English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Opinions

La décision fatidique

La décision fatidique
Une décision capitale sur l’échange de Gilad Shalit – qui est détenu en captivité par le Hamas depuis 1275 jours insoutenables – contre un millier de terroristes arabes emprisonnés, est maintenant en cours de finalisation. L’angoisse à vif des parents de Gilad, Noam et Aviva, a été imprimée dans la conscience israélienne depuis que leur fils est tombé entre les mains de l’ennemi le 25 juin 2006. 
 
Notre coeur nous dit de payer le prix du Hamas.
 
Le Premier Ministre Benyamin Netanyahou et ses principaux ministres, cependant, ont la terrifiante responsabilité d’agir aussi bien avec leur cœur qu’avec leur esprit. Leurs délibérations se situent à l’essence même de ce que signifie ‘être Israélien’.
 
Les Israéliens ne veulent pas d’une deuxième affaire Ron Arad ; Gilad est maintenant si proche de la liberté, on peut virtuellement le toucher. Pour lui, repartir en arrière serait dévastateur.
 
Payer le prix du Hamas, cependant, constituerait un second “Accord Jibril”. Cet échange de prisonniers en 1983 avec le Front Populaire de Libération de la Palestine vit 1150 Arabes échangés contre trois soldats israéliens. L’un de ces Arabes était Ahmed Yassin ; d’autres deviendront son lieutenant. Ils créèrent ensemble le Hamas.
 
Il y a sans aucun doute des hommes du « calibre » de Yassin parmi les 1000 demandés par le Hamas. Après sa libération, Yassin fut de nouveau arrêté, pour n’être relâché qu’en 1997 par Benyamin Netanyahou – pendant son premier mandat de Premier Ministre – dans un autre échange de prisonniers.
 
Au-delà de la faillite morale de la récompense d’un passé malfaisant, avec l’histoire pour nous servir de guide – et avec le coeur lourd – nous affirmons que des Israéliens mourront si le gouvernement obtient la liberté de Gilad en agissant seulement avec le coeur.
 
Les choses n’étaient pas supposées aller si loin. Quelques jours après l’enlèvement de Gilad, le Hamas exigea les 1.000 prisonniers. Ehud Olmert répondit : « Nous ne laisserons personne croire que l’enlèvement d’une personne est un outil pour mettre Israël à genoux ». En privé cependant, le Premier Ministre d’alors donna à l’Egypte le feu vert pour commencer le marchandage. Ces pourparlers culminent aujourd’hui avec Netanyahou. 
 
Israël a essayé dans le même temps de mettre la pression sur le Hamas. Tsahal s’empara rapidement de 64 « parlementaires » sur la Rive Occidentale ; Il lança l’opération ‘Pluies d’été’ en envoyant des tanks et des commandos à Gaza à la recherche de Gilad. (Quand cette affaire sera terminée, les Israéliens mériteront de connaître pourquoi un soldat à une distance de trajet en voiture depuis le Ministère de la Défense n’a pas pu être secouru).
 
Au début juillet 2006, des dizaines de bandits palestiniens avaient été tués, d’autres faits prisonniers, pour exiger le prix de la captivité continue de Shalit. Israël reprit temporairement des parties de Gaza – pour la première fois depuis le désengagement de 2005. Le Hamas encaissa ces coups et répondit par des bombardements plus intenses sur Sderot et Ashkelon. 
 
Les attaques à la roquette incessantes du Hamas conduisirent finalement à l’opération “Plomb Durci” en décembre 2008. Au bilan, depuis l’enlèvement de Shalit, l’imprudence du Hamas a coûté la vie à bien plus d’un millier de Palestiniens et laissé un sillage de dévastation à Gaza. Pourtant, le Hamas est resté résolu dans ses exigences, certain qu’Israël capitulerait en définitive. En fait, dans les jours suivant la capture de Shalit, le ministre de la sécurité intérieure d’alors, Avi Dichter, déclara publiquement ce que le Hamas voulait entendre : «que des prisonniers palestiniens devraient être relâchés pour la libération de Shalit. »
 
Aujourd’hui, les Israéliens seront assurés que les plus meurtriers des prisonniers libérés seront confinés à Gaza ou exilés à l’étranger ; comme s’il n’y avait pas de trafic dans les deux sens par les tunnels de Gaza.
 
Et avec la sincérité absolue d’un alcoolique prenant son dernier verre avant la cure de désintoxication, le gouvernement affirmera que l’accord sur Shalit sera le dernier échange disproportionné de prisonnier pour Israël.
 
Un accord confortera ce que les Palestiniens croient déjà, que les Israéliens ne comprennent que la force. Les dirigeants palestiniens de demain, ainsi, en seront d’autant plus endurcis. Il deviendra encore plus difficile pour un dirigeant palestinien crédible – peu importe sa modération de façade – d’abjurer la violence.
 
S’arrêter pile signifiera que les ‘experts’ et les politiciens qui ont orchestré la campagne qui a mené les choses aussi loin auront quelques explications à fournir. Si Netanyahou revient en arrière, ce sera parce des Israéliens nous bluffaient autant que nous bluffions le Hamas.
 
Un “non” maintenant remettra le Hamas en place. Netanyahou pourrait s’adresser directement aux électeurs déçus des islamistes, en soulignant que répondre aux demandes rapaces du Hamas l’aurait déshonoré et conduit Israël à perdre la face. Les Palestiniens comprendront cela. Ainsi que les Israéliens.
 
Il devrait franchement reconnaître qu’il était prêt à un échange honorable. En fait, il doit souligner qu’il reste prêt à un échange honorable.
 
L’épreuve atroce des parents dévoués de Gilad nous touche tous. Leur fils est devenu notre fils.
 
Néanmoins, Netanyahou doit inverser la manœuvre. Les tueurs doivent rester incarcérés ; s’ils ne le sont pas, d’autres Israéliens mourront à coup sûr.
 
Editorial, THE JERUSALEM POST
http://www.jpost.com /servlet/Satellite?cid=1261364466251&pagename=JPArticle%2FShowFull
Adaptation française de Sentinelle 5770
1 commentaire
Pourquoi tourner autour du pôt de façon si absurde? A qui ferons nous croire que Guilad n'est pas notre frère, notre sang? A qui ferons nous croire que nous n'avons pas hésité à faire tout ce qui était possible pour le voir rentrer à la maison? Mais aussi à qui ferons nous croire que notre nation ne sera pas toujours plongée dans un dilemme chaque fois qu'un de nos soldat se fera enlevé? A qui ferons nous croire que ce processus n'est pas devenu une arme fatale pour les barbares? A qui ferons nous croire que des civils innocents ne paieront pas ce laxisme politique? Avec tout le respect et l'amour que j'ai pour nos soldats, je dirais que s'il est impossible de se défendre contre un ennemi qui ne respecte pas les lois;s'il est impossible de considérer un ennemi que comme un terroriste sanguinaire, alors répondant lui avec son language. Pas de prisonnier, soit, mais d'un côté comme de l'autre. Aux mêmes actes les même réponses. Si c'est une guerre à ces conditions, il faut l'accepter. Nous sommes assez censés et civilisés pour savoir faire la différence entre ce qui ressort du pénal et ce qui est l'expression d'un acte de guerre terroriste. Il faut que tous se persuadent des risques encourus, d'un côté comme de l'autre. La situation aura alors le mérite d'être plus claire pour tous les acteurs: soldats, mehabelims, civils et surtout dirigeants laxistes ou sanguinaires.
Envoyé par Yéouda_001 - le Jeudi 24 Décembre 2009 à 06:34
Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 6 minutes