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Opinions

L’ennemi est à la maison blanche

L’ennemi est à la maison blanche
J’ai dit la semaine dernière ce que je pensais de la politique suivie par Nicolas Sarkozy. Si je voulais être indulgent à son égard, je dirais qu’il s’adapte. Un homme politique d’il y a trente ans disait que ce n’est pas la girouette qui tourne, mais le vent. Et il avait raison : les hommes qui font l’histoire ont des idées et des principes, ceux qui sont fétus de paille sur son cours se contentent de fluctuer au fil des idées qui passent, et ne savent pas ce que c’est qu’un principe.
Nicolas Sarkozy appartient à la seconde catégorie et, signe du naufrage de ce pauvre pays, il est à peu près certain que tous les personnages politiques français actuels seraient pires que lui. Qu’importe, après tout, la France est désormais une puissance très secondaire, même si ses habitants s’efforcent de se persuader du contraire.
 
J’ai dit aussi à quel point Barack Obama était un personnage lamentable et inquiétant. Mais il ne m’inspire, lui, aucune indulgence. L’idée de le voir passer encore plus de trois ans à la Maison Blanche suffit à me donner la nausée. Je ne puis sous-estimer le danger qu’il incarne puisqu’il préside la première puissance du monde. Je ne puis que me demander quelle sera l’ampleur des ravages qu’il laissera derrière lui.
 
Chaque semaine, on se prend à songer qu’il ne pourra pas faire pire que ce qu’il a déjà fait, et on découvre que si : il peut faire bien pire. Certains de mes amis aux États-Unis voient en lui un homme qui se pense investi d’une mission de type totalitaire. J’ai des réticences à leur donner raison, mais mes réticences, d’instant en instant, se font plus minces et je commence à me résoudre à le dire : l’ennemi est à la Maison Blanche.
 
Sur un plan intérieur, Obama se montre de plus en plus clairement le disciple du stratège léniniste Saul Alinsky qui, dans un livre non traduit en français, « Rules for Radicals », explique l’art et la manière de la subversion politique et de la destruction des repères au sein d’une société. Il semble être aussi un disciple de Richard Andrew Cloward et Frances Fox Piven, qui expliquaient, à la fin des années 1960, comment détruire une société libre de l’intérieur en faisant exploser l’endettement, en démultipliant le nombre des assistés, et en faisant croître jusqu’au trop-plein les règles bureaucratiques et le nombre des bureaucrates requis pour les appliquer.
La présence de gens formés à l’école Alinsky ou à l’école Cloward-Piven dans la plupart des ministères et des bureaux de Pennsylvania Avenue a tout pour satisfaire les gauchistes les plus sournois et tout pour inquiéter les autres.
 
À l’étranger, les nouvelles consternantes s’accumulent et, à ce rythme, un axe néo-communiste et islamiste pourra bientôt asseoir une domination durable sur la planète sans rencontrer de résistance. Après avoir déclaré aux dirigeants chinois que les droits de l’homme n’intéressaient plus les États-Unis; après avoir parlé de « nouveau départ » à Poutine et Medvedev à qui il vient de faire cadeau de l’abandon de la Pologne et de la République tchèque ; après avoir entériné l’écrasement du peuple iranien par Khamenei et Ahmadinejad et avoir reconnu de facto comme une donnée irréversible la nucléarisation de l’Iran ; après avoir montré qu’en Amérique latine, son cœur penchait en direction de l’antisémite castriste Hugo Chavez et du putschiste Zelaya ; après avoir replacé Israël en position de bouc émissaire de toutes les frustrations et perversités fanatiques du Proche-Orient ; Obama a franchi cette semaine quelques pas supplémentaires aux Nations Unies en proclamant se plier à la perspective d’une stratégie de désarmement nucléaire généralisé.
Cette stratégie servira les intérêts de l’Iran, de la Russie, de la Chine, de la Corée du Nord, de la Syrie, de la Libye et du Venezuela. Avec des amis comme ceux-là, il est inutile de clamer qu’on a choisi son camp !
 
Les grands médias américains se taisent. Heureusement, il y a encore des médias libres aux États-Unis, tels Foxnews. Et la colère monte au sein du peuple américain, où ceux qui ont une mentalité d’animal domestique sont loin d’être majoritaires. On a commencé à le voir. On le verra davantage au fil du temps. Je le dis après avoir passé l’été dans l’Amérique profonde, la vraie, pas celle des ennemis de l’Amérique qui ne portent le drapeau américain que pour mieux le brûler.
 
Par Guy Millière
29 septembre 2009
1 commentaire
Les americains ils ont laisser entrer le renard dans leur poulaie.Voila quand ont ne reflechit pas:
Envoyé par Julia - le Lundi 26 Octobre 2009 à 22:17
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Dernière mise à jour, il y a 2 minutes