Au début, Jérusalem était implantée sur l’Ophel au-dessus de la source de Ghion. 

 

 

 

Jérusalem est mentionnée dans les textes d’exécration égyptiens - première mention écrite de la ville sous le nom de Rusalimum.

 

 

 

D’après des lettres datant du XIVe siècle avant J.-C., écrites par un gouverneur de Jérusalem, elle apparaît dans la correspondance diplomatique en tant que Urusalim, dans les archives d’Amarna.

 

1010 à 970 – Règne du Roi David.

 

1003 – Le Roi David fait de Jérusalem la capitale du royaume d’Israël.

 

970 à 931 – Règne du Roi Salomon. 

 

950 – Le Roi Salomon commence la construction du premier Temple. 

 

931 – Division du royaume en deux : Israël et la Judée. 

 

837 à 800 – Règne d’Ezéchias, roi de Judée - tunnels de canalisation qui relient la source de Gihon à la piscine de Siloé. 

 

721 – Les Assyriens conquièrent le nord du royaume d’Israël et capturent 10 des douze tribus et les déportent. 

 

701 – Ezéchias résiste, avec succès, à l’attaque de Jérusalem par Sennachérib. 

 

598 à 587 – La deuxième invasion de Nabuchodonosor.

 

597 – Les Babyloniens s’emparent de Jérusalem. 

 

588 à 586 – Troisième invasion de Nabuchodonosor. 

 

586 – Destruction de Jérusalem et du Temple par Nabuchodonosor et déportation des Juifs à Babylone (Lam 1.4 / 2.2).  

 

582 – La désolation de la ville est accomplie (Jér. 40-44) et les derniers Juifs sont déportés à Babylone, il n’y a plus aucun habitant. 

 

539 – Chute de Babylone. 

 

 

 

538 – Edit de Cyrus.

 

537 – Environ 50, 000 des Juifs restant reviennent de Babylone conformément à l’édit du roi Cyrus. 

 

536 – Jérusalem est reconstruite, après une captivité de soixante dix ans, « à la première année de Cyrus » (Ezra 1:2, 3, 5-11). Zérubbabel (« Graine de Babylone ») libère le premier groupe de Juifs, au nombre de 42, 360, de la captivité babylonienne, à la première année de Cyrus. 

 

520 – Le travail de reconstruction du Temple commence. 

 

515 – Finalisation et nouvelle consécration du second Temple sous Zérubbabel (Ezra 6.15-18).

 

458 – Ezra le Scribe arrive de Babylone – la Loi est remise en vigueur.

 

445 – Nehemiah, qui est nommé gouverneur de Judée par Artaxerxes, était le roi de l’Empire perse de 464 à 424 avant J.-C. Il appartient à la dynastie achéménide et succède à Xerxes I. Il est mentionné dans deux livres de la Bible, Ezra et Nehemiah. Il autorise les Juifs à reconstruire Jérusalem. Son fils, Xerxes II, lui succède au trône. 

 

397 – Ezra, le scribe, annonce de nouvelles réformes religieuses. 

 

 

 

332 – Alexandre le Grand de Macédoine (356 à 323 avant J.-C.) vainc Darius III de Perse à Gaugamela et conquit la Palestine, alors aux mains des Perses (Daniel 11.3). Il s’empare de Jérusalem et commence l’hellénisation. 

 

323 – Mort d’Alexandre à Babylone – Début des guerres de succession. 

 

320 – Ptolémée I (dynastie des rois d’Egypte qui ont régné de 323 à 30 avant J.-C.) s’empare de Jérusalem. 

 

320 à 198 – Règne des Ptolémées d’Egypte. 

 

198 à 167 – Règne de Séleucos le Syrien (une dynastie macédonienne qui régna sur plusieurs régions d’Asie Mineur et au Moyen Orient, de 321 à 64 avant J.-C.). 

 

169 – Roi séleucide, Antiochos IV Epiphane (175 à 163 avant J.-C.) abolit le judaïsme et le 25 décembre, profane le Temple. Durant son règne, Jason et Ménélas intriguent beaucoup pour la grande prêtrise, et à cause de leur mauvaise conduite, Antiochos visite Jérusalem en 169 et insiste pour entrer dans le Saint des saints. Il emporte avec lui quelques vases en argent et en or. La pression de l’Egypte le convainc de la nécessité d’helléniser la Palestine et les mesures prises contre l’ancienne religion aboutissent à l’interruption des sacrifices dans le Temple et à la construction d’un autel grec sur le site de l’ancien Temple, le 25 décembre 167. 

