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Le fabuleux destin de St Pierre zatsal...
Le fabuleux destin de St Pierre zatsal...

Nous sommes aux premiers siècles de la future ère chrétienne. Une secte fraichement créée par les disciples d’un certain Jésus de Nazareth met le peuple juif dans une situation désastreuse et oblige les Sages d’Israël à lancer la plus grande supercherie de l’histoire de l’humanité : un agent double infiltrera la secte afin d’en éloigner les membres des Juifs et de la Torah, protégeant ainsi Israël d’une destruction physique et spirituelle.

Voici la fabuleuse histoire de Simon Kippa, celui qui inventa… le christianisme !
 
A cette époque-là, le conflit entre les nazaréens et les juifs s'amplifia, jusqu’à se transformer en une véritable haine. Chaque fois qu’un nazaréen voyait un juif, il le tuait. Cette situation tragique perdura pendant 30 ans. Les nazaréens se réunissaient par milliers pour empêcher le peuple de monter à Jérusalem pendant les fêtes, ce fut une période d'affliction qu'Israël n'avait pas connue depuis le veau d'or ; le peuple se trouvait désemparé. La secte des nazaréens se renforça et se propagea, 12 hommes se dispersèrent sur 12 royaumes, ils prédirent des prophéties et ils pervertirent Israël avec eux. Ils devinrent populaires et propagèrent la foi en Jésus en se désignant comme ses envoyés, ils entraînèrent ainsi avec eux de nombreux Juifs. Les sages virent ce malheur et furent cruellement affectés, chacun se lamentant :
 
« Malheur à nous, parce que nous avons péché ! Car de nos jours un malheur que nous et nos pères n'avons jamais connu s'est abattu sur Israël ».
 
La souffrance était à son comble, on s'endeuilla, on pleura, on leva les yeux vers le ciel en priant:
 
« S'il-Te-plaît mon Dieu, aide-nous car nous ne savons que faire et nos yeux sont tournés vers Toi, car le sang coule du milieu de Ton peuple Israël à cause de cet homme. Jusqu'à quand ce piège nous sera-t-il tendu, jusqu'à quand la main des nazaréens nous atteindra-t-elle pour nous assassiner en nombre et nous laisser en minorité ? Car c'est bien leurs ruses qui sont la cause de la perte de Ton peuple, la maison d'Israël. Et toi, pour Ton Nom, donne-nous le conseil qui nous aidera à nous séparer de la secte des nazaréens ».
 
Un jour où l’on récitait cette prière, un sage se leva parmi les anciens ; il s'appelait Simon Kippa et savait se servir des « voix célestes ». Il leur dit :
 
« Ecoutez-moi mes frères ! Si vous l'acceptez, je séparerai ces gens-là de la communauté d'Israël et ils n'auront ni part ni héritage au sein de notre peuple. Je le ferai à condition que vous preniez sur vous la faute que je m’apprête à commettre ».
 
Ils répondirent tous en disant :
 
« Nous prenons sur-nous cette faute, mais conforme-toi à ce que tu as dit ! ».
 
Simon Kippa s’en alla au temple, pénétra le Saint, inscrivit le Grand Nom [1] sur du parchemin, entailla sa chair et l’y inséra. C’est à l'extérieur [2] du temple qu’il ôta le parchemin pour s’initier [3] à la lecture du Nom divin. Il voyagea pour se rendre auprès des nazaréens. Quand il arriva dans leur capitale, il déclara haut et fort :
 
« Que tout celui qui croit en Jésus vienne à moi, car je suis son envoyé ! ».
 
Ils lui demandèrent un signe ou un prodige, il leur dit :
 
« Quel signe voulez-vous ? »
 
Ils réclamèrent les mêmes prodiges qu'avait réalisés Jésus dans sa vie. Il demanda qu'on lui amène un lépreux. Les nazaréens approchèrent un lépreux, il plaça ses mains sur lui et le lépreux guérit. Il demanda ensuite qu'on lui amène un mort, ils s’exécutèrent et tandis qu'il avait sa main sur lui, le mort ressuscita et se mit debout. Sur ces prodiges, ils se mirent à le craindre et se prosternèrent devant lui en disant :
 
« Tu es vraiment l'envoyé de Jésus, car voilà tout ce qu'il a réalisé dans sa vie ».
 
