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Opinions

Les partis à la Knesset

Nous critiquons souvent les organismes de l’Etat de façon objective, nous le pensons, et nous accusons la main de la gauche qui manipule et décide partout en violant la démocratie. Cependant la gauche ne peut agir que grâce à la Knesset dont la composition explique une situation étonnante.
La Knesset actuelle, la 17ème,est composée de douze partis dont nous nous proposons de détailler certaines caractéristiques :
1 – Balad, le Front démocratique de la paix et de l’égalité, Baham – Ta’hal : ce sont trois partis arabes qui ont recueilli 10 sièges : à leur tête Djamal Zhalaqué, qui a remplacé Azmi Bashara, Mohammad Baraqué et Talab Elsana. Tous proclament, qu’en tant que Palestiniens, ils sont anti-israéliens et le prouvent. Ils ne suivent pas tous, par prudence et instinct de conservation, le chemin de Bashara, qui a officiellement trahi en transmettant des renseignements à l’ennemi en pleine guerre du Liban et… s’est enfui. Peut-on dire qu’ils sont des traîtres, par leur action ou par leurs sentiments ? Non ! Même Bashara ! Bien sûr ils ne sont pas honnêtes du fait qu’ils n’abandonnent pas leur carte d’identité, mais nous ne les aidons pas ! C’était à nous de séparer les Arabes loyaux à l’Etat d’Israël (environ 10%) de ceux qui ne le sont pas et accorder à ces derniers une carte de présence.
2 – Le parti, Guil, des pensionnaires: sept députés les représentent alors qu’ils n’ont aucune préparation pour la fonction, mais deux sont ministres et décident, alors qu’ils ne jouissent de leur mandat que ‘grâce’ au dégoût qu’ont ressenti les citoyens lors des élections de mars 2006 envers les partis traditionnels.
3 – Le parti Shass : douze députés obéissent au doigt et à l’œil du Rav Ovadia Iossef, un grand de la Tora. Mais quelle est sa compétence en matière politique ? Il a participé à la ratification des Accords d’Oslo… un échec sanglant ! Ses décisions depuis, très discutables, sont-elles liées aux fonds de l’Etat qu’il reçoit ?
4 – Iahadout Hatora : avec six députés, ce parti participe-t-il à la vie politique de l’Etat ?
5 – Israël Beiténou : avec onze députés, ce parti d’extrême droite, qui fait le jeu gauchiste du gouvernement et couvre tout ses échecs, n’est-il pas contraint de prendre une telle position pour éluder les problèmes de justice de son Président, Avigdor Liberman ?
6 – Le Licoud : douze députés ont été élus ! Le grand parti de droite a-t-il été puni pour avoir trahi ses électeurs par l’action de son Président Sharon qui décida du désengagement ? Mais en mars 2006, Sharon avait disparu et les ‘traîtres’ au programme politique du Licoud s’étaient groupés dans le parti Kadima ! Alors pourquoi cette punition d’un Licoud purifié ?… A moins qu’il y ait eu un trafic des résultats…
Signalons que le Licoud ‘attire’ très peu les généraux : Yitshaq Mordecaï, dès son entrée, fut nommé Ministre de la Défense par Nétanyahou et c’est lui qui attribua le poste de Chef des Armées à Shaoul Mofaz, qui s’inscrivit par la suite au Licoud. Mais ses opinions étaient gauchistes et il suivit Sharon dans Kadima.
7 – Mérétz-Iahad : avec Iossi Beilin à sa tête et cinq députés, ce parti symbolise l’extrême gauche qui lutte pour ‘l’Etat de tout ses citoyens’, rejetant ainsi tout aspect juif à Israël. Il travaille donc à la destruction d’Israël, ou il est atteint de cécité et ne sait pas ce qu’il fait.
8 – Yihoud Léoumi-Mafdal : avec 9 députés son poids à droite reste faible. Il devrait se regrouper avec le Licoud. Moshe Feiglin ne donne-t-il pas une teinture religieuse au Licoud athée ? A lui de le renforcer !
9 – L’Avoda : dix neuf députés siègent à la Knesset. C’est devenu le symbole de la gauche ouvert sur le monde (non ouvrier). Il rassemble la plupart des ‘intellectuels’ qui forme ‘l’élite’, ainsi prétendent-ils. Amir Pérètz, homme du peuple, devenu Président du parti fut un accident de parcours. Lui-même a causé sa perte en exigeant le portefeuille de Ministre de la Défense, prouvant combien les ministres méprisent les hautes fonctions dont ils sont chargés.
Ce parti est caractérisé par son ‘aspect militaire’ : c’est le seul qui rassemble tant de généraux en chef. Citons : Yitshaq Rabin, Haïm Bar Lev, Mordecaï Gour, Ehoud Baraq, Amnon Lipkin Chahak. S’ajoutent des généraux et amiraux : Ami Ayalon, Matan Vilnaï, Biniamine Ben Eliezer… D’autres gauchistes, qui ont rempli de hautes fonctions, comme Dayane, Highland, Rothchild, Haloutz… sont probablement inscrits au parti. Tous ont prouvé un niveau bas en tant que politiciens et quelquefois du point de vue moral. L’exemple de Ben Eliezer est caractéristique : il a déclaré que le désengagement avait été une erreur ; les conséquences évidentes, prévues par tous les gens sensés qui ont crié des mises en garde sans fin, se sont réalisées. Or Ben Eliezer l’a voté et… s’est trompé grossièrement, comme il l’a avoué. Comment ose-t-il poursuivre sa carrière politique ? Pourquoi ne démissionne-t-il pas et n’engage-t-il pas tous les responsables de cette décision à partir ? Comment ose-t-il exprimer son avis sur des problèmes après un tel échec de son jugement?
D’autre part une telle concentration de généraux dans l’Avoda n’est-elle pas suspecte ? Les nominations dans l’armée se font-elles en fonction des tendances politiques ?
Ne serait-ce pas la règle, non seulement dans l’armée mais encore dans tous les organismes de l’Etat dans lesquels la gauche a su s’implanter et s’accaparer les postes clés?
C’est ainsi que les ‘élites’, compétentes… ou non, ont envahi tout le système judiciaire dont la Cour Suprême de Justice, les médias, instrument de désinformation du peuple, la police, l’université… Les gauchistes s’attribuent la qualité ‘d’intellectuels’ et ‘d’élites’ du fait de leur position et non du fait de leurs possibilités intellectuelles réelles. C’est ainsi que furent nombreuses les démissions après l’échec de la Deuxième Guerre du Liban et qu’eut lieu le rappel de personnalités lésées pour qu’ils reprennent du service.
10 – Kadima : ses vingt neufs députés ont permis à ce parti de former le gouvernement en Avril 2006. Il avait déjà gouverné depuis Novembre 2005 illégalement : il n’existait pas lors des élections précédentes… mais il fut protégé par le Conseiller du Gouvernement! La logique voudrait qu’il soit impossible à un député de changer de parti dans le temps où il exerce sa fonction : changeant de parti il trahi ses électeurs et foule aux pieds la démocratie. Pire est de fonder un parti avec ou sans programme différent de celui pour lequel il fut élu, comme s’est permis de le faire Sharon.
Ainsi Kadima, fondé par Sharon dans le péché, a pris une importance incompréhensible à priori : Sharon a initié le désengagement pour ‘se protéger’ du Procureur Général, Edna Arbel, et Aaron Baraq, Président de la Haute Cour de Justice, a arrangé les nominations de Conseiller du Gouvernement et des Juges pour étouffer les procès qui devaient écourter sa carrière. Sharon a adopté le plan Mitsna pour se protéger et protéger sa famille bien qu’il ait été conscient en tant que brillant général des conséquences militaires et politiques catastrophiques pour Israël. Ne le jugeons pas ici ! Mais pourquoi ceux qui l’entouraient, qui n’avaient pas le même intérêt à promouvoir le désengagement, se sont-ils joints à lui ? Plusieurs cas :
-         Ceux attirés par le charisme de Sharon et mettant une confiance aveugle en lui : ils n’ont pas imaginé les conséquences. Ils ne méritent pas d’être politiciens.
-         Ceux qui savaient où Sharon menait Israël, mais ont été corrompus par les positions de ministres, vice ministres, et autres fonctions alléchantes. Sharon, corrompu lui-même, a utilisé la corruption sur une grande échelle et ceci aux yeux du peuple !
-         Le cas de Dalia Yithsiq et Shimon Pérès est particulier : ils ont fui l’Avoda d’Amir Pérès et exigé de recevoir des compensations généreuses.
 
