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Les fuites Wikileaks qui concernent Israël
Les fuites Wikileaks qui concernent Israël

Wikileaks : Les liens entre Téhéran et le Hezbollah

● L'Iran a utilisé des ambulances du Croissant Rouge pour acheminer armes et agents au Liban durant la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais, révèle lundi un câble diplomatique américain dévoilé par Wikileaks. Le câble de 2008, émanant de Dubaï, cite une source iranienne selon laquelle le Croissant Rouge iranien servait de couverture à des membres des gardiens de la Révolution, le corps idéologique d'élite des forces armées iraniennes, pour qu'ils infiltrent le Liban pendant le conflit. "Les véhicules du Croissant Rouge transportant du matériel médical servaient aussi à acheminer des chargements d'armes", peut-on lire dans le câble, publié sur le site de Wikileaks.

Wikileaks : Les liens entre Téhéran et le Hezbollah


● "DES MISSILES DANS DES AVIONS"  Des membres du Croissant Rouge iranien ont vu en Iran "des missiles dans des avions destinés au Liban, au moment de la livraison du matériel médical dans ces avions", selon la même source. L'avion "était, selon eux, à moitié plein avant l'arrivée des produits médicaux". Selon la source iranienne, le contrôle d'un hôpital du Croissant Rouge iranien au Liban a par ailleurs été transmis au Hezbollah à la demande du chef du mouvement chiite, Hassan Nasrallah.

● Israël et les Etats-Unis accusent régulièrement Téhéran de fournir des armes et un soutien financier au Hezbollah. Joint par l'AFP, un responsable du Hezbollah n'a pas pas commenté ce câble. La guerre opposant Israël au mouvement chiite libanais a fait 1 200 morts côté libanais, principalement des civils, et 160 dans le camp israélien, majoritairement des soldats.

Wikileaks : Observer l'Iran & ses méthodes d'intimidation

Les Etats-Unis ayant rompu leurs relations diplomatiques avec l'Iran en 1980, après la prise d'otages à l'ambassade américaine de Téhéran, la diplomatie de Washington doit s'appuyer, pour observer le régime, sur des contacts et des informations obtenus par ses ambassades ailleurs dans la région. Un réseau de "Iran Watchers", chargés de surveiller les événements en Iran, est ainsi révélé par la masse des télégrammes diplomatiques.

          ● Il ressort des documents du département d'Etat obtenus par Wikileaks et révélés par Le Monde que la complexité et l'opacité du régime iranien sont, pour les Américains, une énigme. Ils guettent le moindre indice. Par exemple, ces informations livrées en août 2009, par un contact dans une république d'Asie centrale. A l'époque, les remous politiques en Iran semblent à leur apogée, après la réélection contestée, en juin, du président Mahmoud Ahmadinejad.

          ● Le contact, un "homme d'affaires" non-iranien se rendant fréquemment à Téhéran, "a appris d'une des ses connaissances que [Ali Akbar] Rafsandjani [l'ancien président iranien, qui appuie alors en sous-main l'opposition] lui a confié que le Guide suprême Ali Khamenei a une leucémie en phase terminale et pourrait mourir dans quelques mois. En conséquence, Rafsandjani a décidé de cesser de défier Khamenei et se prépare à se faire désigner comme son successeur", relate un diplomate américain.

          ● "UNE DICTATURE TOTALE"    Le 18 novembre 2009, un télégramme, écrit par un diplomate américain en Israël, relate un entretien avec un représentant du Mossad. "Le Mossad a indiqué qu'aucune information ne suggère un changement dans l'état de santé de Khamenei, et que ceux qui l'entourent paraissent plus loyaux que jamais". Une description du régime est recueillie en septembre 2009, à Paris, par des diplomates interrogeant un Iranien travaillant à Téhéran pour une organisation internationale. "Il a décrit le pouvoir iranien comme 'une dictature totale' reposant sur une base 'triangulaire', composée par l'élite religieuse, les 'bazaaris' (marchands), et les 'paramilitaires' (Gardiens de la révolution et milices bassidji)." "Le Guide suprême", poursuit le compte-rendu américain, ne prend aucune décision sans consulter son fils, Mojtabah, qui a la réputation de 'diriger le bureau de son père'".

