Le nouveau gouvernement aura droit aux 100 jours de grâce: il bénéficiera d’une bonne situation macroéconomique pour lancer des réformes fondamentales.

Après une campagne électorale agitée, le gouvernement qui sortira du scrutin d’hier, devra se mettre rapidement à la tâche. L’héritage économique laissé par le gouvernement précédent est constitué de plusieurs succès, mais aussi de nombreux échecs qu’il va falloir corriger.

Voici les chiffres de l’économie israélienne que la nouvelle coalition gouvernementale devra avoir en mémoire avant de lancer son nouveau programme économique et social.

POPULATION : le futur gouvernement devra satisfaire 8.309.400 Israéliens recensés au début 2015.

CROISSANCE : le PIB israélien a augmenté de 2,8% en 2014, après une croissance de 3,2% en 2013.

ÉPARGNE : en 2014, les Israéliens ont épargné 10% de leur revenu net, soit le même niveau qu’en 2013.

INVESTISSEMENT : en 2014, les investissement ont reculé de 2,5% après une hausse de 1,1% en 2013.

EXPORTATIONS : en 2014, Israël a exporté vers l’étranger des marchandises pour un montant des 57,7 milliards de dollars (+ 1,4% en un an).

IMPORTATIONS : en 2014, Israël a importé de l’étranger des marchandises pour un montant de 71,5 milliards de dollars (+ 0,5% en un an).

SALAIRE MOYEN : en 2014, le salaire moyen s’est élevé à 9.398 shekels (1.980 euros), soit 2% de mieux en un an.

SALAIRE MINIMUM : le salaire minimum est aujourd’hui de 4.300 shekels ; il sera relevé é 4.650 shekels le 1er avril prochain (soit 1.000 euros).

CHÔMAGE : Israël comptait 218.000 chômeurs à la fin 2014, soit un taux de chômage de 5,7% ; c’est un des taux les plus faibles jamais observé en Israël.

PAUVRETÉ : Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté était de 1,7 million en 2013 soit 21,8% de la population israélienne.  Le rapport sur la pauvreté publié par Eli Elalouf en 2014  parle de 2 500 000 personnes !!!

INFLATION : l’indice des prix à la consommation a baissé de 0,2% en 2014, conduisant l’économie israélienne dans une période de déflation.

IMMOBILIER : entre 2008 et 2013, les prix de l’immobilier ont bondi de 55% et les prix à la location de 30%.

CONSTRUCTION : 43.620 logements ont été mis en chantier en 2014, soit 8% de moins que l’année précédente.

BANQUES : les quatre grandes banques israéliennes ont affiché un profit net de 5 milliards de shekels en 2014 (un peu plus d’un milliard d’euros).

DÉFICIT PUBLIC : le déficit public a été contenu à 2,8% du PIB en 2014, soit en dessous du déficit prévisionnel de 3%.

DETTE PUBLIQUE : la dette publique d’Israël continue de baisser ; elle est retombée à 68% du PIB en 2014 (contre 92% en 2004).

RÉSERVES EN DEVISES : au début 2015, la Banque centrale disposait de réserves en devises pour un montant de 85 milliards de dollars.

TAUX D’INTÉRÊT : la Banque centrale d’Israël a abaissé le taux d’intérêt directeur à 0,1% à partir du 1er mars 2015.

TAUX DE CHANGE : le cours moyen du dollar a été de 3,58 shekels en 2014 (inférieur de 0,9% à son cours de 2013) alors que l’euro a été côté au cours moyen de 4,75 shekels (inférieur de 1% à 2013).

Jacques Bendelac (Jérusalem)