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Opinions

Le legs de Rabin (מורשת רבין)

Voilà 12 ans que l’on encense Rabin (ZaL) et le legs qu’il a octroyé à l’Etat d’Israël, et en fait, il est responsable des malheurs qui se sont abattus sur lui,… peut-être à cause de sa faiblesse de caractère dont beaucoup témoignent.
 
Son premier acte quand il fut nommé Premier Ministre en 1992 a été de constituer un gouvernement minoritaire (56 députés) basé sur ‘un bloc susceptible de barrer le chemin de ses adversaires’ (בלוק חוסם) constitué par cinq députés arabes. Comment les persuada-t-il de le soutenir sans prendre part au gouvernement ? Personne ne le sait ou plus exactement les garanties qu’il leur a données ne furent jamais publiées.
 
A-t-il garanti aux députés arabes de promouvoir une politique de rapprochement et de concession aux palestiniens et de réaliser le programme de ‘La Paix Maintenant’? En fait c’est la politique qu’il mit en application après une année de direction du gouvernement : il signa alors les accords d’Oslo. La droite athée et religieuse, plus de 50% des Juifs, protestait vigoureusement car elle prévoyait le futur comme il se réalisa, c’est-à-dire un futur on ne peut plus noir. En 1995, après deux ans de l’expérience Oslo, la terreur, introduite par Arafat sur une grande échelle, persuadait le peuple que Rabin s’était trompé. Malgré son expression ‘propellers’ (moulins à vent) qu’il utilisa pour exprimer son mépris à l’égard de ses contradicteurs, malgré son expression ‘victimes de la paix’ qui devait faire ‘avaler’ au peuple les conséquences désastreuses de la terreur qui se développait, Rabin, lui-même, commençait à douter et prenait conscience de l’erreur constituée par les accords d’Oslo que Pérès et Beilin avaient initiés et imposés avec force et qu’il avait acceptés sans joie probablement.
 
L’assassinat de Rabin, qui peut être considéré comme un malheur pour Israël, par un homme qui jusqu’à aujourd’hui n’a pas été identifié clairement, oblige à rechercher à qui il devait profiter (Yigal Amir est l’assassin officiel qui a tiré deux ou trois balles dans le dos de Rabin, mais des dizaines de questions, quelquefois très importantes sont restées sans réponse ; Amir, coiffé d’une calotte, n’aurait-il pas été le bouc émissaire souhaité par le Service de Sécurité et la Gauche ?)
 
Il est possible de présenter deux hypothèses à cet assassinat :
-         Si  Yigal Amir a tiré des balles blanches (כדורי סרק) ou non mortelles et si l’assassinat ‘raté’ a été doublé par un vrai assassinat par une balle tirée sur Rabin de face, alors un responsable de gauche l’a commandé pour que la propagande antireligieuse notamment prenne des proportions inespérées… qui perdure jusqu’à ce jour (la différence entre une tentative d’assassinat ratée et un vrai assassinat est considérable et ce dernier aurait été préférée!). La gauche dans ce cas qui organisa la manifestation le 4-11-1995 pour renforcer Rabin dont la popularité était au plus bas, a fait une triple opération : la manifestation, le faux assassinat et le vrai assassinat. Donc la gauche s’est comportée en criminelle : non seulement elle a fait assassiner Rabin mais encore elle a mis l’assassinat sur le compte d’un religieux de droite et ainsi a provoqué l’incitation contre le peuple juif loyal envers l’Etat Juif. (le mot ‘la gauche’ n’est pas défini, cependant il représente un nombre restreint de personnages qui dirige dans une demi ombre la gauche). De plus la gauche est responsable de la scission existante dans le peuple.
-         Si Yigal Amir est le véritable assassin, encouragé par Avishaï Raviv, homme du Shabac, la droite religieuse et athée porte une certaine responsabilité : la critique sévère à l’égard de Rabin, qui s’est transformée quelquefois en incitation au pire, a provoqué indirectement qu’un homme s’est décidé à assassiner pour ‘sauver l’Etat d’Israël’. La gauche a exploité la situation pour lancer sa propagande antireligieuse.
 
