Pas spécialement superstitieux, mais un peu quand même comme tout le monde, c’est avec appréhension que j’attendais la fin de ce 12 octobre en espérant que rien de fâcheux n’arriverait à Israël et au Peuple Juif cette année...

Car, souvenons-nous, c’était un 12 octobre, il y a 9 ans, Vadim Norzich (Z’’L) et Asi Avrahami (Z’’L), deux jeunes réservistes israéliens, nouvellement mariés et pères de famille, entrèrent par mégarde dans Ramallah. Ils furent aussitôt arrêtés par l'« Autorité palestinienne », émanation des plus que controversés « accords » d’Oslo, certains parlent de « criminels accords » dirigée par le non moins criminel Arafat, le plus grand tueur de Juifs de ces 64 dernières années.

Au lieu d’être reconduits à la frontière, comme lesdits « accords » d’Oslo le stipulaient, les deux Israéliens furent menottés et emmenés dans un poste de police. La foule, la populace devrais-je même écrire, défonça la porte du bâtiment, y entra et, aidée par certains policiers, oui, vous avez bien lu, certains policiers, s’acharna sur les deux Israéliens avant de les défenestrer et de traîner leur corps dans les rues.

La scène de la tuerie fut filmée par un caméraman italien (2) et il nous fut donné de voir à la télévision l’horreur dans l’horreur, la sauvagerie dans la sauvagerie. Mais, vraisemblablement volontairement, on ne nous montra pas tout tellement l’acharnement de ces sauvages était insoutenable.

En effet, avant d’être lynchés, les malheureux Israéliens auraient été violés, puis frappés à la tête à coups de poings, de pieds, de crosses de fusils. Le crâne de l’un d’eux éclata et encore une fois, horreur dans l’horreur, le cerveau fut sorti à mains nues et montré à la foule hurlant de haine et applaudissant.

J'ai toujours en mémoire l’image de ce jeune Arabe fier de lui, à la fenêtre du commissariat, montrant ses mains rouges du sang des malheureux Israéliens qui venaient d’être battus à mort et défenestrés.

J'ai toujours en mémoire les corps informes, disloqués et horriblement mutilés des deux Israéliens que ces sauvages continuaient à piétiner et à traîner dans les rues de Ramallah attachés au pare-chocs d'une voiture à la grande joie des enfants arabes amenés sur place pour assister au « spectacle » et de toutes ces femmes distribuant des gâteaux et poussant des « you-you » hystériques, stridents, joyeux et triomphants.

Que fit Israël face à cet acte de barbarie d'un autre âge ? Monsieur Barak, alors Premier Ministre depuis un peu plus d’un an, décida de réagir énergiquement : en guise de représailles, il fit bombarder le soir même le commissariat où les atrocités furent commises quelques heures auparavant, attendant cependant que……. le bâtiment fut vide !

L’indignation face à cet acte de barbarie d’un autre âge fut de courte durée. Sans vergogne, certains, faisant l’impasse sur le déchaînement de sauvagerie sans nom qui transforma des corps humains en charpie sanglante, avancèrent le fait que c’était la réponse « palestinienne » à la « mort » d’un gamin arabe au carrefour de Netzarim, à Gaza, deux semaines auparavant, le 30 septembre 2000, affaire dont nous sommes régulièrement les témoins des rebondissements grâce au courage de M. Karsenty. Quelle responsabilité, quelle honte et quel scandale pour France 2 s’il s’avérait que tout cela était faux, que tout cela ne fut qu’une sinistre mise en scène destinée à incriminer Israël !

Jusque là, pour moi qui ai beaucoup vécu en Amérique Latine, le 12 octobre était une date marquante : la découverte de ce continent par Christophe Colomb. C’était également la date de l’anniversaire d’une connaissance.

Mais, dramatiquement, le 12 octobre est aussi l’anniversaire d’un épouvantable massacre perpétré par les Allemands en Ukraine qui, en 1941, fusillèrent plus de 10.000 Juifs, quel sadisme ! « à l’occasion du nouvel an juif ».

