English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV
Pourquoi en Israël les riches votent à gauche et les pauvres à droite
Pourquoi en Israël les riches votent à gauche et les pauvres à droite

Le mystère reste entier à Tel Aviv: le quartier huppé de Ramat Aviv a voté à gauche alors que les pauvres d’Hatikva ont voté à droite.

Les observateurs de la politique israélienne cherchent à expliquer ce paradoxe électoral : depuis plus de trente ans, les Israéliens les plus pauvres votent pour le Likoud et les partis de la droite ; en revanche, les Israéliens des classes moyennes et supérieures votent, de plus en plus, pour les partis de la gauche ou du centre-gauche israéliens.

UN CHOIX CULTUREL

L’exemple de Tel Aviv n’est pas le seul : De Sdérot à Yerouham, d’Ashkelon à Ashdod, de Tibériade à Kiriat Shemona, entre 30 et 40% des électeurs ont donné leur voix au Likoud le 17 mars dernier. La situation socio-économique des habitants de ces localités est pourtant inférieure à la moyenne nationale. À Jérusalem aussi, les habitants du quartier défavorisé de Katamon ont voté majoritairement à droite, alors que les Israéliens plus riches du quartier d’Ein Karem ont donné leurs voix à la gauche.

La première explication avancée est que pour les familles les plus défavorisées, le choix du parti politique est d’abord culturel : « on ne change pas de parti politique tout comme on ne change pas d’équipe de football » a expliqué l’avocat Youval Albashan sur le site Ynet. L’universitaire, qui analyse depuis longtemps les clivages sociaux en Israël, poursuit son explication : « Changer de parti politique, c’est aussi perdre un bout de son identité, d’où la difficulté de quitter le Likoud ou de quitter Meretz ».

Les seuls politiciens qui ont su utiliser la « fibre culturelle » sont ceux de la droite, et du Likoud en particulier. C’est le message qu’a transmis Benyamin Netanyahou en mettant en garde contre le danger potentiel que représenterait le vote des Arabes israéliens : « Parmi les couches défavorisées, l’identité juive est une des principales préoccupations et la gauche n’a pas su se rattacher au sentiment juif ».

UN CHOIX ETHNIQUE

Autre explication du paradoxe électoral israélien : la base sociale des partis politiques en Israël serait ethnique. Le professeur Sammy Smooha de l’Université de Haïfa estime que « l’Union sioniste est la continuation du parti Travailliste dont la majorité des électeurs sont des Ashkénazes de la classe moyenne et supérieure, tout comme les électeurs de Yaïr Lapide au centre ».

À l’opposé, explique le sociologue Smooha, « la droite bénéficie d’une majorité orientale ; il s’agit des couches défavorisées qui habitent à la périphérie géographique du pays, tout comme à la périphérie des grandes villes ».

Ce facteur « ethnique » expliquerait que le parti de Moshe Kahlon ait obtenu la majorité de ses mandats d’électeurs orientaux issus de couches défavorisées qui ont voté précédemment pour le Likoud : « ils savent que la conception du monde de Kahlon est à droite et que celui-ci les aidera aussi sur le plan socio-économique » ajoute Sammy Smooha. Et de conclure : « les sépharades des villes de développement se souviennent des années cinquante et ils gardent rancœur à la gauche ».

UN CHOIX IDENTITAIRE

Reste le reflexe identitaire que le sociologue Smooha avance aussi comme explication : « En Israël, il existe une identité juive et une identité israélienne : l’identité des Juifs originaires des communautés orientales est surtout juive, religieuse et traditionnelle, alors que l’identité israélienne est plus présente parmi les électeurs de la gauche ».

Que reste-t-il de la place des enjeux économiques et sociaux qui ont été mis en exergue par les formations de la gauche aux dernières législatives ? Elle se réduit à une peau de chagrin. La gauche n’a pas réussi à convaincre les électeurs israéliens de la nécessité d’un changement de politique économique ; la droite, en revanche, a été plus convaincante en mettant l’accent sur les enjeux sécuritaires et existentiels.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israel Valley
http://www.israelvalley.com/
3 commentaires
avant l seconde guerre mondiale ( je suis née à paris )je n'avais jamais entendu les appeelations juifs
askénaze s et les autres ......nous nous fréquantions tous .nous étions juifs ..b.b.j.
Envoyé par Berthe_002 - le Jeudi 26 Mars 2015 à 10:11
je rajoute à mon dernier commentaire ;nous allions à l'école laique ; nous étions toutes les élèves de l'école
amies sans aucun problèmes .nous étions très respectueuses des enseignantes et bonnes élèves dans l'ensemvle .nous savions lire et écrire avant l'entrée au collège où lycée .mes parents venaient de pologne . celà ne changeait rien à notre éducation française ;merci la france pour cette éducation . .b.b.j.
Envoyé par Berthe_002 - le Jeudi 26 Mars 2015 à 10:32
Le compte de ce membre a été suspendu.
Envoyé par Noam_003 - le Vendredi 27 Mars 2015 à 14:50
Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 51 minutes