Conséquences : Le bilan d’élections à la proportionnelle aggravé depuis 2003/2004 où Sharon a été compromis dans des affaires judiciaires, est triste :
1 – En résumé la Knesset est composée :
- de 10 députés de trois partis déloyaux à l’Etat, ils ont un caractère sectoriel arabe,
- de 25 députés de trois partis sectoriels juifs qui n’ont pas de programme politique ou un programme très souple,
- de 5 députés d’extrême gauche qui influencent mais ne participent pas aux décisions,
- d’un parti d’extrême droite de 11 députés soumis à la gauche pour raisons personnelles,
- de deux partis de droite de 21 députés séparés par les questions religieuses,
- de deux partis de gauche de 48 députés caractérisés par l’antisémitisme et la corruption.
2 – Le gouvernement est bâti sur cinq partis : deux partis sectoriels (Shass et Guil), qui défendent des intérêts particuliers, une d’extrême droite (Israël Beiténou) dont le dirigeant, Avigdor Liberman, est poursuivi et…protégé, un (l’Avoda) composé par des militaires dont la politique ne représente pas la spécialité, et le parti Kadima, composé d’aveugles ou de corrompus. Le résultat consiste en un gouvernement catastrophique ; son chef, Olmert, poursuivi-protégé, prêt à toute concession à l’ennemi, qui a échoué dans sa Guerre du Liban et dans son programme de regroupement, continue à trôner et à mettre en danger l’Etat d’Israël en prenant des engagements internationaux.
3 – Le système électoral à la proportionnelle : le bilan du système électoral à la proportionnelle, qui autorise les partis sectoriels, prouve sa faillite : l’idéal consiste en deux partis élus dans des élections régionales. C’est le système qui restituera la morale et la responsabilité directe des députés devant leurs électeurs ainsi que la stabilité du pouvoir. Les idées sectorielles pourront s’exprimer au sein des grands partis et dans les médias sans se transformer en facteur de chantage.
4 – La faiblesse de la Knesset et du gouvernement : cette faiblesse sur les plans intellectuels et professionnels (on ne peut s’improviser politicien à 50 ans ou plus) a créé un vide que notamment la Cour Suprême de Justice s’est empressée de remplir. Elle se permet de juger en dehors de toute loi écrite et de rendre des sentences portant sur des problèmes militaires, religieux et moraux qui sortent de sa compétence. De plus elle se met au dessus de la Knesset et annule des lois contraires à sa philosophie. Et comme elle est infectée de politisation aigue à l’extrême gauche, les conséquences sont dramatiques : soldats et citoyens ont payé de leur vie certaines de ses décisions.
 
