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Opinions

'Les USA doivent arrêter l’Iran'

'Les USA doivent arrêter l’Iran'
Kasparov à Tel Aviv : "Poutine doit éprouver les conséquences."
 
Garry Kasparov, l’ancien champion du monde d’échecs devenu l’un des critiques les plus francs de Vladimir Poutine, a déclaré lundi que la seule manière de bloquer le cheminement de l’Iran vers des armes nucléaires était de s’opposer frontalement aux arrangements en cours du Premier ministre russe avec le régime des mollahs en général et leur programme nucléaire en particulier.
 
Et la seule manière de le faire, dit Kasparov, c’est que le gouvernement Obama fasse savoir simplement à Poutine qu’à moins qu’il ne change de direction, il y aurait de « réelles conséquences pour son bien-être [financier] ».
 
« Sans l’assistance technique de la Russie, l’Iran ne se rapprocherait même pas d’une bombe nucléaire », dit Kasparov, qui fit à la fin 2007 une courte tentative dans la course à la présidence russe et fut arrêté et brièvement emprisonné ces dernières années après des manifestations anti-Poutine. « La manière d’obliger les Russie à abandonner cette assistance, dit-il, c’est d’obliger Poutine à écouter… en s’en prenant à son argent ».
 
Kasparov s’est entretenu avec le ‘Jerusalem Post’ lors de sa première visite en Israël depuis 2005; il a participé lundi à un tournoi d’échecs en ‘simultanées’ contre 30 adversaires dans le cadre des prestigieuses cérémonies du Dan David à l’Université de Tel Aviv.
 
« L’Iran n’arrêtera pas sa poursuite des armes nucléaires à moins que la Russie ne soit prête à se joindre aux sanctions, dit Kasparov, parce que en dehors de la technologie nucléaire et des systèmes de défense anti-missile, la Russie est l’un des principaux fournisseurs d’énergie ».
 
Cela ne changera pas, dit-il, à moins, ou bien jusqu’à ce que Poutine soit efficacement incité à le faire.
« Il n’écoutera pas vos demandes ou vos plaidoyers, ni ne répondra à quelque type d’arrangement amiable que ce soit », dit Kasparov d’un ton cinglant. « En fin de compte, vendre de la technologie nucléaire à l’Iran, vendre des systèmes de défense anti-missiles, cela rapporte de l’argent frais. Et si l’Amérique ou Israël, ou les deux, attaquent l’Iran à un moment donné, le prix du pétrole montera, et pour Poutine ce sera une situation gagnant-gagnant ».
 
Malheureusement, dit Kasparov, « il semble que le gouvernement des USA soit prêt à attaquer Goldman Sachs, mais il n’est pas prêt à s’attaquer aux intérêts financiers de Poutine. Ce qui signifie que l’Iran se sent en sécurité ».
 
Kasparov, âgé de 47 ans, né Weinstein, d’une mère arménienne et d’un père juif, est largement considéré comme le plus grand joueur d’échecs de tous les temps ; Il a pressé l’Occident de se confronter avec Poutine à travers une liste d’oligarques qui dit-il agissaient comme son « homme de paille » et contre lesquels, dit-il, on n’était pas à court de preuves de malversations financières.
 
« Si vous pensez que la bombe nucléaire iranienne est une menace imminente, non seulement pour Israël mais aussi pour les intérêts des Etats-Unis et le monde occidental, vous devez agir » dit-il. « Si vous ne le croyez pas, vous pouvez trouver des milliers d’excuses pour ne pas agir – comme les puissances occidentales se retrouvèrent inactives il y a 75 ans contre la montée de l’Allemagne nazie. »
 
« La menace Poutine n’est probablement pas comparable à celle des années 1930 », précise-t-il, « mais à un certain degré elle aura un impact très sérieux sur le système occidental parce que le n°1 de l’exportation russe, ce n’est pas le pétrole. C’est la corruption. Et Poutine a trouvé une immense demande de ce produit en Occident ».
 
Interrogé sur la question de savoir si ces critiques aussi ouvertes le plaçaient dans un risque personnel, Kasparov remarqua : « J’ai des gardes du corps à Moscou ». Il ajouta cependant : « En Russie, si l’Etat vous poursuit, rien ne peut venir à votre secours ».
 
Questionné pour avoir s’il pourrait de nouveau se présenter la présidence russe, il répondit : « En Russie, nous ne nous battons pas pour gagner des élections. Nous essayons d’avoir des élections. Notre combat est très différent… Parce que nous ne vivons pas dans un pays démocratique ». « Ceci, dit-il, est quelque chose que les gens en Occident et aussi en Israël ne veulent pas reconnaître ».
 
Par David Horovitz
Jerusalem Post 11/05/2010 
Adaptation française de Sentinelle 5770 ©
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Dernière mise à jour, il y a 48 minutes