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Interview du rav Ron CHAYA : "La techouva et ses questions"
Interview du rav Ron CHAYA : "La techouva et ses questions"

La période actuelle est celle de la Téchouva, du retour aux sources, vers la Tora et la pratique. Toutefois, de hautes murailles séparent souvent le Juif éloigné de ses sources, et l'empêchent d'effectuer ce retour, quand bien même voudrait-il l'effectuer. Il se pose des questions. D'autres lui fournissent des éléments qui l'amènent à penser que «c'est difficile d'être juif». Tout ceci peut freiner un retour à la Tora...

Quelles sont les réponses que l'on peut apporter ? Nous nous sommes adressés tout naturellement à l'un des rabbanim francophones les plus présents sur le front de la Téchouva : le rav Ron Chaya, dirigeant de la Yéchiva francophone Yechou'oth Yossef à Jérusalem et de l'organisme Leava.fr, qui anime un site internet ainsi que des week-ends de conférences, justement destinés à informer le public des trésors que contient la Tora. 

Nous lui avons posé  ce que nous pensions être les questions classiques de la part de personnes qui veulent effectivement se rapprocher. Voici ses réponses, pour nous-mêmes, pour nos lecteurs, et finalement pour toute personne qui cherche son chemin. 

La Téchouva, le retour, c'est aussi la «réponse» (Téchouva en hébreu). Une bonne réponse permet de se rapprocher de la Tora ! 

Q : Certains détails gênent souvent les personnes qui voudraient se rapprocher du public plus pratiquant. Bien qu'il s'agisse essentiellement de questions d'apparence, elles ont leur importance pour eux. Les «hommes en noir» - pourquoi en effet s'habiller ainsi ? Pourquoi ne peut-on pas laisser sa personnalité s'exprimer dans un habillement moins rigoureux et moins conventionnel ? 

R : Est-ce qu'une personne qui se rapproche va-t-elle adopter de suite les modes d'habillement du monde orthodoxe ? 

Il est clair que le rapprochement de la pratique de la Tora - la Téchouva en général - est un processus interne lent. Il serait complètement ridicule, pour quelqu'un, qui se trouve au début de son parcours, de vouloir commencer à s'habiller avec un habit qui ne correspond pas à son niveau. Par exemple, chez nous à la Yéchiva, nous disons aux élèves de rester habillés comme ils en ont l'habitude. Lorsqu'au bout d'un développement progressif, ils arrivent à comprendre le monde de la Tora, ils voudront d'eux-mêmes emprunter cette conduite pour elle-même. Néanmoins, c'est toujours l'intérieur qui doit primer, pour ensuite éclore vers l'extérieur. Dans cette mesure, aucune personne qui se rapproche de la Tora ne doit réellement commencer par adopter un tel habillement. C'est peut-être la dernière chose qu'elle devrait faire. 

Pourquoi, par contre, le public plongé  dans l'étude de la Tora tient-il à s'habiller de la manière dont il le fait ? On peut le comprendre facilement : il sied à la légion du Roi de se différencier par son habit du reste du peuple ; or le 'Am Israël étant le véhicule de la divinité sur terre, promouvant son message et la religion du Roi des rois, il est logique et sensé que ce peuple se distingue également par ses vêtements. Il faut avouer toutefois que c'est une Mitswa que tout le monde ne comprend pas, et ne ressent pas. 

Mais ajoutons une autre dimension : le pire ennemi du peuple juif est, et a toujours été l'assimilation - quand je parle d'assimilation, je ne désigne pas seulement les non-juifs, mais aussi le milieu ambiant qui peut nous influencer à quitter la Tora. 

Dès lors, il est tout à fait logique et souhaitable de porter des vêtements différents qui, forcément, constitueront une barrière supplémentaire vers l'assimilation. 

Pourquoi enfin des couleurs sombres ? Le peuple juif s'identifie en fait de la sorte à sa condition d'exilé, source de tous nos malheurs. Si la Présence divine, la Chekhina, est chassée de Son foyer, il nous sied à nous, Ses enfants, de porter des habits sombres. 

Evidemment, un tel sentiment ne sera compris que par des personnes ressentant la douleur du peuple d'Israël. Et comme je l'ai dit, cela ne concerne certainement pas la personne qui est au début de sa route dans la Téchouva. 

