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Exposition des œuvres internes de ‘CAIR’

18 Octobre 2009 - Daniel Pipes

Exposition des œuvres internes de ‘CAIR’

Depuis sa fondation en 1994, le Conseil des Relations Américano Islamiques (CAIR) a servi d’agence la plus en vue en Amérique du Nord du mouvement islamiste belliqueux, manipulateur et agressif.

Depuis son siège de Washington, CAIR organise aussi le projet politique et donne le ‘La’ de l’ensemble du lobby wahhabite.

Un corpus critique substantiel concernant CAIR existe, dont une partie de l’auteur lui-même, mais jusqu’à présent, les extrémistes et les porte-voix du groupe se sont débrouillés pour survivre à toutes les révélations sur ses antécédents.

Aujourd’hui, la publication du livre : « Muslim Mafia : Inside the Secret Underworld That's Conspiring to Islamize America » (« la Mafia musulmane : dans le secret du milieu qui conspire à islamiser l’Amérique », édité chez WND Books, non encore traduit en français) pourrait cependant modifier l’équation.

Ecrite par P. David Gaubatz et Paul Sperry, l’enquête est largement fondée sur le travail clandestin du fils de Gaubatz, Chris, qui a passé six mois comme stagiaire au siège de CAIR à Washington DC en 2008. Dans cette position, il s’est emparé de 12.000 pages de documents et a enregistré 300 heures de vidéo.

L’information de Chris Gaubatz en révèle beaucoup sur ce que l’énigmatique CAIR voudrait cacher, dont sa stratégie, ses ressources financières, ses membres, et ses discussions internes, exposant ainsi au grand jour ses méthodes louches et potentiellement illégales. Comme le livre comporte trop d’information nouvelle pour la résumer dans les limites de cet article, je vais me concentrer ici sur une dimension – les travaux internes de l’organisation, où les données démontrent que les prétentions de CAIR s’avèrent de grossières tromperies.

1ère prétention : selon Ibrahim Hooper, directeur de la communication de l’organisation, « CAIR compterait environ 50,000 membres."

Fait : un mémo interne préparé en juin 2007 pour une réunion de direction mentionne que l’organisation dispose précisément de 5.133 membres, soit environ un dixième du nombre gonflé de Hooper.

2ème prétention : CAIR est une « organisation populaire » qui repose financièrement sur ses membres.

Fait : Selon un rapport de la réunion du bureau exécutif de 2002, l’organisation a reçu 33.000 $ de cotisations et 1.071.000 $ de donations. En d’autres termes, moins de 3 % de son revenu provient des cotisations de ses membres.

3ème prétention : CAIR «ne reçoit aucun soutien d’aucun groupe ou gouvernement étranger»

Fait : Gaubatz et Sperry rapportent que les ressources de CAIR proviennent de deux dizaines de donneurs, dont la plupart vivent en dehors des USA. En particulier : 978,000 $ du dirigeant de Dubaï en 2002 en échange du contrôle de ses intérêts sur la propriété de son siège sur New Jersey Avenue, un don de 500,000 $ du prince saoudien al-Waleed bin Talal et 112,000 $ en 2007 du prince saoudien Abdullah bin Mosa'ad ; au minimum 300,000 $ de l’Organisation de la Conférence Islamique* ; 250,000 $ de la part de la «Banque de Développement Islamique** », et au minimum 17,000 $ de la part du bureau américain de « l’Organisation Internationale de Secours Islamique*** », toutes basées en Arabie saoudite.

4ème prétention : CAIR est un groupe national (américain), indépendant, de défense des droits de l’homme, comparable à un « NAACP**** musulman »

Fait : A la recherche haletante de financements, CAIR a offert ses services pour s’occuper des intérêts commerciaux de firmes étrangères. Cela a été exposé au grand jour à la suite de l’échec de la tentative de la Compagnie « Dubaï Ports World » d’acheter 6 ports américains en 2006, par crainte de problèmes de sécurité. En réponse, le président de CAIR s’est rendu à Dubaï pour suggérer aux hommes d’affaires locaux : « Ne considérez pas vos contributions [à CAIR] comme des donations. Pensez-y dans la perspective d’un taux d’investissement. L’investissement de 50 millions $ vous apportera des milliards en retour pendant 50 ans ».