          ● La répression s'intensifie en Iran, et le régime n'hésite pas à agir contre l'opposition au-delà des frontières. Les documents américains en fournissent des exemples. En janvier 2010, un opposant iranien réfugié à Londres, et placé sous la protection des services britannique, raconte au "Iran Watcher" local comment il est traqué par des agents iraniens. L'un d'eux, connu pour avoir "tenté de recruter en Californie un tueur à gages pour assassiner un présentateur de télévision irano-américain", a attiré les soupçons de l'opposant. "Il prenait un grand nombre de photos, notamment de son véhicule et de son garage". Cet épisode, note le poste de Londres, "marque une nette escalade dans les tentatives du régime d'intimider des voix critiques à l'étranger".

 

Wikileaks : Israël pousse Washington à la fermeté

 

● Jérusalem, le 1er décembre 2009. Amos Gilad, directeur des affaires politico-militaires au ministère israélien de la défense, s'adresse à Ellen Tauscher, la sous-secrétaire d'Etat américaine. " Se penchant sur sa boule de cristal ", écrit le diplomate américain qui relate la scène, " Gilad dit qu'il n'est pas certain que l'Iran ait décidé de fabriquer une arme nucléaire, mais que l'Iran est "déterminé" à avoir l'option d'en construire une". La diplomatie du président Barack Obama, " l'engagement stratégique avec l'Iran, c'est une bonne idée ", poursuit M. Gilad, selon ce télégramme, "mais il est bien clair que cela ne marchera pas ".

● L'évaluation des intentions du régime iranien, ainsi que la façon de résoudre la crise nucléaire, qui dure depuis 2002, occupent une place importante dans les "mémos" de la diplomatie américaine obtenus par Wikileaks et étudiés par Le Monde.

● Les Israéliens semblent, pour leur part, appeler constamment l'administration Obama à durcir son approche.  On trouve, dans un télégramme américain daté du 18 novembre 2009, ces observations : " un représentant du Mossad affirme que Téhéran comprend qu'en réagissant positivement à l'engagement [américain], l'Iran peut continuer à " jouer la montre ". (…) Du point de vue du Mossad, l'Iran ne fera rien d'autre que d'utiliser des négociations pour gagner du temps. De telle sorte qu'en 2010-2011, l'Iran aura la capacité technologique de fabriquer une arme nucléaire. Réduisant ainsi la question de la militarisation [l'étape finale vers la bombe] à une décision politique ".

● " Le gouvernement israélien " ajoute un autre document américain, daté du même jour, "décrit l'année 2010 comme une année critique. Si les Iraniens continuent de protéger et consolider leurs sites nucléaires, il sera plus difficile de les viser et de les endommager ". Israël, est-il noté, attend que les Etats-Unis lui livrent des bombes GBU-28 capables de détruire des bunkers. Celles-ci seront fournies en mai 2010.

● "LES CINQ PILIERS DE LA STRATÉGIE ISRAÉLIENNE"   Washington envoie des émissaires pour tenter de calmer la nervosité israélienne. Robert Wexler, un influent élu démocrate du Congrès américain, rencontre, le 13 mai 2009, le chef des renseignements militaires israéliens, Amos Yadlin. " Wexler explique que le président américain pourra plus facilement convaincre l'opinion américaine de soutenir une action militaire si les efforts d'engagement échouent après avoir été tentés. (…) M. Yadlin répond qu'il n'est pas en train de conseiller aux Etats-Unis d'ouvrir un troisième front, mais il faut comprendre qu'Israël voit les choses autrement, et ne peut retirer l'option militaire de la table ", rapporte un " mémo " américain.

Retour en arrière, à l'époque Bush. En août 2007, le chef du Mossad, Meir Dagan, décrit " les cinq piliers de la stratégie israélienne " face à l'Iran. Il les énumère devant le sous-secrétaire d'Etat américain, Nicholas Burns. Un télégramme diplomatique américain les résume ainsi : " A) L'approche politique (Dagan salue les efforts pour transférer le dossier iranien au Conseil de sécurité de l'ONU, mais il dit que cette approche ne résoudra pas la crise) B) Des mesures clandestines (Dagan et le sous-secrétaire décident de ne pas évoquer cette approche en large comité) C) La contre prolifération (Dagan souligne le besoin d'empêcher l'Iran d'acquérir du savoir-faire et de la technologie. Il faut faire plus dans ce domaine) D) Des sanctions (Dagan dit que c'est dans ce domaine qu'ont été enregistrés les plus grands succès. Trois banques iraniennes sont sur le point de s'effondrer) (…) E) Forcer un changement de régime (Dagan dit qu'il faudrait faire davantage pour fomenter un changement de régime en Iran, si possible avec le soutien de mouvements étudiants démocrates et de groupes ethniques, Azéris, Kurdes, Baloutches, opposés au régime en place) ".