Q : Pour les femmes, s'il est vrai qu'elles peuvent choisir toutes les couleurs qu'elles veulent, elles sont tout de même soumises à  des règles d'habillement très strictes. N'est-ce pas une épreuve pour elles ? 

R : Ces règles d'habillement visent la protection de la femme. 

Il est clair qu'il est extrêmement humiliant et rabaissant pour une femme de n'être réduite qu'à un morceau de chair plus ou moins harmonieux. Lorsque la femme cache certaines parties de son corps, elle affirme qu'elle est plus qu'un morceau de chair, qu'il y a derrière son corps une personnalité, un être, une âme. 

Le fait qu'une femme dévoile sa beauté  peut parfois être la source du plus grand mal au monde : quand ce dévoilement attire le regard d'autres hommes, outre le fait que ce regard est déjà en soi prohibé par la Tora comme une chose impure - car il n'est que l'expression des pulsions basses de l'homme -, il peut être aussi le début d'une attirance qui finit très souvent par des tromperies et des divorces. 

J'ai l'habitude d'intituler la réponse à votre question ainsi : « Le monde orthodoxe a pitié des enfants. » Je pense que pour un enfant, la pire chose qu'il puisse vivre est de voir comment ses parents se disputent, parfois s'insultent, avant de divorcer de façon déchirante. Beaucoup d'enfants ne s'en remettent jamais. Très souvent la source du divorce provient d'une tromperie et la tromperie commence par ce type de regards impurs. Et même sans cela, l'idée du divorce germera dans l'esprit du mari qui regarde d'autres femmes que la sienne. La Tora a pitié des enfants, elle a pitié de la pureté du couple, c'est pour cela qu'elle demande aux femmes de se conduire avec pudeur. 

Ces lois d'habillement sont donc un des canaux principaux qui permettront la création de foyers de sainteté, avec des enfants heureux de voir leurs parents se respecter et s'aimer. 

Q : Les enfants, ne sont-ils pas pâles et tristes, quand on les compare à  des enfants qui fréquentent les écoles laïques françaises ou israéliennes ? 

R : Je ne sais pas d'où on prend de telles données. Si c'est un stéréotype ancré dans les consciences, il provient certainement des médias antireligieux qui aiment bien effectivement décrire nos enfants de la sorte. 

Il est clair en revanche que certaines situations familiales défavorables peuvent avoir une incidence sur le teint du visage et le moral des enfants : le nombre de divorces, les tromperies dans le cadre du couple, la violence dans le couple, la débauche, le manque de respect des parents (que ce soit des enfants par rapport à leurs parents ou des parents entre eux), la drogue, la délinquance juvénile. Je crois que je ne me trompe pas en affirmant que ce n'est pas le teint de nos enfants qui est inquiétant. 

Par exemple, si l'on prend le nombre de drogués présents dans la civilisation occidentale ou israélienne non-religieuse, on peut dire que l'écrasante majorité des jeunes a déjà, au moins de façon épisodique, fumé du cannabis et que seule une toute petite minorité n'y a jamais goûté. Dans le monde orthodoxe, c'est exactement le contraire. Quant aux tromperies, un pourcentage élevé de maris et - hélas aussi - de femmes trompent leur conjoint. Est-ce un phénomène courant dans le monde orthodoxe ? Certainement pas. 

Les médias et les films montrent de nombreux exemples de ce type : les psychologues américains affirment qu'un enfant de 12 ans regardant la télévision 2-3 heures par jour a déjà vu des centaines de milliers de scènes de violence ou de débauche. Il est clair que bien que dans le message officiel on nie peut-être cela, en réalité on éduque et on pousse carrément les futurs adultes à être violents et débauchés. 

Quant à la délinquance juvénile en Israël, une étude sociologique a montré il y a quelques années que 40 % des enfants venaient armés à l'école. Très souvent les professeurs sont terrorisés par leurs propres élèves. Il est clair que ces enfants ne viennent pas à l'école armés pour se défendre contre des terroristes ! 