Le ‘legs de Rabin’, comme nous le comprenons, c’est-à-dire la morale à tirer de son passage au gouvernement dans les deux cas précédents, est clair et unique : quand un gouvernement doit prendre une décision cruciale pour le futur du peuple juif, il se doit de s’appuyer sur un très large consensus du peuple juif, et non sur les voix des ennemis d’Israël qui siègent à la Knesset.
 
Le vrai legs de Rabin n’a pas été compris ou plutôt a été occulté par les médias. La gauche a poursuivi son chemin sans hésitation et tente de précipiter Israël dans un gouffre ; comme il dirige le pays par le système judiciaire et les médias avec un mépris complet de la démocratie, il initie des actions anti-israéliennes et il ne reste à la droite et aux religieux, sans moyen de défense, que le droit de protester et ‘d’inciter au mal’ (comme le décrit la gauche), mais ceux qui provoquent ces réactions sont les gauchistes par leurs initiatives criminelles ; ainsi ces dernières années les exemples se multiplièrent:
 
-         la gauche a choisi comme chef de gouvernement en 1999 Ehoud Baraq dont le programme était de sacrifier toute tradition juive et transformer l’Etat Juif en ‘l’Etat de tous ses citoyens’ suivant l’exigence du député Azmi Bishara qui après quelques années trahissait Israël et s’enfuyait. Arafat, à Camp David en Août 2000, ‘sauvait’ Israël par des exigences que même Baraq dut refuser (Arafat exigeait que quatre millions de Palestiniens entrent en Israël, dans les frontières de 1967). Ainsi Baraq, qui n’a pas saisi le legs de Rabin, ne fut pas assassiné par miracle.
-         La gauche a imposé à Sharon en 2004 d’exécuter le plan politique de Mitsna, de la gauche extrémiste, par une action criminelle du système judiciaire. La révolte du peuple fut grande face à la corruption honteuse que Sharon initia pour s’accaparer du soutien d’une majorité à la Knesset qui désormais ne représentait plus la volonté populaire. Sharon se souvint du legs de Rabin, il prit peur à l’idée d’un possible assassinat et le Service de Sécurité fut chargé de lui fournir une armée de gardes du corps et ainsi peut-être évita l’assassinat.
-         Ehoud Olmert, en tant que Chef du Gouvernement considéré comme le plus mauvais d’Israël depuis sa naissance, n’est pas responsable à ce jour d’actions nombreuses contre le peuple juif : bien sûr il y a Amona et le déracinement de quelques points d’implantation. La colère du peuple, qu’il a réveillée, reste limitée car le peuple reste persuadé que Olmert tombera bientôt, avant qu’il ne soit en mesure de réaliser ses intentions antijuives (soutenues par Baraq) dans ‘la fenêtre d’opportunité’ offerte par la réunion d’Annapolis. Soumis à la gauche, comme Sharon, il ne paraît pas avoir intériorisé le legs de Rabin.
 
Ainsi la gauche, responsable directement ou indirectement de l’assassinat de Rabin, ‘victime de la paix’, représente le facteur réel de l’incitation du peuple juif depuis plus de 14 ans, au moyen d’initiatives qui participent à détruire l’Etat Juif. Son action est dirigée vers la destruction du judaïsme et donc de l’Etat d’Israël. Entre temps, par mépris des leçons du legs Rabin, elle a risqué encore de provoquer de la main de ‘fous’, soucieux du futur de l’Etat, l’assassinat de Ehoud Baraq et de Ariel Sharon et risque maintenant l’assassinat de Ehoud Olmert.
 
David Bentata
תשס"ח כו בחשוון

7-11-2007

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