La lueur d’espoir : elle provient de la fragilité du gouvernement ; s’il tombe et est remplacé par une coalition de droite par des élections, le nouveau gouvernement adoptera, peut-être, le plan de Paix du Rav Binyamine Eilon, ‘l’Initiative israélienne’, dont une des bases essentielles est constituée par l’idée émise par… Ariel Sharon  dans des déclarations faites en Novembre 1974: « Nous aiderons les Palestiniens à avoir un gouvernement palestinien en Jordanie. »
Mais le nouveau gouvernement aura-t-il le courage de modifier et purifier la vie politique du pays par la limitation du nombre de partis et par le changement du mode d’élections ? Pourtant c’est la condition pour redonner force et consistance à la Knesset qui alors remplira ses devoirs par l’utilisation de ses droits.
 
David Bentata
תשס"ח כה בכסלו

5-12-2007

2 commentaires
Excellent constat ! Faisant mon aliya, et de tendance "orthodoxe", j'ai evidement vote pour un parti religieux, de maniere un peu naive. Mais comme le dit David, c'est de politique qu'on DOIT parler a la Knesset, j'ai confiance en Hashem et dans le peuple juif pratiquant pour defendre, en dehors de cet hemicycle, le monde de la Torah. Je me retrouve toutefois face a un blanc... si je ne vote pas religieux, pour qui voter ? Ils sont de toute maniere tous aussi pourris les uns que les autres. Triste
Envoyé par Eliyahou - le Mercredi 5 Décembre 2007 à 19:59
Bien sûr il faudra bien qu'on se décide à diminuer le nombre des partis qui constitue le parlement israelien, car se nombre affaiblit l'autorité de ce parlement.Et tout d'abord, je ne comprends toujours pas comment il peut y avoir le parti Balad qui a 10 sièges, alors que ces membres se disent mulsulmans certe, mais palestiniens avant d''êtrer ISRAELIENS. C'est inadmissible!! Shalom à tous. Gerard.david
Envoyé par Gerard.david - le Mercredi 5 Décembre 2007 à 22:17
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