 

 

 

166 – Le prêtre Mattathias déclenche une révolte maccabéenne. La révolte, menée par Mattathias Hahashmonai et ses cinq fils se conclut par la nouvelle consécration du Temple, trois ans plus tard. Antiochos, qui se fait appeler (Theos) Epiphane « dieu manifeste » sur la monnaie des dernières années de son règne, meurt en campagne à Media en 164. 

 

167 à 141 – La guerre de libération maccabéenne. Les Maccabées ont fondé la lignée royale asmonéenne et ont déclaré l’indépendance des Juifs sur la Terre d’Israël pendant environ 100 ans. La dynastie asmonéenne est fondée sur une résolution, adoptée en 141 avant J.-C., lors d’une une grande réunion « des prêtres et du peuple et des aînés de la Terre, par laquelle Simon devrait être à jamais leur guide et grand-prêtre, jusqu’à la venue d’un prophète fidèle » (1 Maccabées xiv. 41). 

 

164 – Judas Maccabée s’empare une nouvelle fois de Jérusalem et restaure le Temple. 

 

166 à 160 – Règne de Judas Maccabée. 

 

160 à 143 – Règne de Jonathan. 

 

150 – Création de la communauté d’Essène. Les Esséniens sont une secte religieuse appartenant au Judaïsme qui et qui a prospéré du IIe siècle avant J.-C. au Ier siècle après. Aujourd’hui, plusieurs spécialistes pensent qu’il y avait plusieurs groupes indépendants mais qui partageaient les mêmes croyances mystiques, eschatologiques, messianiques et ascétiques qui étaient qualifiées d’esséniennes. 

 

143 à 135 – Règne de Simon le Maccabée, un des fils de Mattathias le Maccabée. Il devint le premier roi de la dynastie asmonéenne. 

 

 

 

63 – Le général Pompée s’empare de Jérusalem au nom de Rome. 

 

63 à 37 – Les lois asmonéennes se poursuivent mais sous protectorat romain.

 

40 – Rome nomme Hérode (74 à mars 4 avant J.-C.) roi de Judée. Hérode I, également connu sous le nom de Hérode le Grand, est un client-roi romain de Judée. (Pour la plupart des chrétiens, Hérode est mieux connu par le Gospel selon Mathieu, chapitre 2, qui relate les évènements précurseurs et leurs conséquences à ce que les chrétiens appellent « le Massacre des Innocents »). 

 

40 à 4 – après J.-C., Règne de Hérode le Grand. 

 

37 – Le roi Hérode le Grand s’empare de Jérusalem. 

 

19 – Préparation des pierres en vue de la reconstruction du Temple. 

 

18 – Hérode commence la reconstruction du Temple.

 

10 – Bien qu’en cours de construction jusqu’en 63 après J.-C., le Temple est consacré. Environ 5 ou 4 avant J.-C., naissance de Jean le Baptiste, naissance de Jésus de Nazareth (année approximative).

 

04 – Mort de Hérode le Grand auquel lui succède Hérode Archélaüs qui devient ethnarque de Samarie, de Judée et d’Idumée (4 av. J.-C. à 6 après J.-C.). 

 

 

 

26 à 36 – Ponce Pilate, procurateur romain de Judée pendant 10 ans, il a condamné Jésus à la crucifixion. 

 

31 – 25 avril / Nisan 14, crucifixion de Jésus. 

 

41 à 44 – Agrippa, roi de Judée, construit une nouvelle muraille (la « troisième muraille »). Agrippa I, également nommé le Grand (c.10 avant – 44 après J.-C.), roi de Judée, petit-fils de Hérode le Grand, et fils de Aristobule et Bérénice. Son nom d’origine est Marcus Julius Agrippa, et il s’agit du roi nommé Hérode dans les Actes des Apôtres, dans la Bible. 

 

44 – Mort de Hérode Agrippa. 

 

63 – La construction du Temple est achevée. 

 

66 à 73 – La grande révolte – Guerre des Juifs contre les Romains. 

 

70 – Chute de Jérusalem et destruction du second Temple par Titus Flavius. 

 

73 – Chute de Massada. 

