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![]() Le parc national de Tsippori 
Le parc national de Tsippori (Sepphoris en grec) se situe à côté du Moshav Tsippori. Pour s’y rendre, empruntez la route 79 qui se trouve entre le carrefour HaMovil et Nazareth. Le Moshav se trouve à 4 km à l’est du carrefour HaMovil. Une fois arrivé au Moshav, suivez les panneaux vous indiquant la direction à prendre jusqu’aux sites archéologiques. Selon le Talmud de Babylone (Meguila 6), la ville de Tsippori a été baptisée ainsi suite à son sommet de montagne rappelant la forme d’un oiseau («tsippor» signifie oiseau en hébreu). Située à une altitude de 115 mètres seulement, cette cité antique domine Beit Nétofa, vallée de Basse Galilée, fertile et riche en sources d'eau. Grâce à son emplacement stratégique et à son paysage pastoral, le site bénéficie d’une vue magnifique.   Tsippori est mentionnée pour la première fois par l'historien juif Flavius Josèphe lors de la description qu’il fit du règne du roi hasmonéen Alexandre Jannaeus. Tsippori devint plus tard la capitale administrative de la Galilée. En 38 avant l’ère chrétienne, lors d’une tempête de neige exceptionnelle, le roi Hérode s’empara de Tsippori sans combat et c’est là qu’il emmagasina ses stocks d’armes. A la mort d’Hérode en l’an 4 de notre ère, le peuple se révolta (mutinerie connue sous le nom de la Guerre de Varus). Les soldats sous les ordres du général romain Varus finirent par s’emparer de Tsippori. « Il s'empara de Sepphoris, y mit le feu et vendit les habitants comme esclaves» (Bellum Judaicum 2:68). Certains historiens affirment que cet épisode a beaucoup marqué les habitants de Tsippori, ce qui explique pourquoi la cité ne se joignit pas à la révolte juive contre les romains.  La ville fut reconstruite quelques années plus tard par Hérode Antipas, fils d'Hérode qui hérita de la région de la Galilée. La ville fut si bien restaurée avec ses villas décorées de fresques et de mosaïques que Flavius Josèphe la qualifia de la « parure de la Galilée ». C’est à côté de Tsippori, à Nazareth, que s’installèrent l’artisan Joseph et sa famille (Matthieu 2:21-3), considérant la reconstruction de la cité comme un projet qui pourrait lui donner du travail pendant de nombreuses années.                                         Lorsque le célèbre rabbin Yéhouda HaNassi quitta Bet She’an pour Tsippori, le Sanhédrin (assemblée constituée de 71 membres, qui servait à la fois de conseil judiciaire et de cour suprême) le suivi. C’est à Tsippori en 220 de notre ère que le rabbin Yéhouda HaNassi acheva la Michna (ensemble de textes écrits en hébreu correspondant à une compilation de la loi orale juive) en collaboration avec les sages éminents qui vivaient dans cette cité. Ces érudits participèrent également à l’écriture du Talmud de Jérusalem, terminé au IVème siècle.   Ce n’est qu’au début du IVème siècle qu’apparut une présence chrétienne à Tsippori, lorsque que Joseph de Tibériade, judéo-chrétien du IVème siècle, demanda à l’empereur Constantin (306-337) l’autorisation de construire une église. Yonit MOZES 
	
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