Le monde occidental est en crise, je dirais même en décadence. Il n'y a plus de cellule familiale, il n'y a plus de sens, plus de respect. Le monde orthodoxe est peut-être la seule société moderne occidentale qui, bien qu'elle ait ses propres problèmes, reste encore la plus normale. La seule qui propose encore, non seulement comme message officiel, mais dans la réalité concrète, des valeurs de qualité. Dans cette mesure, je pense qu'un esprit honnête pourra voir à quel point les enfants orthodoxes sont comparativement bien plus épanouis et équilibrés que ceux d'autres sociétés ! 

Q : La vie de famille n'est-elle pas plus riche quand on peut aller où l'on veut et faire ce que l'on entend ? 

R : La vie de famille est plus riche quand elle propose des valeurs de qualité qui amèneront le respect et l'amour véritable de l'autre, le désir authentique d'aider pour aider, la retenue dans la colère, dans la parole et dans les pulsions bestiales. Il est vrai que l'on ne peut pas toujours aller où l'on veut et faire ce que l'on entend, mais par cela on accède à une qualité de vie qui est non seulement riche, mais qui encore n'a pas de prix. 

Disons en substance que nous sommes constitués de deux parties : le Néfech, qui concerne toutes les pulsions animales (nutrition, reproduction, conservation, concurrence.) et la Néchama, qui est l'éclairage divin qui nous fait nous poser les questions de sens, nous permet d'avoir un sentiment altruiste authentique et d'être sensibles à la vérité. Chaque personne est tiraillée entre ces deux pôles. Il est clair que lorsque quelqu'un suit la Néchama, la partie animale (le Néfech) se sentira frustrée. La vraie liberté est la capacité de pouvoir dominer son Néfech et l'utiliser pour faire le bien autour de soi. Je pourrais comparer cela à un cavalier et un cheval. Le corps est le cheval, la Néchama est le cavalier. Il est clair que le corps préfère suivre ses pulsions. Il est attiré vers les plaisirs de ce monde et ressent comme une gêne l'autorité qu'exerce le cavalier sur lui. Ce qu'il faut comprendre, c'est que nous sommes des cavaliers et non des chevaux. Bien qu'il y ait une partie en moi qui s'appelle «cheval», je ne suis pas un cheval, j'ai un cheval. Je suis le cavalier, et si j'arrive à dompter mon cheval, je pourrai réussir à monter, chose que je ne peux faire qu'avec l'aide du cheval. Lorsque je réussirai à monter, il est certain que j'arriverai au bonheur de ce monde, sans parler du monde à venir. 

Q : Les vacances, cela existe-t-il chez les religieux ? 

R : Bien sûr que les vacances existent chez les religieux. On peut «s'éclater» tout en conservant un cachet Kacher. Et croyez-moi, on n'hésite pas à le faire dans la plupart des milieux. 
 

Q : Dans le travail, la pratique religieuse ne risque-t-elle pas de rendre la vie difficile ? 

R : Certainement, mais le mot difficile ne fait pas partie des arguments rationnels. Dans la réponse ci-dessus, j'ai parlé des pulsions du Néfech, du corps, et de celles de la Néchama. Cette dernière s'exprime dans un langage de vrai-faux. Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est juste ? Le corps, lui, s'exprime dans un langage d'agréable-pénible, un langage qui fait appel aux sensations, aux sentiments. 

Dans le travail, face à une situation où l'observance de la Halakha sera difficile, la Néchama et le Néfech, le cavalier et le cheval, seront tiraillés : la Néchama nous dira quelle est la vraie démarche à adopter tandis que le Néfech répondra que cette démarche est difficile et qu'il serait tellement plus agréable de passer outre à la Halakha, ce à quoi la Néchama répondra que cette dernière démarche est certes agréable, mais fausse. On doit choisir : est-ce qu'on préfère être dans le facile et le momentané pour être en fin de compte dans le faux - ou, au contraire, désire-t-on accéder à la vraie réalité, certainement par des efforts constants donnant accès à un bien-être non seulement dans le monde à venir, mais aussi dans ce monde ? 

Si le 'Am Israël a réussi à franchir 3 500 ans d'histoire, à survivre à tous les exils et les nombreux ennemis qui se sont levés pour le faire quitter la Tora, c'est grâce à des Juifs qui ont su choisir le vrai, aussi difficile que cela ait pu être. De tout temps, le monde juif observant a vécu de façon anachronique face au milieu ambiant. Il fallait choisir : se mêler au monde tel qu'il est et ainsi finir par quitter l'Éternité d'Israël, ou alors se hisser au-dessus des contingences temporelles et devenir ainsi un peuple branché sur l'éternité, un peuple éternel. C'est un choix que chaque Juif un tant soit peu sensible à son âme juive saura faire, en toutes circonstances. 