 

132 à 135 – La guerre pour la liberté de Bar Kokhba - Simon Bar Kokhba est un dirigeant militaire juif qui mène la révolte de Bar Kokhba contre les Romains en 132 après J.-C., proclamant un état d’Israël indépendant sur lequel il règnera pendant trois ans en tant que Nasi (« prince », ou « président »). Les Romains conquièrent son état en 135 après J.-C., après deux années de guerre. A l’origine appelé Simon Bar Kezhiba, son contemporain, le plus grand sage juif Rabbi Akiva, lui donne le nom de Bar Kokhba (« Fils de l’Etoile » en araméen, faisant référence à « une étoile est descendue de Jacob »). Il envisage la possibilité que Bar Kokhba puisse être le Messie juif tant attendu. (Certains considèrent « Kozeba », signifiant « tricheur » comme étant également un surnom rabbinique du rebelle). Jérusalem, à nouveau, capitale juive. 

 

135 – Destruction complète de Jérusalem et construction des nouvelles murailles et d’une nouvelle cité par l’empereur Hadrien qu’il nomme Aelia Capitolina. Aelia est tiré du nom de la famille d’Hadrien, la gens Aelia, alors que Capitolina signifie que la nouvelle cité est dédiée à Jupiter Capitolinus, pour lequel un temple a été construit sur le site du Temple juif. La mise en application par les Romains de cette interdiction se poursuit au IVe siècle. Vers la fin de l’Empire romain, la ville était sans murailles, protégée par une petite garnison de la 10e légion. Le détachement de Jérusalem, qui campait apparemment sur toute la plaine occidentale de la ville, devait empêcher les Juifs de revenir à Jérusalem. 

 

 

 

326 – La reine Hélène, mère de l’empereur Constantin le Grand, visite Jérusalem, détermine les lieux liés aux événements associés aux derniers jours de la vie de Jésus et fait construire des églises pour commémorer ces événements dont le plus célèbre, l’Eglise du Saint-Sépulcre, en 335 de l’ère chrétienne. (Un sépulcre également épelé “sépulcre” est un tombeau. Dans l’ancienne tradition hébraïque, il était creusé dans une colline. Le terme est souvent utilisé pour le lieu de sépulture supposé de Jésus à Jérusalem, sur lequel l’Eglise du Saint-Sépulcre aurait été bâtie). 

 

438 – L’impératrice Eudocie (422-462) autorise les Juifs à vivre à Jérusalem (elle était la fille unique de l’empereur byzantin Théodose II et de sa femme, la poétesse Aelia Eudoxia). 

 

614 – Conquête de Jérusalem par les Perses. Lorsque Héraclius prend le pouvoir, l’Empire est dans une situation désespérée. Le roi persan Khosrau II, se sert de la mort de Maurice pour déclencher une guerre contre les Byzantins. Khosrau possède à son service un homme qui prétend être le fils de Maurice, Théodose et Khosrau exige que les Byzantins l’acceptent comme empereur d’Orient. Les Perses prennent lentement le dessus en Mésopotamie pendant le règne de Phocas. Alors que la révolte d’Héraclius se termine par une guerre civile, les Perses profitent du conflit interne pour avancer plus loin en Syrie. A son accession au pouvoir, l’empereur Héraclius propose la paix aux Perses, mais Khosrau refuse de traiter avec lui, le voyant uniquement comme un autre usurpateur au trône de Théodose. Les premières démarches militaires d’Héraclius contre les Perses se soldent par un échec cuisant et les Perses avancent rapidement vers l’Ouest. Ils conquièrent Damas en 613, Jérusalem en 614 (en saccageant l’Eglise du Saint-Sépulcre et en dérobant, dans la foulée, la Sainte-Croix). 

 

629 – L’empereur byzantin Héraclius s’empare une nouvelle fois de la ville. En 630, il atteint le summum de son pouvoir lorsqu’il marche triomphalement vers Jérusalem et restitue la vraie Croix au Saint-Sépulcre. Mais, malheureusement pour son empire las de la guerre, qu’il ignore en ce temps, Muhammad avait récemment réussi à unifier toutes les tribus nomades de la péninsule arabe. Les arabes, qui ont été autrefois trop divisés pour représenter une menace militaire, possèdent à présent l’un des états les plus puissants de la région. Ils sont animés par leur récente conversion à la religion de l’Islam de Muhammad. 