● L'attitude russe sur le dossier iranien est, d'après des Israéliens, " un mystère ", note un télégramme américain daté de novembre 2009, près d'un an avant que le Kremlin renonce à livrer à l'Iran des missiles anti-aériens S-300. Les efforts pour rallier la Russie à la diplomatie occidentale sur l'Iran constituent un souci constant des Israéliens, qui en discutent avec l'administration Obama. En coulisses, les tractations vont bon train. Devant Ellen Tauscher, le 1er décembre 2009, Amos Gilad, "a expliqué que Moscou a demandé des livraisons de drones israéliens sophistiqués en échange de l'annulation de la vente des S-300 à Téhéran ", écrit un diplomate. " Gilad a dit que les Russes reconnaissaient leur retard technologique sur les drones, et qu'ils sont prêts à payer un milliard de dollars pour la technologie israélienne sur ces appareils. Il a répété qu'Israël ne fournirait pas sa technologie la plus récente, expliquant qu'elle se retrouverait probablement entre les mains des Chinois ".

● Le même jour, toujours devant cette responsable américaine, le directeur général du ministère israélien des affaires étrangères, Yossi Gal, " affirme que " le calendrier est essentiel ", et " le temps est venu de mettre en œuvre des sanctions paralysantes " contre l'Iran, note un télégramme diplomatique. " Gal a comparé la nécessité de sanctions renforcées à une prescription d'antibiotiques par un médecin – il faut prendre tout le traitement pendant toute sa durée, sinon les médicaments n'agiront pas ". A partir de juillet 2010, sur décision de Barack Obama, les sanctions américaines contre l'Iran franchiront de nouveaux paliers.

 

Wikileaks : La peur des pays arabes face à l'Iran

● "On ne peut pas faire confiance aux Iraniens", observe le roi d'Arabie saoudite, Abdallah bin Abdelaziz, en mars 2009, devant le conseiller de la Maison Blanche pour l'antiterrorisme, John Brennan. "L'objectif de l'Iran est de causer des problèmes", l'Iran est "aventurier dans un sens négatif", "que Dieu nous préserve de leurs péchés", poursuit-il, selon un compte-rendu américain obtenu par Wikileaks et examiné par Le Monde.

● Des diplomates américains rapportent d'autres propos du roi Abdallah, invitant à "couper la tête du serpent", auquel il compare l'Iran. Parmi les documents obtenus par Wikileaks et révélés par Le Monde, un télégramme daté du 11 février 2010 souligne que "le roi saoudien a dit au général [américain] [James] Jones que si l'Iran parvenait à développer des armes nucléaires, tout le monde, dans la région, ferait de même".

● "Ce programme doit être stoppé", insiste pour sa part le roi de Bahreïn, Hamad Al-Khalifa, à propos du dossier nucléaire iranien, le 1er novembre 2009, en recevant le général David Petraeus, alors commandant en chef du Centcom, qui a en charge la région. "Le danger de le laisser se poursuivre est supérieur à celui de le stopper".

"MBZ", DANS LES TÉLÉGRAMMES AMÉRICAINS     Cette inquiétude arabe n'a cessé de grandir au rythme du programme nucléaire de la République islamique. Cela vaut tout particulièrement pour les riverains du Golfe dont certains ont pu avoir, ou ont encore, des contentieux territoriaux avec l'Iran, qu'il s'agisse de Bahreïn, revendiqué par le passé par l'Iran, ou bien des Emirats arabes unis, qui contestent la souveraineté de l'Iran sur trois îles situées dans le détroit d'Ormuz. Les pays arabes redoutent à la fois l'ambition décuplée que donnerait à Téhéran le statut de puissance nucléaire et la riposte que susciterait toute initiative militaire destinée à entraver ce projet. De nombreux documents font état de leur souci d'acquérir des armements américains. Les télégrammes diplomatiques américains attestent de ce climat général avec cependant quelques nuances, car tous les émirats de la région n'entretiennent pas les mêmes relations avec leur puissant voisin.

● Mohammed bin Zayed, le prince héritier d'Abou Dhabi, pilier de la Fédération des Emirats arabes unis, est plus déterminé. Lorsque le chef des états-majors américains, l'amiral Mullen,  fait part au  prince ("MbZ", dans les télégrammes américains) de son doute sur l'efficacité d'opérations seulement aériennes contre les sites iraniens, il s'exclame: "il faudrait alors des troupes au sol". "MbZ", écrit un diplomate, le 9 février 2010, "considère que la logique de guerre domine la région, et cette lecture explique sa quasi-obsession de réformer les forces armées" de l'émirat.