C’est aussi un 12 octobre, en 1940, le jour de Kippour, que les Allemands enfermèrent 400.000 Juifs dans le Ghetto de Varsovie. On connaît la dramatique suite !

Comme je l’écrivais dans un précédent texte, il est à constater que les mois d’octobre marquèrent l’histoire d’Israël et des Juifs :

- le 3 octobre 1940 le traître Pétain, entouré de sa clique d’infâmes collaborateurs, signait « la loi portant sur le statut des Juifs », cette loi scélérate à l’origine de l’assassinat de plus de 76.000 Juifs de France, dont 11.400 enfants.

- le 29 octobre 1956 débuta l’Opération de Suez avec l’alliance tripartite Israël, France et Grande Bretagne.

- le 6 octobre 1973, débuta la Guerre du Kippour qui coûta la vie à plus de 2.600 Israéliens.

- le 3 octobre 1980, suite à l’attentat contre la Synagogue de la rue Copernic, le Premier ministre français de l’époque laissait entendre que les Juifs n’étaient pas « des Français innocents ».

- le 16 octobre 1986 disparaissait Ron Arad.

- le 8 octobre 1990 eut lieu une des plus violentes manifestations arabes sur le Mont du Temple.

- le 14 octobre 1994, le criminel Arafat reçu le Prix Nobel de la Paix. Quelle paix ? Quelle honte et quelle injure pour cet illustre prix ! Le même jour, Nachshon Wachsman (Z’’L), ce jeune militaire de 19 ans enlevé le 9 octobre 1994 par le Hamas, fut assassiné.

- le 7 octobre 2000, le Hezbollah capturait et assassinait trois militaires israéliens, Abraham Binyamin (Z’’L), Adi Avitan (Z’’L) et Omar Souad.

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*      *

Mes chers Vadim et Asi, à tout jamais, le 12 octobre sera dramatiquement gravée dans ma mémoire comme étant la date de votre martyre et chaque année depuis, il m’est impossible d’oublier votre mort tragique. Vous êtes, tout comme Shalevet, Revital, Noam, Matan, Daniéla, Aviva, Oriah, Lirane, Chiraz, Tamara et des milliers d’autres Israéliens, des « victimes de la paix » comme disent les partisans des criminels « accords » d’Oslo. A quoi auront donc servi ces « accords » si ce n’est qu’à armer des criminels qui ne rêvent que de tuer des Juifs, qui ne rêvent qu’à éradiquer Israël ?

Espérons que ce mois d’Octobre 2009 ne verra pas, grâce à la fermeté de M. Netanyahou face aux pressions internationales, la concrétisation des prétentions de M. Abbas/Mazen. Espérons que ce mois d’Octobre 2009 verra la fin de cette désinformation visant toujours à accuser Israël de tous les maux, désinformation en particulier à la télévision et sur un grand quotidien du soir (suivez mon regard). Espérons qu’en ce mois d’Octobre 2009 on finira de parler

- de la partition de Jérusalem,

- de ces « réfugiés », qualificatif qui concerne non seulement les « personnes déplacées » en 1948 après la Guerre d’Indépendance mais également leurs (très nombreux) enfants, petits-enfants et même arrière-petits-enfants.

- d’un retour aux frontières de 1967 et pire,

- de « souveraineté arabe sur le Mont du Temple et le Kotel ».

ZAKHOR ! N’oublions pas Vadim et Asi. Prions pour le repos de leur âme.

AMEN !

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(1) Le 11 novembre 2004, à Villacoublay, d’indécents honneurs furent rendus à Arafat, le plus grand ennemi de l'Etat d'Israël depuis son Indépendance. Ces honneurs constituèrent une véritable insulte faite à notre armée, à notre drapeau mis en berne, à notre hymne national joué par la Garde Républicaine en tenue d'apparat en son honneur et ce, en présence des plus hautes autorités de notre pays.

(2) Par la suite, l’agence de presse dont dépendait le caméraman dû « présenter des excuses » à Arafat.