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OpinionsLes Palestiniens et l’argent sale![]() La construction de nouvelles unités d’habitation israéliennes en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est est-elle « le principal obstacle » au processus de paix israélo-palestinien ? Matt Rees ne le croit pas. Ce journaliste britannique, qui fut longtemps le chef du bureau du magazine Time à Jérusalem, écrit aujourd’hui des romans policiers à succès qui se déroulent dans les Territoires palestiniens. Selon lui, l’ « obstacle » majeur, ce serait « la guerre que se livrent les différentes factions palestiniennes ». Et celle-ci n’aurait pas tant pour mobile le pouvoir ou l’idéologie que l’argent. Dans une interview accordée le 8 octobre dernier à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, à l’occasion de la sortie de son dernier roman, Meurtre chez les Samaritains (Editions Denoël), Rees fait remonter cette situation à Yasser Arafat, qui fut pendant près de cinquante ans, de la fondation du Fatah en 1959 à son décès en 2005, le maître presque absolu du mouvement palestinien. Arafat détournait l’aide internationale – essentiellement américaine et européenne - vers des comptes secrets dont il détenait seul la signature. Ceux-ci seraient passés aujourd’hui sous le contrôle de Mahmoud Abbas, qui lui a succédé à la fois à la tête du Fatah et à celle de l’Autorité palestinienne. Rees parle d’un détournement de 300 millions d’euros, soit plus de 400 millions de dollars. En 2003, le représentant du FMI dans les Territoires palestiniens, Karim Nashashibi, Palestinien lui-même, avait indiqué un autre montant : 900 millions de dollars. Soit 600 millions d’euros actuels. Pour s’assurer sa part de la manne, le Hamas, organisation islamiste soutenue par l’Iran, s’est emparé de Gaza. A la suite de la guerre de l’hiver dernier, une conférence internationale a affecté une aide de 5,2 milliards de dollars à la « reconstruction » de l’enclave. Une partie seulement de cette aide a été acheminée. Mais d’après Matt Rees, « rien n’est arrivé sur le terrain ». Le détournement de l’aide internationale n’est pas la seule source de financement du Fatah et du Hamas. Les deux organisations réinvestissent les capitaux ainsi captés dans de multiples activités économiques, tantôt licites en soi (placements, prises de participation dans des sociétés), tantôt illicites (trafics divers et contrebande). Global Financial Integrity (GFI), une organisation américaine spécialisée dans la lutte contre l’argent sale et les paradis fiscaux, vient d’épingler l’axe Iran-Hezbollah-Hamas dans un article paru dans le dernier numéro de Selon ces deux auteurs, « les Gardiens de Les flux annuels d’« argent sale » porteraient, selon 3 commentaires
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