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![]() "Celles qui n'ont pas d'enfants tomberont enceintes et celles qui accouchent difficilement auront une délivrance facile"
Juif.org vous présente en exclusivité la première traduction du livre "Taharat Israel" (en français : la pureté d'israel) du plus Grand Rabbin du Siècle, le 'Hafets Haim (Rav Israel Meir haCohen) sur l'importance du mikvé (l'immersion dans le bain rituel) pour les femmes. Introduction du livre "La pureté d'Israel" du 'Hafets Haim :
"Tout le monde sait que la pureté des femmes juives est le fondement de la sainteté du peuple d’Israël ; que D.ieu ordonna que nous nous séparions de nos épouses pendant toute la période du cycle menstruel jusqu’à la fin du décompte des jours de pureté ; et qu’au terme de cette période les femmes se trempent dans un Mikvé (bain rituel) de 4O Séa (580 l. d’eau de pluie] Qu’enfin, se purifiant ainsi de son impureté, la femme ne rendra pas impur son mari lors des rapports conjugaux, et plus encore, l’enfant né d’une telle union viendra au monde dans la pureté et la Kedoucha (la sainteté). Et qu’à D.ieu ne plaise d’entendre un jour qu’un homme ou qu’une femme du peuple d’Israël néglige la pureté familiale, leur châtiment serait très grave. Ils seraient, eux-mêmes et leur descendance, retranchés du peuple juif. Mais bien au contraire, les femmes juives se sont montrées de tout temps très scrupuleuses face à cette loi, parfois même bien plus que ne l’exige la tradition. De nos jours pourtant des histoires terrifiantes m’ont été racontées, malheur à celui qui les entend, et qui attestent que dans les grandes capitales, les femmes commencent à transgresser le grave interdit de Nida (statut de la femme impure lors de son flux menstruel jusqu’à son immersion dans un Mikvé) : elles ne vont plus au Mikvé, protestant qu’elles ont une baignoire dans leur maison et que cela suffit comme lieu d’immersion ; d’autres prétendent même que quelques litres d’eau versés sur la tête suffisent...
Tout cela n’est qu’ignorance. Pour la Torah, tant qu’une femme ne s’est pas immergée dans un Mikvé construit selon les règles (40 Séa), elle conserve son état d’impureté et, s’il lui venait d’avoir un rapport conjugal, D.ieu préserve, elle serait passible de la peine de Karète (retranchement), et les enfants nés d’une telle union seraient sans aucun doute affectés d’un handicap spirituel.
Il m’est difficile de parler de ce sujet, tant en réalité c’est tout mon être qui tremble quand je prends conscience de ce qui se passe. Comment, dans cette génération, en sommes-nous arrivés à être obligés de parler et d’encourager des choses aussi élémentaires ? Même les moins érudits, ni ceux qui se laissent aller ces derniers temps à un certain libéralisme, ne se sont encore jamais permis de passer outre ce grave interdit avec autant de dédain !
Mais voilà qu’aujourd’hui nous y sommes arrivés et que pouvons-nous faire ? Devrions-nous rester indifférents ? Ne nous incombe-t-il pas de lancer un appel ? Que se passe-t-il ? Quelle est l’origine de ce grand incendie qui se propage ? Notre Torah aurait-elle changé ? La Parole de notre D.ieu se serait-elle effacée, ‘Has vé Chalom ?
Non, mes frères, le soleil et les cieux peuvent disparaître mais la Parole de notre D.ieu restera à jamais. Et comment ces femmes et leurs maris ne craindraient-ils pas le D.ieu de justice quand Il amènera leurs actes devant son Trône, au jour du jugement ?
J’ai cherché quelle pouvait bien être la raison qui provoqua de tels débordements. Et de manière générale, il faut reconnaître qu’à cause d’un affaiblissement de la pratique religieuse qui, malheureusement, s’est installé dans le monde, les limites des interdits ont été progressivement repoussées jusqu’à ce que les plus graves soient complètement banalisés. Ce à quoi, on peut plus précisément repérer plusieurs facteurs : la perte progressive de la Emounah (la croyance en D.ieu), un découragement face à la Hachga’ha (la providence), un manque de Yédiah (de connaissance de la Torah), une généralisation du Hefker (son abandon) et du Laag (la raillerie), et enfin un sentiment grandissant de Boucha (la honte) et du Yeouch (le désespoir] Nous allons, avec l’aide de D.ieu, exposer chacun de ces facteurs dans les chapitres suivants, et je place mon espoir en D.ieu que chaque homme et chaque femme ayant pris soin de réfléchir à ce sujet sauront s’écarter de cette faute comme on fuit devant le feu.
Quant aux endroits où l’on a commencé à ne plus respecter le commandement de la Tevila (immersion dans un Mikvé), il incombe au Beth Din (tribunal rabbinique) de la ville d’expliquer l’importance de cette Mitsva (commandement positif de la Torah) et d’encourager les gens à la respecter. Il est écrit dans la Guemara (Brakhot 20a) que Rav Guidel se tenait aux portes du Mikvé et qu’il exhortait les femmes par ces mots : « Allez au Mikvé ! Allez au Mikvé ! ». A plus forte raison, nous aussi, nous avons le devoir d’encourager l’accomplissement de cette Mitsva et d’empêcher qu’on la néglige. Puisse D.ieu rétablir cette situation au sein de son peuple, de nos jours, amen." (rav Israel Meir haCohen, le 'Hafets Haim). Le 'Hafets 'Haim a précisé : "Celles qui n'ont pas d'enfants tomberont enceintes et celles qui accouchent avec difficulté auront une délivrance facilement". Pour se procurer le livre à 18€ (frais de port compris), deux solutions : Torah Box L'association de diffusion de la Torah dans le monde francophone www.torah-box.com Didier BENSAHEL
rav Henri KAHN
Ysabelle MAZOUZ
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Merci de parler à mon intelligence par une réponse claire et précise, sans tergiverser ni manipuler
Et un Rabbin peut mille fois mieux répondre a votre question .