurs enfants dans des institutions religieuses de qualité, ce qui n’est pas toujours évident ; il est souvent nécessaire de convaincre la direction d’accepter des enfants avec un contexte familial si complexe.

Si la femme est intéressée, nous la mettons également en contact avec une famille qui l’invitera pour chabbat et les fêtes, et se souciera quotidiennement de son bien-être.
J : Comment les mères peuvent-elles préserver leurs filles?
C : En général, ces problèmes ne surgissent pas subitement. Si l’écoute, la compréhension et le dialogue sont présents dans le foyer, si les parents acceptent et aiment leur fille telle qu’elle est, sans conditions, et ne se laissent pas envahir par la panique lorsqu’elle atteint l’âge de l’adolescence, il est peu probable qu’ils soient confrontés à des surprises.

Il faut veiller sur la jeune fille, se renseigner sur ses activités au cas où elle disparaît pendant plusieurs heures, l’observer discrètement de façon à remarquer si elle possède de nouveaux vêtements, des parfums ou un téléphone portable dernier cri. De tels signes doivent allumer une lumière rouge dans le cœur de la mère.

Il convient de préciser que même si famille constate une liaison problématique, il ne faut pas réagir avec colère ou extrémisme, et surtout, ne pas renvoyer la jeune fille de la maison. Une telle réaction spontanée est particulièrement néfaste, car cela revient à la livrer totalement aux mains de l’Arabe.

Je ne dis pas qu’il ne faille pas imposer de limites, mais il est indispensable de bien réfléchir à la façon d’agir, car une période de crise n’est généralement pas un moment propice à la répression. Au contraire, il faut l’entourer de beaucoup d’affection, et consulter des gens expérimentés.
J : En tant qu’assistantes sociales, comment traitez-vous ces jeunes filles ?
C : Le plus important est d’abord d’obtenir la confiance de la jeune fille, de l’accepter telle qu’elle est. Nous ne lui faisons aucune leçon de morale et évitons de la juger, ce qui l’incite progressivement à exprimer tous ses doutes et sentiments hostiles.

C’est seulement si on l’accepte à bras ouverts, sans conditions et avec beaucoup d’affection, qu’elle aura progressivement la force morale de renoncer à la relation amicale qu’elle s’est forgée.

Les horaires de travail à Yad Lea'him ne se limitent pas aux horaires habituels de 8 heures à 16 heures. Je fais partie d’une équipe de huit assistantes sociales qui prennent soin des jeunes filles. Notre centre d’urgence fonctionne 24 heures sur 24.

Ce sont souvent des filles qui n’ont personne au monde. Dans la plupart des cas, leur famille a rompu toute relation avec elles, ce qui explique également leur difficulté à quitter le jeune homme.
19 commentaires
Je suis quand même surpris de la violence de vos propos. C'est inacceptable et ça discrédite l'ensemble de vos commentaires. Je souhaite des excuses. Les modérateurs sont bien gentils de tolérer cela.
Envoyé par Loïc_001 - le Samedi 1 Octobre 2011 à 22:23
loic j'ai lu tes commentaires,pour quelles raisons une femme va avec un arabe importe peu,c'est la façon qu'on les arabes pour rendre une fille amoureuse,d'abord souvent il porte une kipa, parle hebreu,et sont au depart tres disponible,bien sur que moi aussi je l'ai ai vu sur les plages,mais ce n'est pas a moi simple touriste connaissant quelques mots d'hebreu a m'interposer d'autant que je risque de me faire enguellé par la fille,j'approuve cette association qui recupere ces femmes et leurs enfants,oui je pense que c'est un drame,
ce genre de choses s'est passé aussi dans les pays arabes (tunisie,algeri,maroc,et aujourdhui en france),
Envoyé par Elie_043 - le Samedi 1 Octobre 2011 à 22:56
Loic,
c est toujours pareil avec vos commentaires, ils vont à contre courant de la pensée juive qui nous animent tous !!!Alors si certains s'énervent un peu devant tant de mauvaise foi, c est justifié...
Ces femmes sont trompées, puis violées, séquestrées et doivent se convertir à l'islam, il est plus que légitime de tout faire pour les récupérer afin de les protéger!!!
Mais je vais plus loin, il faut que le gouvernement légifère sur ce problème majeur, et qu'enfin ceux qui participent à l'enlèvement de ces filles soient punis à la hauteur de leur crime.
Il ne suffit pas de délivrer ces jeunes femmes, il faut traiter le problème à la racine et envoyer en prison les commanditaires de ces rapts, au même titre que ceux qui tentent d'enlever des militaires!!!! En colère ! En colère ! En colère !
Envoyé par Herve_015 - le Dimanche 2 Octobre 2011 à 11:10
Hervé,

"Alors si certains s'énervent un peu devant tant de mauvaise foi, c est justifié..."

"s'enervent un peu" n'est pas la bonne expression...

