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OpinionsBien qu’avec peine, une famille endeuillée envoie courageusement ses fils servir Tsahal![]() En un temps où de jeunes Israéliens cherchent à échapper au service militaire, la décision des frères Goodman de servir Tsahal ne peut être tenue pour évidente.
Yehuda Goodman ne comprend pas tout ce remue-ménage. Tout ce qu’il a fait, dit-il, a été d’achever récemment son service militaire obligatoire de trois ans dans la brigade parachutiste d’élite, l’unité Maglan.
Son plus jeune frère, Neftali, a aussi été incorporé dans Maglan – spécialisée dans les opérations derrière les lignes ennemies en ayant recours à une technologie et à des armements sophistiqués – en 2007, et il résume son service en tant que tireur d’élite dans un bataillon parachutiste. Un autre frère, « B », a été incorporé il y a un an dans l’unité d’élite Duvdevan, qui mène des arrestations clandestines sur la Rive Occidentale.
Un quatrième frère, Asher, poursuit son entraînement pour les épreuves exténuantes qu’il passera ce mois-ci dans le but d’être agréé soit dans les unités Duvdevan ou Maglan.
Superficiellement, l’incorporation de quatre frères dans des unités de combat d’élite peut ne pas paraître si unique. Mais Yehuda, Nephtali, “B” et Asher ne sont pas les premiers de leur famille à servir dans l’armée.
Leur plus grand frère, Yossef, combattant dans Maglan, a été tué en février 2006 lors d’un saut compliqué, lorsque son parachute s’enchevêtra autour de la jambe de son commandant. Alors que les deux hommes commençaient à plonger, Yossef coupa les cordes de son parachute, sauvant la vie de son commandant. Trop proche du sol pour ouvrir son parachute ventral, Yossef mourut en chutant.
A une époque et un âge où beaucoup de jeunes Israéliens cherchent le moyen d’éviter le service militaire, la décision des frères Goodman de servir parmi les meilleures unités de Tsahal ne peut être considérée comme évidente. Jusque récemment, les frères de soldats tombés au champ d’honneur étaient automatiquement exemptés du service combattant. Si malgré leur perte, ils voulaient tout de même y servir, leurs parents devaient signer une exemption en présence d’un juriste.
« J’ai servi à l’armée comme tout un chacun » déclara Yehuda la semaine dernière pendant un entretien dans sa maison familiale de l’implantation d’Efrat dans le Gush Etzion. « Nous devons protéger notre pays, et même si mon frère est mort en faisant son devoir, je ne suis pas différent de quiconque doit servir son pays ».
Libéré récemment, Yehuda étudie pour le test psychométrique pré-universitaire. Dans le même temps, il travaille à la pizzeria Efrat, que son père Mordeh’aï a ouvert quand il a emmené sa famille de New York en Israël au milieu des années 1980 comme membre de la congrégation de la synagogue de Lincoln Square du Rabbin Schlomo Riskin. A l’époque, Ann et Mordeh’aï Goodman avaient deux jeunes fils, Shimon et Yossef. Leurs sept autres enfants – cinq garçons et deux filles – sont nés en Israël.
Avant l’incorporation de leur quatrième fils depuis la mort de Yossef, Mordeh’aï et Ann ont fourni une explication à leur difficile décision : Signer l’exemption encore et encore, permettre à leurs fils de servir dans des unités combattantes.
L’histoire de Miriam Peretz, qui a perdu deux fils en service – le major Eliraz Peretz dans un combat avec des terroristes de Gaza le mois dernier et le lieutenant Uriel Peretz au Sud Liban en 1998 – souligne le danger.
« Nos fils ne nous l’ont pas demandé, mais nous ont dit que nous devions signer parce qu’ils voulaient honorer Yossef et poursuivre ce qu’il leur avait enseigné » dit Mordeh’aï.
Ann ajouta que l’armée avait conféré à Yossef une incroyable confiance en lui, et qu’il n’aurait pas été légitime qu’elle et Mordeh’aï refusent à leurs autres fils cette expérience.
« Yossef était plus important que leur propre vie pour les frères, dit-elle. Il était le premier à aller à l’armée, et il resplendissait ».
Ann recommanda que les jeunes mères aient de nombreux enfants. Voilà une chose à laquelle je n’ai jamais songé quand j’ai eu des bébés, mais aujourd’hui c’est un tel réconfort d’avoir une famille nombreuse » dit-elle. « Une fois, une autre mère endeuillée a appelé cela ‘un coussin’. La triste éventualité de perdre un fils à l’armée devrait encourager les jeunes mères à avoir plus d’enfants, de façon qu’elles ne restent pas avec un seul ou pas d’enfant après qu’une tragédie – à D.ieu ne plaise – ait frappé ».
Après la décision de Yehuda, il restait peu de place à l’hésitation pour les autres fils. Neftali partit ensuite, puis « B ». Pour Asher, la décision était évidente. Quand il reçut son ordre de route et vit que ce n’était pas dans une unité combattante, il fut effrayé.
J’appelai immédiatement l’armée et découvris que si mes parents signaient, j’obtiendrais un nouvel ordre de route pour une unité combattante » dit-il.
Mordeh’aï et Ann dirent qu’ils n’éprouvaient aucun ressentiment à l’égard du pays, ni de regret pour leur décision prise deux décennies auparavant d’immigrer en Israël.
« Le Peuple israélien doit ressentir un plus grand amour pour la terre, et nous devons la défendre » dit Ann. « Je suis fière que ce soit ma patrie ».
Par Yaakov Katz
Adaptation française de Sentinelle 5770 © 1 commentaire
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De plus je voudrais savoir s'il était possible pour un étranger (Afrique Centrale) d'être incorporé dans Tsahal? Je reconnais que c'est difficile vu le degré de haine que les gens portent à Israel. Mais je le souhaite vraiment.