Simon Kippa leur dit :
 
« Je suis l'envoyé de Jésus et il m'a ordonné d'aller vers vous. Jurez-moi que vous ferez tout ce que je vous ordonnerai ! »
 
Ils firent le serment :
 
« Tout ce que tu nous ordonneras, nous le ferons ».
 
Simon Kippa débuta son sermon :
 
« Sachez que Jésus détestait Israël et sa Torah, comme l'a prophétisé Isaïe : « vos néoménies et vos solennités, mon âme les abhorre [4] ». Sachez encore qu'il ne désire plus Israël, comme Osée l'a prophétisé : « car vous n'êtes plus mon peuple [5] ». Même s'il a la possibilité de les anéantir en un instant, il ne désire pas les faire disparaître. Il veut qu'ils soient le témoignage de sa crucifixion de génération en génération. Toute la souffrance qu'il a endurée, c'est pour racheter vos fautes et vous sauver de l'enfer. Aujourd'hui, il vous met en garde et vous ordonne de ne plus faire de mal à aucun juif. Si un juif vous demande de marcher avec lui une mesure, marchez avec lui deux mesures. Si un juif vous frappe la joue gauche, tendez-lui la droite. Car ainsi ils mangeront leur part dans ce monde-ci et seront jugés pour l'enfer dans l'autre monde. Si vous vous comportez ainsi, vous mériterez de siéger avec lui dans son royaume. Voici qu'il vous ordonne de ne plus fêter pessah, mais vous célébrerez plutôt le jour de sa mort [6]. À la place de la fête de chavouot, 40 jours après sa lapidation, vous fêterez son ascension [7]. Vous célébrerez sa naissance [8] à la place de la fête de souccot, puis vous compterez huit jours et fêterez sa circoncision [9] ».
 
Ils lui répondirent tous :
 
« Tout ce que tu as dit nous le ferons, mais tu devras rester parmi nous ! ».
 
Il leur dit :
 
« Je m'établirai au sein de vous si vous respectez ce qu'il m'a ordonné : l'abstinence de toute nourriture hormis du pain sec et un peu d'eau. Vous me bâtirez une tour dans la ville et j'y résiderai jusqu'au jour de ma mort ».
 
Ils réalisèrent ses paroles et lui construisirent une tour. La tour fut sa demeure, ils respectèrent ses exigences tous les jours de sa vie en ne lui donnant qu'un peu de pain et d'eau. Il demeura dans la tour et servit fidèlement [10] le Dieu de ses pères Avraham, Itshak et Yaacov. Il rédigea de nombreux poèmes [11] qu'il envoya à ses maîtres. Il vécut là six ans avant de rendre l’âme à son créateur, et son dernier souhait fut d’être enterré sur place, dans la tour ; ce qu’ils accomplirent. Plus tard [12], ils bâtirent sur lui un splendide palais [13], situé à Rome encore aujourd'hui. 

Simon Kippa fut rebaptisé « Pierre [14] » par les nazaréens, car il fit de la pierre sa demeure jusqu'au jour de sa mort [15].

Par Jonat (traduction et annotation), tiré du Otsar Midrachim (éd. Eisenstein, N.Y 1915 - p. 557)

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[1] Il s’agit du Saint Nom, le Chem hameforach, de 72 morphèmes composés de 3 lettres chacun provenant de 3 versets de la Torah (Chemot 14:19-21).  

[2] En effet, le Saint Nom inscrit sur les murs du Saint (l'antichambre du Saint des Saints) était oublié aussitôt les portes du Temple franchies.
 
[3] La vocalisation et la cantillation du Nom divin sont connues uniquement par un très petit nombre d’initiés.
 
[4] Le prophète parle ici des « sacrifices » des fêtes (voir exégèse). Quand Israël faute, Dieu ne supporte plus ses offrandes en sacrifice.
 