La combinaison de ces quatre facteurs révèle que CAIR est très différent de son image publique. Presque dépourvu de membres et de cotisations, il se maintient en vendant ses services aux gouvernements saoudiens et à celui des Emirats Arabes Unis, en faisant leurs annonces idéologiques et financières.

Cela soulève alors la question évidente : CAIR ne devrait-il pas être enregistré en tant qu’agent étranger, avec les règlementations, l’enquête, et le statut d’imposition fiscale que cette dénomination implique ? Les données de « Mafia Musulmane » le suggèrent.

En attendant au-delà, je m’attends à ce que les jours de CAIR soient comptés. C’est une institution qui fut fondée par des gens ayant des liens avec des terroristes. Au cours des années, elle a réalisé un long parcours indigne de confiance, comprenant la falsification d’une photographie, l’utilisation malhonnête d’une documentation sur les crimes « islamophobes », et la promotion d’élections suspectes.

CAIR a aussi intimidé des critiques par des procès en diffamation, et s’est vanté de liens avec un néo-nazi. Finalement, une enquête approfondie sur cette entreprise conduira probablement à sa disparition.

Voilà pour les bonnes nouvelles. Je suis moins optimiste pour le successeur de CAIR : est-ce que ce sera une institution plus respectable, honnête et calée qui continuera d’apporter la loi islamique aux Etats-Unis et au Canada, en évitant les fautes et les comportements illégaux apparents qui ont rendu CAIR vulnérable ?

Dans ce sens, le combat pour préserver la Constitution ne fait que commencer.

L’auteur (www.DanielPipes.org) est directeur du “Middle East Forum” et Professeur associé de la ‘Fondation Taube’ à l’Institut Hoover de Université de Stanford (Californie).

Notes du traducteur :

Organisation de la Conférence Islamique* : Organization of the Islamic Conference

Banque de Développement Islamique** = Islamic Development Bank, qui fonctionne selon les principes de la Sharia et tente de les imposer dans les pays non musulmans

Organisation Internationale de Secours Islamique*** = International Islamic Relief Organization

NAACP**** : « National Association for the Advancement of Colored People », puissante association de défense des Noirs aux USA.

Par Daniel Pipes, THE JERUSALEM POST

Adaptation française de Sentinelle 5769

Lien : http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid 55450652650&pagename=JPArticle%2FShowFull

1 commentaire

Tant que nous n'accepterons pas de considérer un chat comme un chat, tant que nous fermerons les yeux devant des opérations déclarées dans un seul but: la suprématie de l'Islam fanatique triomphant, nous irons de déboires en déboires et nous n'aurons plus aucun endroit où pouvoir nous défendre. La plus grande guerre de tous les siècles est engagée car elle sera sans merci de la part d'un adversaire qui se persuade être dans le bon droit: le sien. Ce n'est pas une guerre de religion comme on voudrait le faire croire, mais une guerre qui a prise la religion en otage comme une arme fatale. Les statèges occidentaux devraient retourner à leurs études pour comprendre la stratégie de l'ennemi. Le 11 septembre a été le Pearl Harbour de cette nouvelle guerre, nous verrons bien si elle se termine de la même fâçon que la précedente. Tout semble indiquer que la détermination n'est plus là où on voudrait la voir. Les troupes sont innombrables et fanatiques d'un côté et de l'autre une cécité et une lassitude certaines. Notre avenir est entre les mains de nos politiques et de nos généraux ahuris devant ce nouveau genre de conflit.

Envoyé par Yéouda_001 - le Lundi 19 Octobre 2009 à 07:56

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