310 125 étudiants israéliens prennent cette semaine le chemin d’un des 65 établissements d’enseignement supérieur: la majorité d’entre eux travaille.

L’étudiant israélien de 2014 travaillera davantage, mais il aura aussi besoin de l’aide accrue de ses parents : ceux-ci accordent à leur enfant étudiant la somme moyenne de 16.497 shekels par an (3.500 euros) pour l’aider à boucler son budget.

DES SALAIRES BAS

Durant l’année scolaire 2014 – 2015, un étudiant israélien travaillera en moyenne 80 heures par mois ; ce sont quatre heures de plus que la moyenne mensuelle de travail relevée l’année précédente.

Selon l’Union des Étudiants israéliens, 80% des étudiants travaillent parallèlement à leurs études : 65% travaillent toute l’année et 15% d’entre eux travaillent uniquement durant les vacances universitaires.

En 2014, le salaire moyen de l’étudiant se monte à 3.191 shekels par mois (660 euros). La majorité d’entre eux (45%) gagnent moins de 2.000 shekels par mois, 41% d’entre eux gagnent entre 2.001 et 5.000 shekels par mois et seulement 14% des étudiants gagnent plus de 5.000 shekels par mois.

DES DÉPENSES MONTANTES

Selon l’enquête réalisée par l’Union des Étudiants israéliens, un étudiant en université a besoin de 5.828 shekels par mois pour subvenir à ces besoins. Autrement dit, il manque 2.637 shekels par mois à l’étudiant israélien pour boucler son budget.

Les dépenses principales sont consacrées au loyer d’un logement (1.705 shekels par mois), à l’alimentation (765 shekels), et aux transports (554 shekels). Les frais d’inscription à l’université sont de 13.253 shekels par an en moyenne, auxquels s’ajoutent 1.272 shekels par an en fournitures diverses.

LES UNIVERSITÉS MOINS CHÈRES

En 2014, 310.125 étudiants sont inscrits dans l’un des 65 établissement d’enseignement supérieur : 7 Universités, 36 Collèges universitaires et 21 Ecoles supérieures d’Education, et une Université ouverte.

Dans les collèges d’enseignement supérieur qui ne sont pas des universités, les frais d’inscription sont environ trois fois plus élevés qu’à l’université. Or les chiffres officiels indiquent une tendance à la baisse des étudiants inscrits en licence dans une université, alors que l’effectif des instituts et collèges montent en flèche.

Jacques Bendelac (Jérusalem)