English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Opinions

Les alliés israéliens de Washington

Les alliés israéliens de Washington
La Gauche israélienne sait que peu importe combien son projet politique est rejeté à toute force par le public, le gouvernement des USA soutiendra ses membres.
 
Alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou se rend à Washington pour un autre round mort-né de discussions avec le dirigeant du Fatah Mahmoud Abbas, organisé par le président des USA Barack Obama, il sera probablement préoccupé par une question.
 
Ce ne sera par l’exigence d’Obama d’interdire aux Juifs de construire des synagogues, des écoles et de foyers à Jérusalem, en Judée et Samarie.
 
Netanyahou ne se demandera pas pendant combien de temps Abbas pourra tenir le rôle de ‘président palestinien’ avant que son peuple ne le chasse. Le mandat d’Abbas s’est achevé en janvier 2009.
 
Le dirigeant élu d’Israël pensera à l’Iran. Il se demandera comment le gouvernement des USA réagira s’il envoie les Forces Aériennes d’Israël (FAI) bombarder les installations nucléaires de l’Iran. Les USA permettront-ils aux avions de chasse des FAI de survoler l’espace aérien irakien contrôlé par les USA ? Ou Obama suivra-t-il le conseil de son mentor en politique étrangère Zbigniew Brzezinski pour donner l’ordre aux Forces aériennes des USA de descendre ces avions de chasse, d’abandonner l’alliance USA-Israël et d’adopter un nouveau rôle de protecteur du programme des armes nucléaires de l’Iran ? Alors que Netanyahou se demande si l’on peut faire confiance aux USA, d’autres Israéliens dorment profondément la nuit en sachant que ‘Uncle Sam’ dispose de leur soutien.
 
La Gauche israélienne sait que peu importe combien son projet politique est rejeté à toute force par le public, le gouvernement des USA soutiendra ses membres et financera ses projets. Cette semaine en préparation des discussions, ‘l’Initiative de Genève’ ouvertement subversive, a lancé une campagne de relations publiques de plusieurs millions de dollars visant le public.
 
Son objectif est de persuader les Israéliens que le Fatah est un partenaire légitime pour la paix. La campagne est financée par ‘USAID’.
 
Selon le journal ‘Yediot Aharonot’, ‘l’Initiative de Genève’ a engagé Ron Asulin, l’un des principaux metteurs en scène du pays, pour scénariser et diriger des reportages commerciaux dépeignant des membres du Fatah déclarant aux Israéliens qu’ils sont des partenaires de paix crédibles. ‘L’Initiative de Genève’ a invité Alon Goldstein du ‘Yediot’ à visualiser les sessions d’enregistrement à Ramallah.
 
Son article, publié dimanche, est un clin d’oeil fascinant à la boutique de propagande de la Gauche. Goldstein écrit comment Asulin a dit à Saeb Erekat du Fatah de commencer sa déclaration par le mot « shalom », « ça sera efficace » a promis Asulin. 
 
Parmi ses autres réalisations, Erekat a joué un rôle majeur dans les accusations diffamatoires de l’AP en 2002 dans lesquelles lui et ses camarades ont accusé Israël de massacres dans le camp de réfugiés de Jénine pendant l’Opération « Bouclier Défensif ». Il a déclaré sur CNN qu’Israël avait tué « plus de 500 personnes », et à prétendu que 300 avaient été enterrées dans des fosses communes.
 
En réalité, les pertes palestiniennes dans cette bataille se sont montées à 54 ; environ 90 % d’entre eux étaient des combattants. 23 soldats de Tsahal ont été tués. Les seuls massacres ont été les attentats suicides à la bombe qui ont tué environ 500 Israéliens – dont 80 % étaient des civils – dans les mois précédents ‘Bouclier Défensif’.
 
Non seulement Erekat n’a jamais rétracté ses déclarations, mais il les a répétées.
Mais ne vous inquiétez pas. Il a dit “shalom” plutôt agréablement.
 
Le suivant sur la liste des porte-parole financés par les USA, l’homme fort du Fatah Jibril Rajoub, qui a été essentiel dans le montage d’une alliance opérationnelle entre le Fatah et le Hamas et facilité la guerre terroriste contre Israël il y a dix ans. Durant les années 90 hurlantes, Rajoub a recruté assidûment des membres du Hamas dans sa Force de Sécurité Préventive en Judée et Samarie.
 
Tout récemment, le 10 mai, il est apparu sur la télévision palestinienne et a dit : « Construire une école et jeter un grenade à main, selon moi, c’est de la résistance. Je construis l’école de façon à renforcer les motivations de mon peuple, comme l’un des divers aspects de la résistance, et quand il faut jeter une grenade ou lancer une roquette, je ferai cela aussi bien, du fait de ma croyance dans la victoire inévitable de ma cause et de son bien-fondé ».
 