[5] Lorsqu’Israël s'adonne au culte des idoles, Dieu répudie Israël « temporairement », comme il est dit dans le verset suivant (Osée 2:1) : « les enfants d'Israël seront dénommés Les Fils du Dieu vivant ». Ces versets sont à prendre comme des réprimandes - jamais comme une rupture - comme le dit clairement le prophète Amos « C'est vous seuls que J'ai distingués entre toutes les familles de la terre, c'est pourquoi Je vous demande compte de toutes vos fautes » (Amos 3:2). 
 
[6] La Pâques, commémore le jour de sa crucifixion (la veille de Pessah selon le Talmud, traité Sanhedrin 43a).
 
[7] L'Ascension est célébrée quarante jours après le dimanche de Pâques. C'est pourquoi elle tombe un jeudi, le Jeudi de l’Ascension.
 
[8] La fête de la Nativité, appelée plus couramment « Noël », est célébrée le 25 décembre.
 
[9] Le jour de l’an chrétien, Anno Domini, commémore la circoncision de Jésus célébrée 8 jours après Noël, le 1er janvier.
 
[10] Voir Rachi (ver. non censurée – Ein Yaacov 1ère éd.) dans le traité de Avoda Zara 10a (sur ketav velachon) : « Les autres ont rédigé leurs livres fallacieux : Jean, Paul et Pierre ; tous des juifs qui parlaient le latin, la langue des évêques. Ils apprirent et approfondirent leur langue pour se rendre importants à leurs yeux. Leur seul but était de les éloigner du peuple car ils n’ont jamais renié leur foi, mais c’est pour le bien d’Israël qu’ils ont œuvré. C’est en voyant le sort des Juifs, souffrants et affligés par les duperies de Jésus, qu’ils se sont consacrés à lui - à leurs yeux - afin de les régenter… ». Voir aussi rabbénou Tam et rabbi Chimon haLevy sur le Mahzor Vitry.
 
[11] Dont le fameux Nichmat kol haï de chabbat et de la Haggada de Pessah, ainsi que le Ata Konanta de Yom Kippour.
 
[12] Sous l'empereur Constantin Ier (306 – 337 EC)
 
[13] La Basilique Saint-Pierre de Rome, Sancti Petri, le plus important édifice religieux du christianisme, est considérée comme l’église du Pape et de l'État pontifical. La tombe de Pierre est située sous l'autel (voir aussi wikipédia).
 
[14] En réalité, Kippa est un surnom, il est la traduction araméenne de Pierre. Simon est connu par l’évangile sous le nom Simon fils de Jonas ou Simon-Pierre. Il est considéré par tous les chrétiens comme le chef de l'Église et premier évêque de Rome, il fonde ainsi la primauté épiscopale dont les papes seront ses successeurs.
 
[15] Dans les Annotations de rabbi Barukh Frankel (O.H 580) on peut lire : « Il est rapporté dans un manuscrit que le 9 tevet est mort Simon hakalfon (« l’éplucheur », celui qui sépare), qui sauva Israël de la perdition au temps de ces renégats. Ce jour fut fixé jeûne perpétuel à Jérusalem ». Pareillement, L’auteur du Méorei Or (p. 496) rapporte au nom du Sefer hazikhronot : « Les raisons de ce jeûne sont inconnues… il y est mentionné la mort de Simon… qui soulagea les Juifs, mais elles ont été dissimulées à cause d’eux ». Voir aussi le Sefer Toldot Yechou hanotsri (p. 126). C’est pourquoi le jeûne du 9 tevet - appelé Jeûne des Tsadikim - est mentionné dans la plupart des ouvrages de halakha (O.H 580) comme étant d’origine inconnue.
Jonat
Le pertinent blog de Jonat est disponible ici : http://cjonat.over-blog.com
2 commentaires
LE "ZATSAL" est ironique j'espère;
traduction ZICHRON TSADIK LIVRAKHA, loins'en faut ma foi;
Envoyé par Fabienne_003 - le Lundi 2 Février 2009 à 14:36
Fabienne, a mon avis tu n'as lu que le titre non ? Un peu leger de s'arreter au titre ou de ne rien comprendre a l'article et ensuite juger... vas-y, lis le cet article ! Clin d'oeil
Envoyé par Eli - le Mardi 3 Février 2009 à 15:49
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Dernière mise à jour, il y a 4 minutes