English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV
Nouveau record pour la high-tech israélienne
Nouveau record pour la high-tech israélienne
En 2014, les cessions et introductions de start-up israéliennes ont atteint 15 milliards de dollars.
Ces sociétés changent toujours très rapidement de mains.

L’économie israélienne a beau présenter quelques signes de ralentissement, le dynamisme de son secteur des hautes technologies est intact. Selon une étude publiée voilà quelques jours par PwC (couvrant la high-tech et, dans une moindre mesure, les sciences de la vie ainsi que les « clean tech »), l’année 2014 a été synonyme de nouveau record de transactions pour les start-up de l’Etat hébreu qui ont été introduites en Bourse ou vendues pour un montant total de 15 milliards de dollars (12,5 milliards d’euros), soit le double du montant enregistré en 2013.

Cinquante-deux rachats

Sur le front boursier, 18 jeunes pousses israéliennes ont levé près de 10 milliards de dollars en s’introduisant pour la plupart au Nasdaq (12) mais aussi sur l’AIM (5), contre un montant total de seulement 1,2 milliard de dollars en 2013. La société Mobileye, qui développe des systèmes d’assistance à la conduite de véhicules, a ainsi levé 890 millions de dollars lors de son entrée au New York Stock Exchange, en août. Soit la plus importante introduction jamais réalisée par une start-up israélienne.

Sur le front des rachats, pas moins de 52 jeunes pousses ont été cédées pour 5 milliards de dollars, contre 6,45 milliards en 2013 (39 opérations). Dans le Top 5 des transactions figurent la vente de la société de téléphonie et de messagerie Viber au géant japonais du commerce en ligne Rakuten pour 900 millions de dollars, ou encore le rachat du service de paiement de factures Check pour 360 millions de dollars par l’éditeur américain Intuit, le concepteur du logiciel de fiscalité TurboTax. Le montant moyen des cessions est toutefois passé de 165 millions de dollars en 2013, à 97 millions l’an passé.

Maturité croissante

Pour le bureau de Tel-Aviv de PricewaterhouseCoopers, ces chiffres illustrent dans l’ensemble un changement de vision de la part des start-up israéliennes, qui préfèrent désormais entrer en Bourse plutôt que de se faire racheter. « On observe une maturité croissante du secteur high-tech israélien et des investisseurs qui le financent, a pointé Rubi Suliman, directeur du département high-tech de PwC Israel. Ces mêmes entrepreneurs qui, dans le passé, s’empressaient de se faire racheter vont maintenant au bout de leur investissement et construisent de solides entreprises. »

Pour autant, à en croire les données de Dow Jones VentureSource, les start-up israéliennes n’en ont pas fini avec ce trait culturel. Non seulement elles changent de mains plus rapidement que leurs homologues européennes, mais cet intervalle s’est encore raccourci au cours de ces cinq dernières années. C’est ainsi que le délai moyen entre la première levée de fonds et la cession d’une participation majoritaire est de 3,95 années pour une jeune pousse de la « Silicon Wadi », contre 6,6 années au Royaume-Uni. Un délai qui s’établissait en Israël à 8,59 années en 2009.

Nathalie Hamou, Les Echos Correspondante à Tel-Aviv
Les Echos.fr
http://www.lesechos.fr
Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 30 minutes