Le Secrétaire d’État John Kerry est à sa n-ième bourde, faisant un lien bizarre entre la naissance de l’État islamique et l’absence d’accord entre Israël et les Arabes palestiniens. Ceci étant, l’administration Obama est à son plus bas niveau auprès de l’opinion publique américaine, de même que de nombreuses institutions gouvernementales, en dehors du FBI. Et certains spécialistes commencent même à se demander si Obama n’a fait une carrière politique que pour « détruire Israël ».

Obama serait un admirateur de l’Iran, négociant en secret avec ce pays. Pourquoi ? Les uns rappelleront la possible affiliation d’Obama à l’Islam, les autres affirment, preuves à l’appui, qu’un des frères d’Obama est un jihadiste bien connu… Mais il faut savoir que de nombreux ministres ont été formés aux États-Unis et ont un diplôme universitaire américain. Ils entretiennent donc d’excellentes relations avec les anciens élèves de leurs universités, et le système de liens entre anciens élèves fonctionne à merveille aux États-Unis.

Obama a adouci son offre à l’Iran en déclarant qu’il pourrait accepter que Téhéran exploite 4000 centrifugeuses supplémentaires, en plus des 1300 précédentes, soit 3 fois plus de centrifugeuses. Les négociations ne seraient qu’un stratagème pour paralyser l’action israélienne et les protestations juives américaines, jouant sur le temps, afin de permettre à l’Iran d’accéder à la bombe. Obama est déterminé à laisser l’Iran devenir un protagoniste nucléaire au Moyen Orient.

Lors de l’opération « Falaise imprenable » (Tsouk Eytan), Obama s’est révélé comme un ennemi d’Israël. Par divers moyens « administratifs » habiles, il a empêché le transfert d’information par le FBI à Israël, lorsque ce pays recherchait la position du soldat disparu Oron Shaoul. Il a empêché de la même manière la livraison à temps du missile de précision air-sol Hellfire, qui n’est parvenu qu’en septembre. Il a favorisé la décision de la FAA d’interdire l’atterrissage d’avions américains à l’aéroport Ben Gourion …

En 50 jours de conflit avec le Hamas, Israël a lancé 5500 tirs aériens de précision contre des objectifs terroristes. En plus de 80 jours , les États-Unis n’ont lancé que 400 frappes contre l’État Islamique, en Irak et en Syrie, sans modifier sensiblement la situation sur le terrain. Pourquoi ? Des experts répondent dans ce document en anglais The Iran Project. Iran and its Neighbors. Regional Implications for US Policy of a Nuclear Agreement

En résumé, la stratégie sous-tendue c’est que si l’État Islamique continue de progresser, l’Iran et Israël se trouveraient devant un ennemi commun. L’Amérique pourrait alors faire pression sur Israël pour obtenir des concessions aussi bien pour un accord avec les Arabes palestiniens qu’un accord sur le nucléaire iranien. Quant à l’Iran, l’Amérique pourrait l’entrainer dans le conflit contre l’EI, de même qu’Assad en Syrie.

Nous sommes devant l’ego d’Obama qui veut terminer son mandat avec deux  accords au Moyen Orient !

Même si des accords boiteux renforcent l’axe chiite et affaiblissent sérieusement l’état d’Israël.

par Albert Soued pour -Tel-Avivre -