● Le 14 février 2010, l'émir du Qatar, qui partage un champ gazier stratégique avec l'Iran, adresse un conseil au sénateur américain John Kerry. "En se basant sur 30 années d'expérience avec les Iraniens, l'émir conclut la réunion en disant qu'il ne faut croire qu'un mot sur cent qu'ils prononcent", note un document américain.  "Ils nous mentent, et nous leur mentons" : c'est ainsi que le premier ministre du Qatar, Hamad bin Jassim Al-Thani, décrit la relation entre son pays et l'Iran, lors d'un entretien avec le vice secrétaire américain à l'énergie, Daniel Poneman, le 10 décembre 2009.   "NE CROYEZ PAS UN SEUL MOT QU'ILS PRONONCENT"    Le 13 février 2010, le premier ministre du Qatar reçoit à son tour John Kerry. Il "affirme que Mahmoud Ahmadinejad [le président iranien] lui a dit : "nous avons battu les Américains en Irak, la bataille final sera livrée en Iran", relate un document américain.

● Le président de l'Egypte, Hosni Moubarak, "éprouve une haine viscérale pour la République islamique", écrit un diplomate basé au Caire, en février 2009, "il les traite de 'menteurs'", et prévient : "ne croyez pas un seul mot qu'ils prononcent". Le 21 avril 2009, devant l'amiral Mullen, le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleyman, constate que l'Iran "est très actif en Egypte", "l'Iran doit 'payer un prix' pour ses actions", retranscrit un diplomate.

● En Jordanie, souligne un télégramme américain, en avril 2009, "la métaphore la plus couramment utilisée par des officiels en parlant de l'Iran est celle d'une pieuvre étendant ses tentacules", qui doivent être "coupées". Le président de la Chambre haute du Parlement, Zeid Rifai, "prédit que le dialogue avec l'Iran ne mènera nulle part", dit un document, qui le cite ainsi: "bombardez l'Iran ou vivez avec un Iran nucléaire, les sanctions, les carottes, les incitations, n'ont pas d'importance".

Cette obsession de la menace iranienne partagée par la quasi-totalité des pays de la région qui ont en outre officiellement sous-traité leur sécurité aux Etats-Unis depuis l'invasion de l'Irak par Saddam Hussein, en 1990, se combine avec une autre crainte, exprimée explicitement par les responsables jordaniens, celle d'un rapprochement historique américano-iranien qui rabibocherait Téhéran et Washington aux dépens de ses alliés arabes. La demande du prince héritier d'Abou Dhabi que le Conseil de coopération du Golfe (CCG) soit associé aux tentatives de négociations avec l'Iran traduit à sa manière le sentiment inconfortable d'être le spectateur d'une pièce qui s'écrit ailleurs.

 

Wikileaks : pour Paris, le régime iranien est "fasciste"

 

● "La pointe du glaive" : c'est l'expression que retient l'ambassade des Etats-Unis à Paris, en novembre 2009, pour décrire l'intransigeance de l'Elysée sur le dossier nucléaire iranien.

● "Des responsables français de haut rang ont suggéré que la ligne dure de Sarkozy pouvait se révéler utile en tant que 'pointe du glaive' pour faire face au défi iranien", relève un mémo figurant dans les documents obtenus par Wikileaks et révélés par Le Monde.

● Les télégrammes américains montrent à quel point la diplomatie française a insisté très tôt sur le renforcement des sanctions contre Téhéran. Y compris celles prises à titre national, allant au-delà des mesures décidées à l'ONU ou au sein de l'Union européenne. Paris presse aussi l'administration Obama d'exprimer plus de soutiens pour l'opposition iranienne, que le pouvoir réprime violemment.

● Le régime iranien est "fasciste", commente, en septembre 2009, Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy.

Les motivations de M. Sarkozy sont décortiquées par les diplomates américains : "Une croyance ferme en la non-prolifération (pour préserver la dissuasion nucléaire de la France), une préoccupation réelle s'agissant de la menace pour Israël, et une colère personnelle liée à la façon dont l'Iran a essayé de manipuler la France, y compris en détenant la Française Clotilde Reiss", énumère l'ambassade à Paris.

Yerouchalmi
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