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![]() Les lois de Pourim
Le Midrach nous enseigne que toutes les fêtes seront annulées à la fin des temps, en dehors de ‘Hanouka et de Pourim. En effet, les trois fêtes de la Torah, Souccot, Pessa‘h et Chavouot, commémorent la sortie d’Egypte, et la délivrance finale sera tellement spectaculaire, qu’il ne sera plus nécessaire de se souvenir des miracles de la sortie d’Egypte. De même pour Roch Hachana et Kippour, elles sont les fêtes du repentir, et à la fin des temps, l’ensemble de nos fautes seront pardonnées. C’est la raison pour laquelle toutes ces fêtes seront annulées. Néanmoins, Pourim est d’une autre dimension ; celle de la Emouna. Dans la meguila, D’… tire les ficelles de l’histoire et dirige le dénouement de chaque événement, sans se dévoiler ouvertement. Rechercher l’Eternel lorsqu’Il est caché, c’est un avant goût du dévoilement Divin de la fin des temps, car alors, Son Nom sera grand dans le monde et reconnu de tous. En attendant, il nous convient de perpétuer la dimension de Pourim, et de rechercher dans chaque événement de notre vie, l’intervention et la bonté Divine. C’est pour cela que l’on se réjouit pour la fête de Pourim, car quand on est conscient de l’omniprésence de D’…, il n’y a pas lieu de laisser place à la tristesse ou à l’inquiétude. Nourrir cette Emouna, est un devoir qui nous incombe même après la venue du Machia’h, est c’est ce qui hâtera notre délivrance finale. Ma’hatsit Hashekel A partir de Roch ‘Hodech Adar jusqu’à la veille de Pourim, on prélèvera le zekher lema’hatsit hashekel (l’équivalent de 10 grammes d’argent pur selon le cours de l’argent actuel. En Israël, cette somme correspond à 18.5 shekel par personne), qui représente le don du peuple Juif pour les sacrifices du Beit Hamikdach. A notre époque, on offrira cet argent à des lieux d’étude de Torah, qui représentent le lieu de résidence de la présence Divine. Il est interdit de prélever cette somme à partir du ma’asser. S’il est difficile d’offrir cette somme pour tous les membres de la famille, il est permis de donner une demi-pièce de la monnaie courante du pays dans lequel nous vivons. (1/2 shekel, euro, ou dollar) Parachat Zakhor Le Chabbat qui précède la fête de Pourim, nous devons lire la fin de paracha Ki-Tetse qui relate les événements de ‘Amalek, du fait qu’il est l’aïeul de Aman. Cette pratique est une obligation de la Torah ; il faudra donc la lire dans le Sefer Torah le plus beau (méhoudar) et l’écouter avec la plus grande attention en ayant l’intention explicite de sortir de l’obligation. On ne frappera pas du pied à l’écoute du nom d’Amalek de peur de rater même un seul mot. Les femmes qui s’occupent d’enfants en bas âge sont quittes de cette obligation de la Torah, mais il est bon d’organiser un Mynian de femmes après la prière des hommes pour qu’elles écoutent la lecture. L’officiant pourra alors sortir le Sefer Torah même pour des femmes seulement, et leur lire sans prononcer de bénédiction. Le Chabbat d’après Pourim, nous devons lire la Parachat Para. Cette lecture est également une obligation de la Torah selon la majorité des décisionnaires. Le jeûne d’Esther Aman avait obtenu l’autorisation d’Assuérus d’exterminer tout le peuple Juif dispersé dans ses 127 provinces. Esther, voyant que tout espoir était perdu, décréta un jeûne de 3 jours, afin que l’Eternel annule ce terrible décret. D’… accepta le repentir du peuple Juif, et annula le décret en le retournant contre les ennemis ; les Juifs tuèrent 75000 hommes en la journée du 13 Adar. Cette année, le jeûne est devancé au jeudi 11 Adar. Il débute à ‘alot hacha’har jusqu’à la sortie des étoiles. Les malades, ainsi que les femmes qui