Je conclurai en disant que ceux qui ont choisi la solution de compromis auront été un exemple très négatif pour leurs enfants : ils comprennent par la conduite de leurs parents que la Tora n'est pas une valeur absolue, mais qu'elle permet des compromis, des demi-mesures. Et à leur tour, eux aussi feront des compromis et feront « moitié-moitié » avec ce qu'ils auront hérité de leur père, pour ne plus avoir qu'un quart du tout. Les petits-fils ne feront aussi que la moitié de ce quart, et se marieront avec une non-juive convertie à la va-vite, suivant la même conception de compromis qui était celle du grand-père, mais là, il s'agit déjà d'un pas dont on ne revient pas. 

Beaucoup de ceux qui ont choisi la solution de facilité n'ont plus de descendance juive. Aujourd'hui, ils se sont assimilés. 

C'est très souvent - hélas - le scénario que nous voyons dans l'histoire des dernières décennies de notre peuple. 

Q : Et les relations avec le monde environnant, les collègues de travail, les voisins, les amis ? Ne vont-ils pas être dérangés quand on entreprendra une démarche de retour vers la pratique ? 

R : La réponse sera la même que précédemment : ce sont ces épreuves-là qui nous accordent l'éternité. D. te dit : «Ou tu es avec tes amis, tes collègues et tu ne suis pas Mes règles anachroniques : tu vis avec ton temps. Ou tu te hisses au-dessus de ton temps et tu te branches avec Moi. Si tu restes avec ton temps, tu passeras avec ton temps, si tu restes avec Moi, tu rejoindras l'éternité.» 

Q : En Erets Israël, les juifs orthodoxes sont de plus en plus perçus comme un groupe renfermé sur lui-même, sauvage, voire enclin aux actes de vandalisme. Est-ce une image exacte ? 

R : Comme dans chaque groupe social, il y a toujours des personnes marginales qui ne suivent pas les idées prônées par le mouvement. Il est très simple de filmer quelques religieux tordus faisant des actes de vandalisme et ensuite laisser croire qu'ils donnent une image fidèle du monde orthodoxe. 

Le monde orthodoxe se définit dans sa fidélité à la Tora. Or la Tora ordonne le respect, l'amour, la justice et le bien. Elle interdit totalement la violence et le vandalisme. Si organiser une manifestation pour le respect du Chabbath est certainement légitime et nécessaire, l'usage de la violence reste toutefois prohibé, et va à l'encontre de la Tora. Du reste, les dirigeants du monde de la Tora ont dénoncé ces actes de manière catégorique. Cela, la majorité des gens l'a bien compris. 

A propos de l'image «renfermé  sur lui-même» du monde orthodoxe, je me considère moi-même comme ultra-orthodoxe et pourtant cela ne m'empêche pas de dialoguer avec des Juifs très éloignés de la Tora ou des non-juifs. On peut rester observant des principes de la Tora de façon extrêmement aiguë et pourtant être tout à fait ouvert. C'est ainsi que l'entendent les dirigeants spirituels du monde orthodoxe et c'est ainsi que nous agissons : dans le dialogue et l'ouverture. Il est vrai que, simultanément, nous voulons garder notre cachet de juifs fidèles à la Tora, avec tout ce que cela comporte. Mais l'un n'empêche pas l'autre. Si quelqu'un ne s'arrête pas aux stéréotypes extérieurs, il va rapidement voir que nulle part ailleurs, dans le monde, on ne peut trouver autant de bien. J'ai fait un cours sur le site leava.fr intitulé «L'empire du bien» où je lis tout simplement le bottin de téléphone des quartiers orthodoxes de Jérusalem. J'y cite des centaines d'organismes d'entraide gratuite, de prêt de sommes faramineuses d'argent, de prêt d'appareils médicaux, de médicaments, de livres, d'outils, de quoi que ce soit. D'ailleurs, j'avoue que l'idée de ce cours m'était venue d'un article de Kountrass que j'avais lu il y a quelques années à ce sujet. Où avons-nous un exemple pareil dans le monde ? Nulle part ! 