 

 

 

637 – Six ans après la mort de Muhammad, Umar ibn al Khattāb (581 - 3 novembre 644), connu également sous le nom de Omar ou Umar, devient le deuxième calife de l’Islam. Après un siège prolongé à Jérusalem, les musulmans conquièrent la ville. Le patriarche de Jérusalem, Sophrone, donne les clés de la ville à Omar et l’invite à prier dans l’Eglise du Saint-Sépulcre. Omar choisit de prier à quelque distance de l’Eglise, pour ne pas compromettre le statut de temple chrétien de cette dernière. Cinquante ans après, Omar fit construire la Mosquée à l’endroit même où il avait prié. Les Juifs sont de nouveau admis à Jérusalem. 

 

691 – Le calife Abd al-Malik (646 à 705) termine la construction du Dôme du Rocher.

 

710 – Après le Dôme du Rocher (690), la première Mosquée d’Al Aqsa est construite par les Omayades et terminée en 710, par le calife el-Wélid (668 - 715), un calife omayade, qui a régné de 750 à 715. Certains éléments indiquent que la mosquée fut construite sur les ruines du bâtiment annexe du second Temple, le Chanuyos. Le monument a été détruit par les tremblements de terre et reconstruit au moins cinq fois. La reconstruction la plus récente date de 1035.

 

1009 – En 1009, le calife al-Hakim démolit l’Eglise du Saint-Sépulcre à Jérusalem, puis sous le pouvoir fatimide, il persécute les chrétiens et autres dhimmis de Palestine (dhimmi, ou zimmi tel que défini dans la littérature islamique classique, juridique et politique est une personne qui habite dans un état musulman et qui appartient à une religion officiellement tolérée autre que l’Islam). Même si l’Eglise est reconstruite par l’empereur byzantin Constantin IX en 1048, les chrétiens d’Europe de l’Ouest se rappellent sa destruction tout le siècle durant. Même si les conditions des pèlerins et des habitants chrétiens s’améliorent quelque peu en Terre sainte sous les successeurs de Hakim au XIe siècle, la destruction de l’Eglise déclenche la première croisade. En 1096, après le Concile de Clermont, une lettre falsifiée est publiée, prétendument écrite par le Pape Serge IV, et qui appelle à la croisade en 1009. 

 

 

 

1099 – Les croisés, menés par Godefroy de Bouillon, s’emparent de Jérusalem suite à l’appel du Pape Urbain en 1096. Baldwin I proclame le royaume de Jérusalem. 

 

1187 – Saladin, général kurde, reprend Jérusalem des mains des croisés. Il autorise les Juifs et les musulmans à revenir s’installer à Jérusalem. 

 

1192 – Richard Coeur de Lion, tente de s’emparer de Jérusalem mais échoue. Un Traité avec Saladin permet aux chrétiens de vénérer les lieux cultuels. 

 

1219 – Les murailles de la ville sont rasées par le sultan Malik-al-Muattam.

 

1244 – Le Caire s’allie aux Turcs khwarizmiens qui vadrouillent en Syrie depuis quelques années, après la mort de leur roi. Ceux sont des combattants acharnés qui avaient, autrefois, régné sur un grand royaume situé entre la mer caspienne et la mer d’Aral, avant que les Mongols ne les chassent. Depuis, ils ressemblent davantage à des nomades en maraude. Ils se trouvaient aux alentours de Edesse (Grèce) lorsqu’ils ont reçu l’offre d’alliance du sultan. Ils commençaient à se déplacer vers le Sud, lorsque les gens ont réalisé le danger qu’ils représentaient, il était déjà trop tard. Les Khwarizmiens sont entrés à Jérusalem le 11 juillet 1244. Ils ont assassiné quelques habitants, mais le sultan a plaidé en leur faveur. Le 23 août, six mille chrétiens sont autorisés à quitter la ville. Alors qu’ils s’éloignaient, ils ont vu les drapeaux des Francs hissés sur les remparts. Quelques uns souhaitaient poursuivre leur route, mais quelque deux mille a fait demi tour. Ils ont tous été tués sous les murailles. Les quatre mille autres sont attaqués, à plusieurs reprises, par des pilleurs. Seuls trois mille ont atteint Jaffa. Pendant ce temps, les khwarizmiens ont mis la ville à sac. Ils ont tué ceux qui se trouvaient dans un couvent arménien. Ils ont forcé l’entrée de l’Eglise du Saint-Sépulcre et ont tué les quelques prêtres qui refusaient de quitter les lieux. Ils ont déterré les ossements des rois de Jérusalem et ont mis le feu à l’Eglise. Après avoir pillé la ville de tout objet de valeur, ils la quittèrent. Jérusalem était presque vide. Fin du règne des croisés. 

