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![]() La citation du jour
“Si [le Tsadiq] pense et imagine qu'il s'est déjà rapproché de D-ieu et qu'il connait la nature de D-ieu, ceci est un signe qu'il ne sait rien.” (Rabbi Na'hman de Breslev, Liqouté Moharan I, 63) Commentaire : Voici la différence fondamentale entre l'acquisition du savoir spirituel et de celui qui ne l'est pas. Si nous devons reconnaître que chaque année d'étude d'une matière spécifique (économie, médecine...) permet à ses étudiants d'augmenter leur savoir, il en va autrement dans le domaine spirituel. De fait, l'aspect principal de l'étude de la Tora est de dévoiler notre absence... de savoir véritable ! Ainsi, plus une personne étudie les voies de D-ieu, plus elle doit se rendre compte de la distance immense qui la sépare de la vérité. Cette humilité ne concerne pas seulement l'homme moyen. Rabbi Na'hman nous apprend que c'est même le Tsadiq (l'homme pieux) qui doit réaliser son éloignement du Divin. En l'absence de ce sentiment, une personne peut être certaine qu'elle ne se trouve par sur le chemin du rapprochement avec le Créateur. David-Yits'haq TRAUTMANN www.davidtrauttman.com 3 commentaires
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il décrit ce qu'il perçoit. La science elle-même a une histoire parce que l'homme modifie sa capacité à percevoir.
Certes; cette histoire de la science limite notre ignorance, mais elle ne constitue jamais une "connaissance"
parce que nous n'avons pas même l'idée que nous puissions arriver au bout de ce chemin et atteindre ce point: ça y est: nous savons; il n'y a pas d'au-delà de ce que nous savons: le savoir absolu; nous l'avons atteint !
Peut-on dire que la quête de Dieu, dans le judaïsme ne soit rien ? N'ait abouti à rien de l'ordre du savoir ?
Au contraire; je considère que ce postulat d'un savoir absolu inatteignable est aussi vrai et fécond dans la religion que dans la science. Socrate: "je ne sais qu'une chose; c'est que je ne sais rien !" fait fonctionner la philosophie. Je ne dirais pas que ce savoir que l'on ne sait pas d'une manière définitive; ne fasse pas fonctionner une quête du savoir. C'est pourquoi; il existe une immense différence entre les cultures qui enseignent qu'elles savent et celle qui enseignent ....
celui qui croit savoir, ne cherche pas.
Il y a donc une stérilité à savoir et une fécondité de l'ignorance; à condition de faire du savoir ; un but.
Le judaïsme a survécu d'une manière incompréhensible, en cherchant , sans support, ni critique, ni doigt de Dieu pour dire: "oui, tu as raison !" Vivre ne suffit pas ! Il faut chercher le sens de toute présence, événement,
Le judaïsme est une quête de sens, et l'humour est sans doute le style de celui qui sait qu'il cherche une chose qu'il ne trouvera pas. Le judaïsme est un style.
Sans la foi, l' homme reste désemparé et sans secours devant de nombreuses situations et épreuves qui pourraient briser ses forces et détruire sa vie.
Le désespoir et les crises proviennent d' un manque de foi.
Il vit sans HaChem béni soit-Il, sans providence divine, que D.nous en préserve.Mais celui qui vit avec la foi, prend plaisir à vivre, car sa vie est belle et bonne"
Qui sait tout? Le Créateur, l' essentiel, c'est la foi, et ne jamais désespérer! Le Jardin de la Foi.Rabbi Shalon Arush.