allaitent sont quittes du jeûne. Il en est de même dans les 24 mois après l’accouchement si la femme est encore faible, même si elle n’allaite plus. Les femmes enceintes sont également acquittées. Cette permission s’applique seulement après 3 mois de grossesse. Néanmoins, si elle est faible, elle pourra se montrer indulgente après seulement 40 jours de grossesse. La lecture de la Meguila On se doit de lire la meguila, le soir de Pourim et le lendemain matin. Il est bon de la lire à la synagogue devant une grande assemblée, pour dispenser le miracle. Les femmes sont également tenues d’écouter la méguila, du fait qu’elles ont participé au miracle de Pourim. Pour la lecture des femmes, on prononcera les bénédictions avant la lecture, et si il y a 10 femmes, on pourra également prononcer les bénédictions finales. On ne mangera pas plus de 50 grammes de pain ou de gâteau avant la lecture. On écoutera attentivement chaque mot de la Meguila sans les prononcer à moins d’avoir raté quelque mot à cause du bruit. Dans ce cas, on répétera ces quelques mots, et on écoutera le reste de la Meguila. Il est un devoir d’éduquer ces enfants de plus de 6 ans d’écouter la Meguila, à condition qu’il ne dérange pas et s’assoit sagement. Le festin Il est nécessaire de faire un copieux repas au cours de la journée de Pourim. Il est préférable de manger de la viande rouge, car un tel plat réjouit le cœur de l’homme. On devra également boire du vin pour se réjouir et non pour se saouler, car un tel comportement ne sied pas au peuple Juif qui sommes les fils de D’…. Les femmes pourront boire une quantité minime de vin, si elles le désirent. Michloa’h manot Aman accusa le peuple Juif de «peuple divisé et dispersé ». C’est pour cela que nos sages ont institué le devoir à chacun d’envoyer un mets comestible à son prochain afin d’instaurer l’amour au sein du peuple Juif. Ce mets doit être constitué au moins de 2 aliments consommables. Une boisson peut être également considérée comme l’un des deux aliments. Il est bon d’envoyer les michloa’h manot à plusieurs personnes, et en particulier à ceux dont nous ne sommes pas particulièrement proches pour augmenter l’amour d’Israël. Matanot laévionim Chacun se doit d’offrir une somme d’argent à 2 indigents. Bien que l’on sorte de l’obligation avec une somme minime, il est recommandé d’investir plus d’argent dans cet acte, que dans les dépenses du festin et du michloa’h manot, car il n’y a pas de plus grande joie aux yeux de l’Eternel, que celle de réjouir les pauvres et les démunis, car D’… s’inquiète Lui-même de Ses enfants les plus dénués. Avertissement Bien qu’au courant de l’année, il est nécessaire de vérifier chaque pauvre avant de lui donner la charité, à Pourim c’est différent, car « Kol hapochet yad notenim lo », c'est-à-dire que l’on peut donner à tout celui qui tend la main. (Il s’agit seulement d’une somme minime, car l’on doit distribuer les sommes importantes et le maaser, la dîme, aux personnes que nous connaissons personnellement). Ce principe ne s’applique pas seulement avec de l’argent, mais aussi avec nos prières. En effet, selon le Ari zal, la sainteté de Pourim est supérieure à celle de Kippour, et il faut profiter de cette journée intense pour étudier et pour demander à D’… tout ce que nous désirons même si nous n’avons pas suffisamment de mérite pour être exaucé au cours de l’année, à Pourim D’… accepte les prières de tout un chacun, car « Kol hapochet yad notenim lo », l’Eternel donne à tout celui qui le lui demande ! Profitons donc de cette journée pour demander à D’… tout ce dont nous avons besoin, et en particulier, dans le domaine spirituel. Jacques BENDELAC
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