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Abou Mazen… le partenaire modéré !

16 Octobre 2007 - David Bentata

Abou Mazen, le Président de l’Autorité Palestinienne, est ainsi présenté par nos ministres et nos médias : c’est le partenaire avec qui nous pouvons signer la Paix dans "cette fenêtre occasionnelle".

Alors que les équipes de travail israéliennes et palestiniennes se mettent au travail pour rédiger le projet d’accord de paix qui sera consacré à Annapolis en Novembre 20007, les plus hauts responsables Palestiniens se livrent à une surenchère effrénée : qui exigera davantage ? Exigences qui ne sont que des points de départ indiscutables.

Qu’exigent les "vainqueurs" ?

Abou Mazen dès le 10/10/2007 pose ses conditions :

- Israël doit reculer sur les lignes de 1967,

- L’Etat Palestinien s’étendra sur 6205 km2 comportant la rive orientale du Jourdain et la bande de Gaza,

- La partie orientale de Jérusalem constituera sa capitale,

- A l’intérieur de ses frontières, l’Etat Palestinien jouira de la pleine souveraineté (donc pas d’état démilitarisé),

- Le ‘triangle’ en Israël, habité seulement par des arabes israéliens en fait palestiniens, ne sera pas intégré dans le nouvel Etat,

- Tous les prisonniers devront être libérés.

Abou Mazen a désigné, dans l’équipe des négociateurs avec Israël, tous ceux qui figuraient dans la liste des négociateurs du temps d’Arafat, Yasser Abed Rabo, Saeb Barikate… (quoi d’étonnant ?) et d’autres. Le chef de l’équipe n’est autre qu’Abou Ala, bien connu. La continuité…

Le Sheikh Admane El-Husseini, conseiller d’Abou Mazen, rappelle :

- La souveraineté sur le Mont du Temple et le Kotel Amaaravi (Le Mur Occidental) ne peuvent faire l’objet de discussions. Les Juifs recevront l’autorisation de s’approcher du Mur pour prier.

Abou Ala a précisé que ces conditions évidentes imposées à Israël ne doivent pas constituer un obstacle au succès de la conférence d’Anapolis, autrement :

- "Ce serait le signal de combats plus sévères que dans le passé".

Face aux déclarations de Ramon et autres Olmert sur ‘les compromis et concessions douloureuses’ qu’il nous faut accepter, comment les Palestiniens ne se livreraient-ils pas à des surenchères ?

Quelle est la position des responsables israéliens devant les revendications menaçantes des Palestiniens ?

A l’ouverture de la nouvelle session de la Knesset, le 8-10-2007, le Président de l’Etat, Shimon Pérès précisait :

- «… Avec le peuple perse, nous avons connu des époques autres. La déclaration par exemple du Roi Cyrus faite il y a 2500 ans a précédé la déclaration Balfour. Elle permit aux Juifs de retourner vers leur pays d’origine…

Il [Ahmadinejad] a soutenu, par exemple, que les Juifs sont revenus en Israël sur le compte des Arabes. Il fait abstraction du fait que les Juifs étaient en Israël avant l’apparition des Arabes et ont été expulsés par la force. Est-ce que le droit historique de 14 siècles est plus important que le droit historique de 21 siècles… »

Avec quelle discrétion, Pérès rappelle enfin que le peuple Juif a précédé les Arabes sur la terre d’Israël!

Les promesses de D.ieu dans la Tora (et leur rappel dans le Coran) qui fondent le droit du peuple Juif sur sa terre sont ‘délicatement’ évitées.

Quel écho les paroles du Président, même tronquées de l’essentiel, ont-elles provoqué dans les médias ? Aucun !

Tous les malheurs du Peuple Juif en Israël découlent de cette ‘discrétion’ des gauchistes, (ou autres), athées, qui occultent nos droits absolus sur cette terre. Nos ennemis s’engouffrent avec joie dans cette fissure que consciemment ‘nos idiots utiles’ leur offrent.

