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OpinionsLe déni de la communauté juive sur Obama doit cesser![]() Le Président Barack Obama a rencontré pour la première fois lundi dernier les dirigeants d’organisations juives triées sur le volet, et des fuites sur cette réunion montrent clairement un phénomène. Le seul pays libre au Moyen Orient n’a plus d’ami chez le dirigeant du monde libre. Obama est le président américain en fonction le plus hostile dans l’histoire de l’Etat d’Israël.
C’était la toute première réunion avec les dirigeants de la Communauté juive. Des requêtes antérieures pour une audience de la part des plus importantes organisations juives auraient été ignorées. Six mois après sa prise de fonction, le président a fini par adresser une invitation pour arrêter l’hémorragie. Un nombre croissant de Juifs, y compris parmi l’immense majorité qui a voté pour Obama, a émis de graves préoccupations sur ses projets réels.
La réunion cependant, n’a pas servi de tremplin à un engagement marqué ni à un dialogue renouvelé. Au lieu de cela, il décida de cueillir son auditoire juif en y incluant de nouveaux venus, tel J Street*, disposant de peu de soutien de l’essentiel du monde juif, en blackboulant « l’Organisation Sioniste d’Amérique » (ZOA). Le plus ancien groupe pro Israël au Etats-Unis voix que Obama ne voulait pas entendre, avec un bureau à Washington placé juste derrière en importance numérique avec l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). Cela a permis de continuer le dialogue engagé avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, mais pas avec le président de ZOA, Mort Klein.
L’alarme croissante dans la communauté juive fut aussi une chose que la Maison Blanche était encline à camoufler. Ils ont refusé de placer la réunion sur l’agenda public du président jusqu’à ce qu’il soit publié. La Maison Blanche a exigé une stricte confidentialité et publié un communiqué laconique sur sa survenue après qu’il fût terminé.
REVEILLEZ – VOUS !
Mais on ne peut pas passer sur la troublante réalité qui en est ressortie. Le président a déclaré à son auditoire qu’il préférait mettre la lumière entre les Etats Unis et Israël. Sa justification : « Il n’y avait pas de clarté entre les positions des USA et celles d’Israël au cours des huit dernières années, et aucun progrès n’a eu lieu. »
A l’évidence, le désengagement unilatéral de la bande de Gaza, de 21 implantations et 9000 résidents ne comptent pour rien. La direction terroriste et la rue palestinienne ont refusé d’accepter un Etat juif au cours des huit années écoulées (et des 53 précédentes) parce que les Etats-Unis n’ont pas ajouté assez à l’isolement d’Israël.
Le président croit apparemment que les Palestiniens cesseront probablement de recourir au terrorisme, à l’incitation à la violence et à l’antisémitisme rampant si les Etats Unis mettent plus de pression sur leurs victimes. Même si Obama ne le comprend pas, Mahmoud Abbas le sait. Il refuse désormais de négocier quoi que ce soit avec le nouveau gouvernement israélien jusqu’à ce que les conditions d’Obama sur un règlement soient obtenues.
Pendant l’audience, le président a décrit à plusieurs reprises sa nouvelle politique dans les termes de l’un des mantras favoris de Yasser Arafat, « l’impartialité ». C’est du langage ‘diplo’ pour une équivalence morale entre une guerre arabe contre l’autodétermination juive lancée depuis des décennies à la naissance d’Israël, avant que la moindre « occupation » et les conditions de « réfugiés » palestiniens de la troisième génération conservés dans les limbes en attendant de la destruction d’Israël. Mais l’impartialité d’Obama n’était pas un lapsus linguae. Lors de son discours du Caire, le président a mis en équivalence l’Holocauste et la « dispersion » palestinienne.
Le président a mis en avant sa stratégie de forte pression publique sur Israël de façon à obtenir plus de crédibilité avec les pays arabes. Il doit avoir voulu parler du type de crédibilité qui provient de sa politique d’abandon « d’une porte ouverte » à l’Iran après son élection discréditée.
UN PRESIDENT DEMOCRATE BLAMANT LES MEDIA ?
Obama a dès lors proclamé que la très large perception par les media d’un projet politique anti-Israël était totalement la faute des media parce qu’ils sont seulement intéressés par les histoires de « chiens enragés ». Quand une administration renvoie un ambassadeur en Syrie bien que celle-ci soit toujours l’un des pays clés parrains du terrorisme, l’hôte des chevilles ouvrières terroristes attachées à l’annihilation d’Israël, et a été surprise à tenter d’acquérir des armes de destruction massive, l’affaire est tirée par les cheveux d’accord, mais vraie.
Le président a plaisanté de ce que la chaîne Al Jazeera diffuse souvent des photos le représentant en Yarmulke* au Mur Occidental. A l’exception de la photo de couverture pendant la campagne électorale destinée à tromper un auditoire juif qui ne s’en amuse plus.
Des articles ont aussi cité des déclarations du président proclamant qu’Israël doit désormais « s’engager dans une sérieuse introspection ». Envisager qu’Israël est un pays démocratique obligé d’envoyer ses enfants dans les Forces Armées pendant deux ou trois ans, et ses hommes dans la réserve pour 25 années supplémentaires, ce n’est pas l’audace de l’espoir*. C’est juste de l’audace.
Il n’y a aucun doute que la pression sur Israël de la part de l’administration Obama va empirer, comme le président l’a dit au groupe : « il n’y a qu’une étroite fenêtre d’opportunité pour faire avancer le processus de paix ». Chacun a compris la menace. La fenêtre étroite, ce sont les ambitions politiques définies par Obama lui-même, sans relation avec les réalités du Moyen-Orient, ou le bien-être aussi bien d’Israël que des Etats-Unis.
Anne Bayefsky est membre senior du prestigieux “Hudson Institute”, directeur du « Touro Institute « sur les droits de l’homme et l’holocauste ; et rédactrice en chef du site de veille sur l’ONU : www.EYEontheUN.org
Notes du traducteur :
J Street : Nouveau lobby de Juifs américains et canadiens milliardaires et de ‘Gauche’ (caviar évidemment), prétendument pro-Israël, voulant concurrencer l’AIPAC, tapant à bras raccourcis sur le sionisme. L’un de leurs leaders est l’inénarrable « philanthrope » George Soros, dont la fortune est bâtie sur la spéculation.
Yarmulke : chapeau noir bordé de fourrure des Juifs orthodoxes.
‘Audacity of Hope’ : Premier discours célèbre qui a lancé Obama dans la course présidentielle.
Par Anne Bayefsky
Adaptation française de sentinelle 5769 2 commentaires
Chassez le naturel ,il revient au galop. Les naifs sont pris au piège. Il ne fallait pas attendre mieux, même pas une position équitable. Le personnage perce dans ses prores paroles et sa réaction dans l'affaire du professeur noir de Harvard vis à vis de la police est révélatrice : un avocat qui se trompe dans son langage, à qui peut-on faire croire cela? L'amérique n'à que ce qu'elle mérite, la médiocrité pour avoir cru se débarrasser de l'incompétence. Quelles seront les conséquences? Nous les verront avant la fin du mandat. Drôle de similitude avec les nouveaux dirigeants européens. La porte est grande ouverte aux leader ship des pays d'asie.
Ne pas mettre tout sur le dos des médias (quoi que). N'empèche que tout ce qu'ils disent n'est pas faux. Le meilleur exemple est le non remplacement de la personnalité américaine chargée de controler la montée de l'antisémitisme dans le monde. Le président étouffe t-il ce probléme de peur d'être mis en cause?
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