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Motsi Chem Ra'
Motsi Chem Ra'

Nul doute que notre génération a pris conscience de la gravité de paroles qui entrent dans le cadre du Lachon haRa', et de la diffamation (Motsi Chem Ra'). On ne peut que s'en féliciter.

Peut-être pourra-t-on renforcer la conscience des incidences négatives que des paroles interdites de cet ordre peuvent avoir avec les hésitations du conseiller juridique du gouvernement, Méni Mazouz ! En 2002, Mohammed Bakri, un cinéaste arabo-israélien de Galilée, réalise un film sur Djénine, sous le titre de «Djénine Djénine». Bakri se présentait comme voulant garder un équilibre entre les deux camps en présence (bien que le terroriste qui a commis, voici quelques années l'attentat de Méron, où neuf Juifs ont trouvé la mort, soit parti du village où Bakri habite et que quelques membres de sa famille aient été inculpés pour aide à attentat.), mais dans le présent film, il accusait Israël d'avoir commis des crimes contre l'humanité (« un génocide ») dans le cadre de l'opération «'Homat Magen».  

Depuis lors, du reste, la vérité s'est fait jour - mais tardivement, bien entendu : seuls quelques dizaines de Palestiniens sont morts à Djénine alors qu'Israël, de son côté, a perdu des soldats uniquement pour avoir pris un maximum de précautions pour éviter, justement, de tuer des innocents. 

En attendant, Bakri, dans son film qui a eu grand écho à l'étranger, a fait passer un message mensonger et diffamatoire contre Israël. Cela devait-il rester impuni ?  

C'est Meni Mazouz qui devait décider, en dernier lieu, si une poursuite contre Bakri pouvait être intentée. Divers représentants des soldats qui étaient impliqués dans l'affaire du camp de réfugiés de Djénine ont exigé de rencontrer Mazouz, ainsi que des parents de soldats qui ont trouvé la mort au cours de l'intervention israélienne, pour obtenir que Bakri soit poursuivi et que la vérité soit dite : il s'agit d'un film de propagande anti-israélien, qui a déformé la vérité et qui cherche à ternir la réputation des Juifs. Alors que, comme l'a rappelé l'un des parents d'un soldat qui y a trouvé la mort, Israël a tout fait pour éviter un massacre. 

Il faut dire encore que la Cour suprême israélienne a permis en son temps la diffusion de ce film. Il s'agit d'une «création culturelle», et son interdiction irait à l'encontre des droits de la personne d'exprimer ce qu'elle entend. 

Mazouz doit prendre position dans cette délicate question : le Motsi Chem Ra', quand bien même fut-il commis au nom de la culture, peut-il rester impuni ?  

La Halakha veut que l'on doive, en veille de Yom Kippour, pardonner à une personne qui a dit du Lachon haRa' sur nous et qui nous demande pardon, mais pas à une personne qui nous aurait diffamé en public !

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Dernière mise à jour, il y a 11 minutes