George F. Will  est l'un des éditorialistes américains les plus distingués, lauréat du  prix Pullitzer et, selon le Wall Street Journal, "probablement le  journaliste le plus influent d'Amérique".  Il est toujours à Jérusalem  et vient de publier un deuxième article dans le 
Washington Post. Tout aussi remarquable que le premier (
Ignorez la leçon, administrée à Israël, de prendre des "risques pour la paix").
 
L'immersion dans la vie politique de cette région peut convaincre  ceux qui y sont immergés que l'histoire est cyclique plutôt que linéaire  - qu'une chose n'arrive pas après l'autre, mais que c'est toujours la  même chose encore et encore. Ca passe pour être une bonne nouvelle parce  que les choses qui changent, comme les armes, ne font souvent  qu'aggraver la situation.
 
Un changement profond, cependant, est le suivant : parler de la crise entre Israël et "le monde arabe"  est un anachronisme. Israël a signé des traités avec deux pays arabes,  l'Egypte et la Jordanie, et l'ennemi le plus mortel d'Israël est l'Iran,  qui n'est pas un Etat arabe. L'Iran et un autre pays non-arabe, la  Turquie, sont en voie d'éclipser le monde arabe, où 60% de la population  de 300 millions a moins de 25 ans, et 26% de cette cohorte est au  chômage. Les conditions préalables au progrès arabe - la liberté,  l'éducation et l'émancipation des femmes - ne sont pas prises en compte.  
Le Syrien Bachar al-Assad, un dictateur qui se maintient au pouvoir par la torture, a récemment qualifié Israël d'Etat "basé sur la criminalité, le massacre".  Imaginez ce que les Israéliens ont dû penser quand, à peu près au  moment où Assad tenait ces propos, un niais du département d'Etat en  visite en Syrie annonçait au monde entier sur Twitter: "Je ne plaisante pas quand je dis que je viens de boire le plus merveilleux frappacino [sic] de ma vie". 
Israël a changé comme il a pu son propre voisinage proche. Depuis 1967,  face au féroce irrédentisme palestinien, Israël a incorporé la  Cisjordanie dans un tissu commun avec la plaine côtière, le centre de  gravité de la nations en termes d'économie et de population. Un retrait  de la Cisjordanie mettrait l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv à la  portée de roquettes à courte portée tirées par des individus ayant une  vue sur les pistes. Ainsi, la faisabilité d'un tel retrait dépend de la  façon dont les choses ont changé depuis 1974, lorsqu'aux Nations Unies Yasser Arafat a reçu une ovation debout pour avoir déclaré qu'Israël n'avait pas le droit d'exister.
Trente-six ans se sont écoulés et les Israéliens peuvent regarder la  télévision palestinienne de Cisjordanie inciter sans cesse à  l'antisémitisme et nier à Israël le droit d'exister. Au-delà de la  clôture qui a permis de réduire considérablement les actes terroristes  venant de la Cisjordanie, les Israéliens voient qu'à Ramallah, où habite  Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité palestinienne, une place a récemment  été nommée en l'honneur de Dalal Mughrabi. En 1978, elle, avec 11  autres terroristes ont détourné un autobus israélien et massacré 37  Israéliens et un Américain. Des briquets vendus en Cisjordanie montrent,  une fois allumés, le World Trade Center en flammes. 
L'administration Obama, qui pense avoir  trop de talent pour se  soucier de quoi que ce soit à part des solutions "globales" aux  problèmes, pourrait encore aggraver les choses en présentant son propre  plan pour un règlement définitif du problème israélo-palestinien. Barack  Obama insiste sur le fait qu'il "nous coûte beaucoup en termes de sang et d'argent", mais sans expliquer comment. Le général David Petraeus a déclaré que les tensions israélo-palestiniennes "ont des répercussions énormes dans le contexte stratégique".  Comme si, si les tensions venaient à s'apaiser, les hommes forts qui  gèrent depuis des décennies la course à l'armement nucléaire en Iran  allaient tout simplement dire : "Très bien, dans ce cas nous allons tout arrêter".
La plus grande menace pour la paix pourrait être le processus de paix -  ou, pour être plus précis, l'illusion qu'il y en a un. Ce mirage devient  la raison du maintien du "momentum" imaginaire qui arrache des  concessions à Israël, le seule partie qui cède aux pressions des  États-Unis. Cependant, Israël y est de moins en moins sensible. Dans un  mois, l'histoire va se recycler quand le moratoire partiel de 10 mois de  constructions israéliennes en Cisjordanie expire. La reprise des  constructions - même ici, dans la capitale, qui n'était pas incluse dans  le moratoire - sera dénoncé par une autre fiction, celle de "la communauté internationale", comme une menace par une autre fiction, "le processus de paix".
Malgré le fait qu'aucun gouvernement israélien de n'importe quelle  couleur politique n'a jamais approuvé l'interdiction de construire dans  les quartiers juifs de Jérusalem-Est, où vit environ 40% population  juive de la capitale. Le ministre des Affaires stratégiques Moshe Yaalon, qui dit que "la guerre d'Indépendance n'est pas terminée" 62 ans après 1948, a déclaré au sujet d'une prolongation du moratoire: "Le  Premier ministre y est opposé. Il l'a dit clairement. La décision  prévoyait 10 mois . Le 27 septembre, nous allons immédiatement reprendre  les constructions" et "les pourparlers ne concernent pas Jérusalem".
Comme on pouvait s'y attendre, les responsables palestiniens exigent que  le moratoire soit prolongé comme préalable à leur participation  aux négociations directes avec Israël - prévues pour le 2 septembre -  au-delà du 27 septembre. Si cette demande aboutit, l'histoire restera  cyclique: "le processus de paix "sera soutenu en validant la  tactique palestinienne de rendre le simple fait de participer à des  négociations dépedant de concessions israéliennes concernant des  questions qui devraient être réglés par des négociations.
Excellent article à lire sans modération.
AM ISRAEL HAY
Allez donc visiter les autres sites anti-sémites. Lâ, vous rirez aux éclats à la lecture des posts d'illettrés, bourrés de non-sens, de fautes d'orthographe, d'une ignorance crasse, et que beaucoup lisent et apprécient, paraît-il...(il est vrai que "qui s'assemble se ressemble", et vice-versa).
AM ISRAEL HAY