Alors les Arabes et les « ahmadinejads » « pleurent » sur les Palestiniens lésés par les Juifs qui leur ont volé leurs terres ; ils exigent et menacent.

Jamais nous ne rappelons qu’après des centaines d’années de répressions, de persécutions, d’assassinats, de vols, de viols… dans les pays arabes musulmans (les Juifs étaient des dhimmis sans aucun droit) et dans les pays chrétiens, enfin, D.ieu a accordé à de nombreux Juifs la volonté de retourner en Eretz Israël (depuis la première Alyah en 1882), et de concentrer les forces voulues pour fonder leur pays en 1948. Jamais nous ne rappelons que 40 ans de guerres et de terreur pour obtenir ce qu’ils détenaient en 1967 ont un prix que les Palestiniens doivent payer.

La terre d’Israël appartient au peuple Juif parce que D.ieu nous en a fait hériter ; la Tora proclame de nombreuses fois la garantie de l’héritage que D.ieu a accordé à nos Pères, Abraham, Ytshaq et Yaacov et au peuple d’Israël. La Coran reprend les promesses de la Tora dans cinq versets.

Un argument supplémentaire qu’il faut faire connaître aux Palestiniens consiste dans le fait qu’une grande proportion d’entre eux est d’origine juive et qu’ils ont été convertis de force à l’Islam.

Tout le conflit israélo-palestinien découle du ‘doute’ qui plane sur l’appartenance de la terre. Qui est l’envahisseur ? La réponse est claire : les Arabes ont envahi en 638 après de nombreux envahisseurs autres ; et se sont succédés après eux d’autres envahisseurs, les Croisés, les Ottomans, les Anglais en 1917.

Les gauchistes qui rejettent la Tora, dominent les médias et ‘ignorent’ les arguments juifs qui justifient notre présence sur cette terre, accordent des droits égaux ou supérieurs aux Palestiniens. Alors leurs solutions se basent sur une fausse égalité des partenaires, qui est exploitée aisément par nos ennemis : pour nos gauchistes, la terre d’Israël appartient aux deux peuples, juif et palestinien, il faut donc la partager ; pour les Palestiniens le pays ne peut appartenir qu’à un seul peuple (en cela ils ont raison !), donc il leur appartient puisqu’ils sont les seuls à s’attribuer des droits (ce en quoi ils trompent le monde !). Le problème posé par les gauchistes est insoluble et comment s’étonner donc qu’après plus de vingt ans nous vivions dans la terreur et… la négociation ?

Toute la propagande de haine, qui a été absorbée par les Arabes, basée sur leur croyance en la propriété des terres (commémoration de la ‘Nekba’, ‘jour des terres arabes’), se serait écroulée si nous avions ‘expliqué’ sainement le problème.

Les gauchistes portent la responsabilité directe des Intifadas et probablement de plusieurs des guerres qui nous ont coûté des milliers de morts et blessés.

Y a-t-il une solution à ce conflit dans l’état actuel ?

- Tout d’abord, avec un retard de quelques décennies, il y a lieu de se livrer à une contre propagande qui expose le point de vue juif, c’est-à-dire la vérité historique confirmée par l’archéologie et la vérité religieuse qui découle des textes sacrés hébreux et musulmans.

- Ensuite il faut combiner le plan de règlement exprimé en six points par Binyamine Néthanyhou dans son discours à la Knesset du 8-10-2007, le plan détaillé de Binyamine Elon qui a fait l’objet d’un opuscule très important et le plan du soussigné exprimé le 29-9-2007 dans un article. Les trois plans se complètent merveilleusement.

- Enfin, nous ne pouvons éviter de faire la guerre à nos ennemis palestiniens pour les vaincre et ceci jusqu’à ce qu’ils lèvent un drapeau blanc et se présentent en vaincus ; après quoi le plan de paix juif de la droite sera applicable sans négociations, aisément et rapidement.

David Bentata

תשס"ח ד בחשוון

16-10-2007

Lien : http://www.juif.org/opinions/4,abou-mazen-le-partenaire-modere.php

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