La semaine dernière, les USA l’ont payé pour être filmé en déclarant aux Israéliens que nous devrions lui faire confiance. Ce n’était pas une mince affaire. Selon le ‘Yediot’, « Asulin a dû travailler dur » pour obtenir que Rajoub dise le mot « partenaire ».
 
Puis il y a le chef de la propagande du Fatah Yasser Abed Rabbo. Comme ministre de la culture et de l’information de Yasser Arafat, c’est Abed Rabbo qui mit fin à la liberté de la presse par l’AP peu après son établissement en 1994. Sous son règne, journalistes et rédacteurs étaient emprisonnés et battus, les journaux étaient fermés et les imprimeries étaient incendiées. En 2002, Abed Rabbo surpassa Erekat dans ses condamnations trompeuses d’Israël. Il accusa Israël de « creuser des fosses communes pour 90 Palestiniens du camp de réfugiés de Jénine ».
 
En 2001, il ordonna aux media de l’AP d’arrêter de filmer les célébrations de masse des attaques du 11 septembre aux USA.
 
Malgré sa longue carrière de propagandiste, Asulin a dû se censurer à cause de lui. Il dut convaincre Abed Rabbo d’arrêter de pointer son doigt devant la caméra. « Quand vous pointez votre doigt, vous me mettez vraiment en garde. Vous faites des menaces ».
 
Cela vaut la peine de s’arrêter un instant pour observer la nature de ‘l’Initiative de Genève’ financée par les USA, et qui joue les prolongations pour présenter au public un tableau totalement déformé de la réalité. C’est l’invention subversive la plus réussie en Israël – de l’ancien ministre de la justice et ancien dirigeant du Parti Meretz Yossi Beilin.
 
Beilin est l’architecte de tous les désastres stratégiques majeurs d’Israël depuis 17 ans. Il a été l’architecte des désastreux ‘Accords d’Oslo’ de 1993 qui ont intronisé Arafat comme un partenaire de paix et lui ont conféré le pouvoir d’entamer une campagne terroriste et de guerre politique qui s’est poursuivie longtemps après sa mort en 2004.
 
Beilin est l’architecte des désastreuses négociations de Taba en 2000 dans lesquelles le Premier ministre Ehud Barak, engagé dans un conflit, a offert à Arafat le Mont du Temple alors que les hommes d’Arafat assassinaient des Israéliens sur les routes, dans des autobus et des cafés.
 
En 2002 Beilin a oeuvré avec Colin Powell du Département d’Etat pour dessiner la soi-disant Carte Routière pour la paix au Moyen-Orient. Ce document a été le plus anti-Israël jamais adopté par un gouvernement des USA. Le gouvernement Sharon parvint en grande partie à faire échouer l’initiative en convaincant le président George W. Bush d’accepter que les exigences draconiennes du document ne pouvaient être exécutées qu’après que les Palestiniens auraient suspendu leur guerre terroriste.
 
Ses ambitions vérifiées par la violence incessante des Palestiniens, Beilin trouva un autre support pour saper son gouvernement. En 2003, il créa un partenariat avec le gouvernement suisse et l’Union Européenne en fondant ‘l’Initiative de Genève’. L’initiative était une tentative ouverte pour subvertir la capacité légale du gouvernement de conduire la politique étrangère. Beilin et Abed Rabbo rassemblèrent leurs partisans à Genève, tinrent des « négociations » mises en scène, et signèrent un « accord » selon lequel les Israéliens se pliaient à toutes les exigences palestiniennes et les Palestiniens les remerciaient.
Le directeur de cabinet d’Ariel Sharon Dov Weissglas déclara dans un entretien en 2005 que Sharon était si hanté par cet affront qu’il fut convaincu de devoir s’engager dans le retrait de Gaza.
 
Avec le retrait du Sud Liban en 2000 – que Beilin dirigea aussi – le retrait de Gaza restera dans les annales de l’histoire d’Israël comme la plus grande bourde stratégique jusqu’à ce jour.
 
Sans surprise, le public a une sombre opinion de Beilin et de ses semblables. C’est pourquoi lors des dernières élections, Meretz a été pulvérisé comme représentant d’une force politique. Il ne gagna que trois sièges à la Knesset.
 
Mais Beilin et ses partisans ne s’en soucient guère.
 
Ils ne s’essaient à gagner le public en aucune manière. De nombreuses manières, ils sont le côté pile du Fatah. Exactement comme le Fatah n’est le représentant légal de personne, de même ils ne sont le représentant légal de pratiquement personne. Et de même que le Fatah dirige à travers un mélange de tyrannie et de corruption, de même ils cherchent à dicter le chemin d’Israël à travers un mélange de corruption et de subversion politique.
 