 

 

 

1244 – Les sultans mamelouks vainquent les Ayyubides et règnent sur Jérusalem.  

 

1260 – Les Mamelouks d’Egypte s’emparent de Jérusalem. 

 

1267 – Nahmanides arrive d’Espagne, ravive la congrégation juive et construit une synagogue et une école portant son nom. Il est plus généralement connu sous le nom de Ramban, étant un acronyme de ses nom et fonction en hébreu, Rabbi Moshe Ben Nahman.

 

1275 – En route vers la Chine, Marco Polo fait un arrêt à Jérusalem.

 

1348 – La peste noire frappe Jérusalem. 

 

1488 – Rabbi Obadiah de Bertinoro s’installe à Jérusalem et dirige la communauté. Il a vécu dans la seconde moitié du XIe siècle en Italie, il meurt à Jérusalem en 1500 environ. Il fut l’élève de Joseph ben Solomon Colon (connu sous le nom de Maharik). 

 

 

 

1517 – Les Ottomans font un coup d’état pacifique à Jérusalem. 

 

1537 à 1541 – La ville étant privée de murailles depuis 1219, le sultan Soliman (le Magnifique) les fait reconstruire, notamment les sept portes actuelles et la Tour de David. La porte de Damas est construite en 1542. 

 

1700 – Arrivée de Rabbi Yehuda He'Hassid. Il commence la construction de la synagogue Hurva. Cette synagogue est la principale synagogue de Jérusalem aux XVe et XVIe siècles, attribuée à Rabbi Moses Ben Nahman (Ramban), jusqu’à ce que les Ottomans la ferment en 1589, incités par les musulmans. Elle est brûlée par les arabes en 1721 (en hébreu Hurva signifie ruines), mais construite une nouvelle fois par des sionistes au XIXe siècle. Lorsque, en 1948, la légion arabe de Jordanie s’empare de la synagogue pendant la guerre pour la vieille Ville de Jérusalem, ils la dynamitent pour prouver qu’ils avaient le contrôle sur le quartier juif. 

 

1836 – Première visite de Sir Moses Montefiore. 

 

1838 – Premier consulat (anglais) ouvert à Jérusalem. 

 

1860 – Première colonie juive à l’extérieur des murailles de la ville.

 

1898 – Visite de Dr. Théodore Herzl, fondateur du Mouvement Sioniste Mondial. 

 

 

 

1917 – Conquête britannique. Le Général Allenby (1864 à 1936) arrive à Jérusalem. Premier gouverneur de Palestine pendant le mandat britannique. 

 

1918 – Dr. Chaim Weizmann pose la première pierre de l’Université Hébraïque de Jérusalem sur le mont Scorpus. 

 

1920 – Sir Herbert Samuel est désigné premier haut-commissaire britannique. Construction de « Government House » à Jérusalem. 

 

1925 – Les bâtiments de l’Université Hébraïque sont inaugurés. 

 

1947 – La résolution des Nations Unies préconise le partage d’Israël.

 

 

 

14 mai 1948 – Fin du mandat britannique et proclamation de l’Etat d’Israël.

 

14 mai 1948 à janvier 1949 – Guerre d’indépendance de l’Etat d’Israël. 

 

28 mai 1948 – La nouvelle ville de Jérusalem reste intacte mais le quartier juif de la vieille Ville s’effondre. 

 

Avril 1949 – Signature de l’accord d’armistice israélo-transjordanien par lequel Jérusalem est divisée en deux états. 

 

13 déc. 1949 – Jérusalem est proclamée capitale de l’Etat d’Israël. 

 

1965 – Teddy Kollek est élu maire de Jérusalem. 

 

5 juin 1967 – La Jordanie tire des obus et des mortiers sur la nouvelle ville le premier jour de la Guerre des Six Jours. 

 

7 juin 1967 – Les troupes israéliennes s’emparent de la vieille Ville et Jérusalem est réunifiée. 

 

23 juin 1967 – Musulmans, chrétiens et Juifs peuvent à nouveau fréquenter leurs lieux de culte. 

 

1980 – Le droit élémentaire de Jérusalem est promulgué proclamant Jérusalem unifiée comme capitale d’Israël. 

 

1994 – Reconnaissance réciproque de l’Etat d’Israël et de l’OLP.

 

Source : HolidayinIsrael.com