Q : Quelle est la place des rabbanim dans la vie des gens : est-ce effectivement eux qui décident tout à leur place ? 

R : On ne va voir un rav que lorsqu'on a une question. S'il n'y a pas de question, il n'y a pas lieu de consulter le rav. Chacun décidera pour lui-même de la démarche à suivre.  

Néanmoins, il arrive souvent que l'on se trouve dans des situations où il faut prendre des décisions, et la chose la plus sensée à faire est d'aller alors consulter un spécialiste dans le domaine concerné. Si c'est une question d'ordre médical, on va voir un spécialiste en médecine, si elle est d'ordre financier, on ira voir un spécialiste en finance. S'il s'agit de comprendre ce que la Volonté divine attend de nous dans situation donnée, on ira voir un spécialiste dans ce domaine précis, c'est-à-dire un rav. Ce nom signifie «beaucoup», quelqu'un qui est beaucoup. Pour être, il faut être branché avec la divinité. Plus la question sera difficile, plus on s'adressera à un rav qui est branché de façon plus puissante à la divinité. Les grands sages d'Israël jouissent d'une aide divine dans leurs paroles. De surcroît, ils ont souvent le Roua'h haQodech, un esprit saint qui leur permet de voir ce que le commun des mortels ne peut pas voir. Bienheureux est ce peuple qui est dirigé par des hommes de qualités spirituelles aussi grandes. Dès lors, lorsque j'ai une question, pourquoi ne pas m'adresser à des personnes ayant une telle valeur, si j'en ai la possibilité ? 

Ceci dit, chacun reste libre de profiter de cette remarquable possibilité et d'aller poser une question à un rav, ou de suivre la démarche qui lui semble bonne, sans poser aucune question à qui que ce soit. 

Q : Une personne qui veut se rapprocher de la Tora peut-elle le faire depuis chez elle ? Sinon dans quelle mesure doit-elle penser à changer d'environnement, se rendre à la Yéchiva - ou dans un séminaire de jeunes filles si son âge s'y prête ? 

R : Plus une personne s'informera sur la Tora, plus elle se rapprochera d'elle et en intégrera les valeurs. On peut tout-à-fait s'informer depuis chez soi, mais il est clair que si on fait un break d'un jour, d'une semaine, d'un mois ou de quelques années pour s'adonner corps et âme à la Tora, on absorbera une masse d'informations bien plus grande que si on le fait de façon dilettante dans un environnement qui ne s'y prête pas. 

Q : Finalement, et pour conclure, où peut-on objectivement espérer trouver le plus son bonheur ? 

R : D. est créateur de toute réalité, et donc aussi du bonheur. Dans cette mesure, il est clair qu'on a plus à gagner à aller dans le sens de D. que dans le sens contraire.

2 commentaires
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Envoyé par Abraham_013 - le Lundi 30 Novembre 2009 à 00:34
Abraham 013: vous dites vrai quand vous affirmez qu'"on ne nous aime pas, nous les juifs, et qu"il ne faut pas courir derrière les gens qui nous détestent".

D'ailleurs, vous connaissez sûrement le dicton:" il est dans la nature de l'homme d'opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent".

Mais comme il est vrai qu'on ne doit pas "courir après ceux qui nous détestent", on ne peut quand même pas revenir au temps de Moïse pour "avoir la paix". De toutes façons, quoi qu'on fasse ou dise, personne ne nous laissera jamais en paix, par jalousie et méchanceté maladives. Alors, il faut savoir être forts et se défendre.

Et comme nous vivons dans un monde moderne, et il faut bien en utiliser les instruments, justement, pour se défendre.

Je crois sincèrement en Israêl et je le soutiens aussi fort que je le peux, en dépit parfois d'erreurs de certains de ses dirigeants, mais ce ne sont que des hommes et des femmes, donc, par définition, faillibles.

Par contre, je sais aussi que ce sera notre seul refuge en cas de besoin, et ce petit Etat (petit par la taille, mais grand par tout ce qu'il représente) doit être préservé comme un trésor contre les barbares qui l'entourent de leur haine.

AM ISRAEL HAY Embarrassé Star Triste
Envoyé par Viviane_005 - le Mardi 1 Décembre 2009 à 06:36
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