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![]() La femme a besoin d’empathie, l’homme d'écoute
« Je suis si fatiguée. J’ai un tas de choses à faire. Parfois, j’ai l’impression que je ne pourrai pas supporter toute cette charge. Amener les enfants chez le dentiste, la lessive, la cuisine et le travail à l’extérieur. J’ai bien peur de ne pouvoir assumer toutes ces tâches. » C’est ainsi que ‘Haya se plaignait auprès de son mari. Son mari se sentit mal à l’aise et dit : « Malgré ma bonne volonté, il y a certaines choses pour lesquelles je ne peux pas t’aider. Le dentiste, par exemple, reçoit seulement pendant les heures où j’étudie au Collel. De manière générale, quand veux-tu que je t’aide, entre onze heures et minuit ? Peut-être pendant la pause ? » Cette situation ne lui convenait pas. Il se demanda : « Pourquoi ne se sent-elle pas bien avec moi ? Pourquoi sa vie est-elle si dure ? En quoi me suis-je trompé ? Peut-être que je ne lui donne pas suffisamment la sensation que je suis à ses côtés ? Je ne la cajole pas assez ? Peut-être ne suis-je pas un bon mari ? » Aujourd’hui, il revient, et de nouveau, la litanie des plaintes recommence. Son cœur se serre. Cette fois-ci, il exprime son inquiétude à haute voix. Ces paroles le fortifient. Elles l’incitent à révéler tout ce qu’il y a de meilleur en lui. La nature de la femme est de faire participer et, de ce fait, elle ressent un besoin profond de partager avec son mari ses sentiments et ses émotions sans tenir compte du fait que la nature de son mari se situe complètement à l’opposé de la sienne. Le nom de l’homme (adam) provient, entre autres, de son essence intime qui est le silence. Ainsi, afin de pouvoir vivre en harmonie, nous devons comprendre et accepter les différences qui existent entre nous. Parmi ces différences figure le fait que la femme a tendance à « donner son avis » ce qui consiste à expliquer combien elle est fatiguée, combien la journée a été dure, car elle a besoin que l’on s’identifie à elle, qu’on la comprenne et que l’on soit conscient des efforts qu’elle a fournis et des épreuves qu’elle a passées, alors que son mari se tait et cherche les solutions efficaces qui puissent l’extirper de la situation dans laquelle elle se trouve. À ce stade, j’ajouterai qu’il n’est pas question de chercher à interpréter et à aider notre conjoint à travers le prisme de notre cerveau et notre vision personnelle, car il importe peu que nous ayons raison ; l’autre ne le verra pas, car son cerveau, qui est le contraire du nôtre, lui montre une image totalement différente. Comme nous l’avons dit, la femme ressent le besoin de partager ses difficultés avec son mari, mais celui-ci, en général, considère cela comme une demi-critique adressée à son encontre. Il se sent coupable du fait qu’elle n’ait pas le moral et a profondément besoin d’entendre qu’elle se sent bien avec lui. En étant mis au courant de ses difficultés et de son désarroi, il est persuadé qu’elle n’est pas bien avec lui, et cette mauvaise sensation s’installe dans son cœur. Il pense à sa promesse inscrite dans la Kétouba de satisfaire sa femme aussi bien du point de vue matériel que du point de vue émotionnel et, lorsqu’elle se plaint, il a l’impression de ne pas tenir son engagement. La raison est que chez lui, la parole est considérée comme quelque chose de réfléchi dont le but est d’apporter un changement : il prononce des mots, car il pense qu’il faut agir et non dans le but de faire participer le conjoint à ses sensations. C’est la raison pour laquelle lorsque la femme partage avec lui ses difficultés, il est d’avis qu’elle attend de lui qu’il agisse afin de résoudre le problème, et il a l’impression qu’elle le rend responsable de ses difficultés. Suggérez à votre mari que s’il vous écoute et réagit avec la phrase suivante : « Je vois tu as passé aujourd’hui une journée vraiment difficile », ces mots auront un effet magique. Et même si, malgré ces paroles, vous continuez à vous répandre en lamentations, il suffit qu’il dise cette phrase : « C’est sûr que tu as eu une dure journée aujourd’hui » pour que vous vous calmiez, ou encore : « Je comprends que ce n’était pas agréable », « Je vois que tu as fait face à des problèmes difficiles » ou des phrases d’encouragement telles que : « Je vois que tu as nettoyé la maison et j'apprécie beaucoup », etc. Au début, ce mode de comportement semblera peut-être forcé et artificiel, mais ensuite, ils s’y habitueront et le trouveront naturel. Dites-lui que s’il peut s’exprimer ainsi, cela vous aidera beaucoup. Alors seulement, faites-lui part de vos problèmes afin qu’il n’entende pas une litanie sans fin de plaintes. « Vous avez le droit » également de lui raconter des choses positives et réjouissantes et il n’y pas de « Mitsva » de le charger de tous les fardeaux qui pèsent sur votre cœur. De même, il est très important d’attendre au moins quelques minutes après son retour à la maison avant de se décharger. Lorsqu’il vous parle de ses soucis, comprenez que parfois, il n’attend pas seulement de l’empathie, mais précisément de l’écoute ou un bon conseil. Torah Box L'association de diffusion de la Torah dans le monde francophone www.torah-box.com Ajouter votre commentaire !
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