De plus je vous garantit ne pas être de mauvaise foi et que mes idée ne sont pas constamment à contre courant de votre pensée. Vous avez cette impression car je ne m'exprime que lorsque je ne suis pas d'accord.

En l'occurrence je saisis parfaitement que certains arabes pratiquent ce genre de s*loperie. Ce que je n'aime pas c'est cette généralisation qui est fait à l'ensemble de la population.

Qu'en est-il des femmes mariées à des juifs orthodoxes ? Elles sont peut-être mieux loties mais toujours est-il qu'elles ne sont pas libres.

Allez je vous provoque un peu cette foui je l'avoue mais n'y voyez pas de la méchanceté...
Envoyé par Loïc_001 - le Dimanche 2 Octobre 2011 à 16:49
A noter que la situation de la femme chez les fondamentalistes chretiens n'est pas plus glorieuse !
Envoyé par Loïc_001 - le Dimanche 2 Octobre 2011 à 16:55
L´art courtois doit être mis au programme.
Envoyé par Nathalie_046 - le Dimanche 2 Octobre 2011 à 17:10
certes lili vous l'a expliqué mieux que moi
mais Loïc , voilà où mène la provocation çà finit par des insultes, on se contient à la fin ça éclate on vous répète cinquante fois la même chose alors maintenant
vous devez nous connaître et savoir que ce n'est pas du racisme mais de la colère compte tenu des faits
vous croyez que nous ne savons pas qui sont les bons arabes, les pacifistes et les autres
on n'a pas attendu Loïc qui a inventé le fil à couper le beurre pour nous donner des leçons sur le racisme
les choses on les vit dans notre banlieue et on les subit dans la vie tous les jours de la part de ce même genre d'arabe : antisémitisme gratuit agression et haine
Je viens de Tunisie, nous avions une même culture, dont nous avons introduit les traditions dans la religion juive, nous avions connu quelques familles de bons arabes,(une même langue également , quand nous avions des angoisses communes nous implorions le même D... et mon père disait souvent en judéo arabe"Allah y berek" traduction : (c'est D.. qui bénit et qui est le seul juge)
mon premier amour est aussi arabe

mais ces arabes là n'ont rien à voir avec ceux de mon enfance ceux là c'est le diable qu'ils implorent, ceux là c'est la propagande antisémite qu'ils adulent et font de multiples adeptes et c'est cet islam qui prend de l'expansion jour après jour et qui va nous envahir c'est avec ceux là qu'il faut être vigilant et islamophobe
par abus de langage on généralise mais je sais bien qui je cible
Envoyé par Anne_011 - le Dimanche 2 Octobre 2011 à 18:02
Dire que tous les jeunes arabes palestiniens, qui se mettent en couple avec des juives sont tous des salopards qui ne pensent qu'au rapt et à l'humiliation de leurs compagnes est du racisme pur et simple!
Je dirais que même que c'est de l’extrémisme!
Déjà le penser relève de la bêtise primaire!
Ce genre de drame est propre à tout ménage où deux personnes de culture et surtout de religion différente se mettent ensemble.
Au moindre problème, au moindre désaccord, cette différence et exacerbée et finit par prendre des proportions dramatiques!
C'est déjà hasardeux qu'un(e) chrétien(ne) se mettre en couple avec un(e) musulman(e), on imagine un(e) juif(ve) avec un(e) musulman(ne)! Dans ce cas précis, il n'y a pas que la différence de culture ou de religion qui ressort en surface, mais aussi tous les ressentiments (il y en a un gros paquet) liés au conflit qui resurgissent!

Ceux qui demandent à légiférer contre ce genre d'union sont dignes de ceux qui ont établi les exécrables lois du 3° reich!
Je suis d'accord pour porter secours aux personnes en détresse, punir sévèrement les coupables de mauvais traitement contre les femmes, (toutes les femmes du monde) mais interdire l'union entre adultes majeurs et vaccinés est d'une c..nerie insondable!

Envoyé par Mustapha_006 - le Dimanche 2 Octobre 2011 à 18:09
loic,qu'est qu'on va faire de toi? pourtant tu n'es pas un mauvais bougre,
bon j'en viens aux arabes d'israel,il faut savoir que les imans encouragent un tel debordement,a savoir faire d'une femme juive la mere d'enfants arabes,imagine la victoire pour ceux qui arrivent a leurs fins,
concernant les femmes des juifs ortodoxes,mais qui te dit qu'elles sont malheureuses,bien au contraire c'est leur foi qui permette a ces femmes d'etre maries a ces ortodoxes,elles font beaucoup d'enfants et sont heureuses,les mariages sont librement consentis et il ni a aucune action de force qui oblige une femme a se mariée,ce sont des mariages volontaires etil ni a pas ou peu de divorces,
maintenant tu ecris lorsque un commentaire te choque,moi je souhaite que tu te lache sur des commentaires agreables,laisse parlé ton coeur,
Envoyé par Elie_043 - le Dimanche 2 Octobre 2011 à 18:43
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