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Dan Groover et ses peintures à la bombe aérosol !
Dan Groover et ses peintures à la bombe aérosol !

C'est un peu en retrait sur la rue King David, à Jérusalem, que se trouve le Art Studio. La devanture n'a rien des vitrines scintillantes qui jalonnent la rue King David, toute entière consacrée aux hôtels et aux marchands d'art : recouverte de graffitis, avec une fourgonnette garée à l'entrée, elle rappellerait plutôt l'ambiance les banlieues à risques de Paris.

A l'intérieur, trois artistes peignent et exposent.

Dan Groover, créateur d'Art Studio, a le regard vif, l'esprit rapide, des idées qui fusent en tous sens et qu'il ordonne avec dextérité, et surtout, un enthousiasme débordant. C'est avec flamme qu'il relate un parcours de peintre atypique, auxquels les scénaristes feraient bien de frotter…

"Vous voulez un scoop ? Vous allez avoir un scoop. Je vous signe en direct ma dernière toile !" (voir photo) Il s'agit d'une toile fort accrocheuse : la bannière étoilée, aux étoiles partiellement transformées en "magens David", surplombe la date "1948", dont le 4 en rotation prend également la forme d'une étoile de David, tandis que pointe au bas du tableau le Palestine Post de la même année avec le titre que l'on connaît : "State of Israel is Born". Collage, huile, brosse et surtout, bombe aérosol : les techniques employées pour réaliser ce tableau dynamique sont multiples, et le résultat est saisissant. C'est le tableau qui fera craquer tout amateur d'art (pro-Américain et pro-Israélien, cela va sans dire) qui souhaite donner un coup de jeune à son salon avec une croûte à l'effet boisé.

Des graffitis sur les murs de Paris

Dan, de son vrai nom Melloul, devient "Groover" au milieu des années 80, époque où il danse en rollers sur la place Trocadéro à Paris. Il décide un jour de s'essayer au graffiti, mode d'expression qui connaît alors un essor fulgurant. Son premier acte de graffeur est signé "Groover", car Dan, qui passe le plus clair de son temps à écouter de la musique, est alors connu sous le surnom de "Groove".

Avant de prendre pour support les murs de la capitale, Groove élabore des graffitis sur ses cahiers, puis les murs de sa chambre. Il s'attaque ensuite à un gymnase d'une banlieue HLM. Un copain est chargé de surveiller les alentours, pendant que Groove commet son premier chef-d'œuvre de Street art. "Le côté adrénaline était tellement fort qu'on a voulu continuer." En parallèle de ces graffitis illicites, Dan Groover commence à répondre à des commandes pour des spectacles payés, "mais toujours dans le milieu underground".

En 1991, le père de Dan, chanteur de son métier, s'expatrie aux Antilles et convainc son fils de le suivre. Réticent, Dan accepte de faire un essai d'une semaine : "J'ai tout de suite adoré : aux Antilles, il y avait zéro graffiti, et des centaines de murs!" Après le lycée, il part donc à la conquête des murs : "Je ne faisais pas de tags, uniquement des graffitis longs et difficiles à réaliser. Il fallait compter en moyenne deux heures par graffiti."

Le Street art oblige ses "artistes" à relever des défis tout à fait particuliers, notamment celui du support : le graffeur qui s'attaque aux murs de sa chambres n'est pas considéré avec le même respect que celui qui décore un train. "Le défi consiste à réaliser un vrai graffiti sans se faire attraper. Il doit être beau, avec un lettrage et un message élaborés. Et parallèlement, il doit être risqué. La récompense, c'est de découvrir le regard des gens qui le voient pour la première fois."
3 commentaires
certains excellents artistes n'ont pas osé braver l'ordre et cela n'enlève rien à leur geni creatif toute cette communication repose aussi sur des impressions illusoires .je crois qu'en matière d art oser et communiquer aujourd hui sont indispendables mais la valeur de la création n'a rien à voir avec le résultat d une telle démarche . le street art est bien souvent d une pietre qualité quelques soient les conditions dans lesquels il a été réalisé. . il est bien plus difficle de discerner les artistes discrets mais réellement doués , quellque soit le genre.. Le succés immérité est lla norme aujourd hui! . Lynda de Paris
Envoyé par Lynda_001 - le Lundi 2 Février 2009 à 19:24
c est "l ordre" dont vous parlez qui ne l aisse aucune chance aux artistes !
et avant de parler de succes immerite donner vous la peine d observer l oeuvre de l artiste ds sont essemble et d approfondir vos connaissance dans le domaine du street-art...Lynda.
Envoyé par Dan_012 - le Vendredi 13 Février 2009 à 11:24
c est "l ordre" dont vous parlez qui tres souvent n aide pas les artistes a se developer !
de plus avant de parler de succes immerite donnez vous la peine de regarder l oeuvre de l artiste ds sont esemble et aussi d approfondir votre connaissance ds le domaine artistique car le pop-art et le street art son aujourd hui les veritables representant de l art conptemporain...
amicalement Dan de Jerusalem
Envoyé par Dan_012 - le Vendredi 13 Février 2009 à 11:46
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Dernière mise à jour, il y a 32 minutes