La toute nouvelle campagne de ‘l’Initiative de Genève’ était loin de ne démontrer que le profond mépris de la Gauche pour le Peuple d’Israël cette semaine.
 
Pendant la semaine, plus de 50 activistes d’extrême Gauche qui servaient de doublures d’acteurs, d’écrivains et de professeurs titulaires ont signé des lettres promettant de ne pas jouer au théâtre [de l’implantation] d’Ariel.
 
Comme Ariel est au-delà des lignes d’armistice de 1949, pour ce qui concerne ces artistes autoproclamés, ses résidents n’ont pas droit d’assister à des spectacles. D’un autre côté, comme l’acteur Doron Tabori, l’un des signataires, l’a mis en avant lors d’une apparition sur la chaîne de la Knesset, l’idée même que l’Etat puisse envisager de mettre fin au financement de son œuvre à la lumière de cette position discriminatoire est la preuve que ses critiques sont tous « fascistes et racistes ». Tabori est loin d’être isolé.
 
Son rejet de la légitimité de la critique du public et la diabolisation de ses critiques sont la marque étalon de la Gauche.
 
Prenez le Pr. Zeev Sternhell de l’université hébraïque par exemple. Il a publié un éditorial de Une dans le journal ‘Haaretz’ conseillant aux Palestiniens de limiter leurs actes meurtriers contre les Israéliens vivant au-delà des lignes d’armistice. Comme il le formule : « Il n’y a pas de doute sur la légitimité de la résistance armée dans les territoires eux-mêmes.
… Si les Palestiniens avaient du bon sens, ils concentreraient leur lutte contre les implantations… et s’abstiendraient de poser des bombes à l’ouest de la Ligne Verte. »
 
Dimanche, en réponse à la récente campagne du mouvement étudiant ‘Im Tirtzu’ contre la politique antisioniste de l’université Ben Gourion et du département de gouvernance, Sternhell a écrit un nouvel article dans ‘Haaretz’. Sous le titre : « Seule la force arrêtera la force », il a menacé le gouvernement. Si celui-ci continue de soutenir ‘Im Tirtzu’, si ses membres maintiennent leur appel à renvoyer les professeurs financés par l’Etat, et qui appellent au boycott d’Israël, alors les professeurs israéliens devraient œuvrer à fomenter un boycott international.
 
Comme il l’a dit : « Toute tentative de nuire au statut d’un conférencier pour des raisons politiques se heurtera à une réponse ferme de la faculté universitaire d’Israël. La réaction attendue de la communauté internationale, y compris un possible boycott, n’en sera pas moins douloureuse ».
 
C’est du fait de groupes tels les Sternhell et les Tabori que des groupes comme ‘l’Initiative de Genève’ ont tiré leur fondement.
 
Dimanche, Charles Krauthammer a écrit au sujet de l’abandon par le public américain de la Gauche politique et culturelle. Plutôt que d’envisager la possibilité que le public puisse avoir raison, il a écrit que la Gauche américaine répond à la répudiation de ses compatriotes américains en les diabolisant comme une bande d’intolérants.
 
Krauthammer conclut que la Gauche paiera dans les urnes en novembre pour son agression contre la société américaine. Comme il le formule : « Une rétribution est due aux élites arrogantes dont le mépris non dissimulé pour la masse des mal lavés les empêche de prêter une once de pensée de valeur à ceux qui osent s’opposer à eux ». Il a certainement raison pour l’Amérique. Mais leurs camarades en Israël ne souffriront pas une si totale défaite.
 
Alors que les dirigeants élus d’Israël en sont à se demander si les USA se tiendront derrière le pays au moment du plus grand besoin, les semblables de Beilin et Sternhell savent qu’ils peuvent compter sur Washington, qu’il pleuve ou qu’il vente.
 
Par Caroline B. Glick 
Jerusalem Post 31/08/2010 
Adaptation française de Sentinelle 5770 ©
2 commentaires
Il est bon de le répéter mais nous savons qui sont Beilin et son groupe. Il y a toujours eu dans notre histoire des frères dévoyés qui n'avait aucun objectif collectif, mais simplement le désir brulant de démontrer l'acuité de leur vue des évenements du futur. Ils sont dangereux pour notre pays, ils sont dangereux pour notre peuple. Protégeons nous de cette peste et que l'oubli les emportent.
Envoyé par Yéouda - le Mercredi 1 Septembre 2010 à 06:45
Pour moi la réponse est dite, Obama Hussein ne permettra pas qu Israël détruise les site. Comme vous le dite il pourrai donner l ordre de tirer sur nos avion.
Envoyé par Moshe_012 - le Samedi 25 Septembre 2010 à 21:31
Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 30 minutes