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OpinionsRefuser de garder le silence face au mal![]() Pourquoi la vie d’un Israélien captif est-elle estimée si précieuse pour que les dirigeants d’Israël veuillent se dispenser de toute logique et de toute moralité pour le racheter ? Pourquoi la vie d’un autre Israélien captif est-elle méprisée comme si elle était sans valeur ?
Pourquoi la vie d’un captif est-elle une telle urgence prioritaire nationale pour que la sûreté et la sécurité de chaque citoyen israélien doivent être mises en danger ? Pourquoi la vie d’un autre captif est-elle si dénuée d’importance – après des décennies de captivité – que des négociations pour sa libération n’aient jamais été entreprises ?
Le Peuple d’Israël est-il si incompétent, si dénué de volonté, de talent, d’imagination et de foi en D.ieu, pour croire vraiment que la seule manière d’assurer la libération de l’ancien captif est à un prix si exorbitant qu’il défie l’imagination ? Croyons-nous vraiment que la libération en masse de terroristes et de meurtriers est une réponse rationnelle ? Le Peuple d’Israël est-il si privé de vision pour que nous ne puissions saisir qu’enterrer vivant un captif tout en priant pour la libération de l’autre éloigne de nous la bénédiction et nous apporte à tous honte et déshonneur ?
Le Peuple d’Israël a-t-il subi un tel lavage politique du cerveau, que nous ne puissions voir, dans les deux cas, un simple opportunisme régner par-dessus tout dans un gouvernement en plein naufrage moral ? Ce n’est pas l’accomplissement de la ‘mitzva de pidyon shvuyim’ !*
Aussi longtemps que les dirigeants israéliens montreront une volonté unanime d’exploiter la valeur du secours à un captif parce que cela correspond à leurs objectifs politiques, tout en ignorant un autre captif, il ne peut y avoir d’honneur, ni de respect national. Il n’y a qu’opportunisme politique, à son seul service.
Ceux qui veulent fermer les yeux sur la vérité et suivre les traces des « dirigeants » d’Israël pour soutenir ce plan excessif et libérer ces forces du mal en permettant aux architectes de meurtres de masse de se déverser hors des prisons israéliennes, mettent nos propres vies en danger ainsi que la vie de ceux qui nous sont chers.
Ceux qui n’osent pas se prononcer et protester contre une politique de secours sélective, irrationnelle et immorale – condamnant un captif tout en sauvant l’autre, en mettant en péril dans le même temps la vie de tous les citoyens – doivent savoir qu’ils sont complices de cet acte criminel.
Il est douloureusement évident que les principaux media d’Israël ont contrecarré tout débat rationnel sur cette question, exactement comme ils l’ont fait, pour les mêmes motifs intéressés, prêtant leur soutien au lâche abandon par le gouvernement du deuxième captif.
Néanmoins, la conscience morale ne nous permet pas de garder le silence.
Si nos paroles ne sont pas entendues aujourd’hui, qu’il en soit ainsi. Un temps viendra où elles seront entendues. Nous espérons que d’ici là, il ne sera pas trop tard.
Jonathan Pollard est un citoyen israélien né américain, emprisonné depuis 25 ans aux USA après sa condamnation à perpétuité. Esther Pollard est son épouse.
Notes du traducteur :
La mitzva du ‘pidyon shvuyim’ est l’obligation religieuse juive du rachat des captifs
Par Jonathan et Esther Pollard , THE JERUSALEM POST
Adaptation française de Sentinelle 5770 3 commentaires
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Chabbat Shalom
La médaille et le diplôme Nobel de l’avocate iranienne Shirin Ebadi ont été confisqués par les autorités iraniennes. C’est le gouvernement norvégien qui l’a annoncé jeudi. Selon ses services, la médaille et le diplôme Nobel de Shirin Ebadi, ainsi que certains autres de ses effets, ont été retirés d'un coffre-fort bancaire dans lequel ils étaient entreposés. Le Nobel de la paix avait été attribué en 2003 à l'avocate, première femme à devenir juge en Iran en 1974, «pour ses efforts en faveur de la démocratie et des droits de l'Homme» dans la République islamique.
«Nous sommes choqués et nous nous démarquons de tels agissements», a déclaré le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, dans un communiqué. «C'est la première fois que les autorités d'un pays confisquent un prix Nobel de la paix.» Le gouvernement norvégien a dit avoir convoqué le représentant iranien à Oslo pour lui transmettre ses protestations. Le ministère des Affaires étrangères précise avoir convoqué le chargé d'affaires iranien à Oslo pour protester contre l'attitude des autorités iraniennes et lui communiquer ses inquiétudes concernant le sort de Shirin Ebadi et de ses proches.
Une première historique
Plusieurs collaborateurs de Shirin Ebadi et son mari ont été arrêtés et parfois maltraités ces derniers mois en Iran. Ces faits «montrent que la liberté d'expression est fort malmenée en Iran», a ajouté le ministère.
Le comité Nobel, qui attribue la prestigieuse récompense, a indiqué qu'il allait lui aussi protester contre sa confiscation. «Je n'ai pas connaissance que cela se soit déjà produit dans le passé», a déclaré Geir Lundestad, le secrétaire du comité Nobel. «Jamais un lauréat n'avait été traité de cette manière. Même des opposants politiques comme (le Russe Andreï) Sakharov et (le Polonais Lech) Walesa ont été mieux traités que cela dans leurs pays», a-t-il dit, évoquant les deux lauréats distingués respectivement en 1975 et 1983, pendant la Guerre froide.
B.D. avec agence