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Opinions

Nous méritons un meilleur gouvernement

Nous méritons un meilleur gouvernement
Il n’est que temps maintenant de créer la coalition la plus large possible. La première étape dans cette direction doit être que les deux partis du centre joignent leurs forces.
 
Ceux qui pensent que la disparition du Parti Travailliste et l’affiliation de la faction croupion d’Ehud Barak au gouvernement est un beau coup pour le Premier ministre se trompent. Ce dernier réalignement n’est qu’un nouvel exemple de la façon dont nos politiciens semblent plus motivés par leur avancement personnel et le pouvoir que par l’intérêt national.
 
Si l’on exclut les groupes dissidents post-sionistes d’extrême Gauche et leurs contreparties à l’extrême Droite, la vaste majorité rejette les idéologies et aspire à un gouvernement responsable, modéré, traitant les problèmes de façon pragmatique.
 
Mais cela ne peut pas prévaloir dans un gouvernement où les partis minoritaires, avec un programme unidimensionnel, peuvent exercer une influence excessive et mettre leur veto à la politique exigée par l’intérêt national. Cela devient encore plus pertinent avec les menaces existentielles auxquelles nous faisons face – peut-être les plus grands défis depuis l’établissement de l’Etat.
 
De sombres nuages de tempête se rassemblent. La menace nucléaire iranienne n’a pas diminué ; la marée hostile de l’opinion publique à travers le monde continue de monter ; nos chefs militaires parlent ouvertement d’une guerre imminente, et préviennent que les roquettes à longue portée fournies au Hezbollah et au Hamas peuvent provoquer des victimes civiles sans précédent. 
 
Pourtant, malgré ces développements effrayants, dans le domaine politique, on poursuit les ‘affaires courantes’. Les politiciens continuent de se comporter comme si leur seul souci était de marquer des points contre leurs opposants, et ils ne parviennent pas à se concentrer sur les dangers menaçants.
 
Le gouvernement montre déjà des signes de dysfonctionnement. Quand pendant une période aussi difficile, le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères se contredisent de façon répétée en public sur des questions politiques majeures, on sent bien que la coalition s’oriente vers la dissolution. Ceux qui croient qu’un tel comportement représente un scénario du style ‘bon flic – mauvais flic’ se trompent tristement. Cela reflète une direction faible et divisée, et signale globalement que notre gouvernement ne doit pas être pris au sérieux, et n’est pas digne de confiance sur ses engagements.
 
La disparition du Parti Travailliste met Netanyahou encore plus à la merci d’Avigdor Lieberman, qui désormais n’a plus d’inhibition pour adopter des positions populistes et machos, sans prendre en compte les conséquences à long terme. Son objectif principal est de gagner plus de voix que le Likoud aux prochaines élections et de se placer en position de prochain Premier ministre.
 
De fait, si Netanyahou reste passif alors que Lieberman continue de le défier et de l’insulter, il perdra invariablement du terrain face aux Partis ‘Israel Beteinou’ et ‘Kadima’. De plus, si Netanyahou continue de diriger un gouvernement de cette manière, cela mènera à une polarisation supplémentaire à un moment où l’unité est indispensable.
 
Il n’est que temps désormais de créer le gouvernement le plus large possible. Mais la première étape dans cette direction doit être que les deux Partis du Centre joignent leurs forces. En réalité, il y a peu d’obstacles pour y parvenir. 
 
De fait, Kadima comprend un nombre important d’anciens membres du Likoud qui étaient des opportunistes, prenant avantage d’un nouveau Parti pour améliorer ou lancer leur carrière personnelle. A ce jour, Kadima continue d’absorber des marginaux d’autres Partis – dont de malheureux politiciens du Parti Travailliste. Tous comptes faits, il n’y a pas de différences politiques entre Kadima et le Likoud.
 
En fait, dans le domaine de l’idéologie, la plupart des représentants des deux partis sont faits du même bois, enclins à une conception de Centre Droit. Si Kadima dirigeait le gouvernement, il serait obligé d’exécuter pratiquement une politique identique à celle du gouvernement actuel.
 
Pour le plus grand dépit de beaucoup d’entre nous, Netanyahou et la dirigeante de Kadima Tzipi Livni continuent tous les deux de déclamer de fausses attentes sur le processus de paix.
Ils le font probablement parce qu’ils perçoivent l’obligation face aux USA de prendre en compte la scène mondiale fondée sur les prémices illusoires que Mahmoud Abbas et le Fatah, pleins de duplicité, sont des modérés et capables ou animés de la volonté de parvenir à un accord.
 
Mais espérons que tous deux ont maintenant appris l’amère leçon que des concessions unilatérales contribuent à la stratégie palestinienne de démantèlement de la souveraineté juive par étapes. Et tous deux reconnaissent qu’un Etat palestinien ne doit pas être créé en l’absence de frontières défendables et de l’assurance que notre voisin sera démilitarisé pour l’empêcher de devenir une aire de lancement d’une future attaque iranienne.
 
Ces aspirations politiques sont partagées par la plupart des députés à la Knesset du Likoud et de Kadima, et reflètent un large consensus dans le public. Les différences entre Netanyahou et Livni se situent essentiellement dans une compétition politique d’ambition personnelle.
 
Il est temps que nous exigions qu’ils mettent de côté ces différences personnelles et oeuvrent ensemble avec des conseillers experts pour tracer les stratégies à long terme aussi bien à l’intérieur qu’en politique extérieure, motivées uniquement par l’intérêt national. Un tel scénario ravirait la majorité d’entre nous, avec une stratégie qui ne serait plus sujette à une dette politique excessive ou à un veto des plus petits partis, et faciliterait ainsi également des réformes électorales et sociales depuis longtemps nécessaires.
 
Mais malheureusement, au lieu de d’avancer l’un vers l’autre, Netanyahou et Livni continuent de se battre comme des enfants, et de s’injurier mutuellement comme s’ils vivaient dans un pays sans préoccupation dans le monde.
 
Netanyahou est un disciple de Menahem Begin. Il doit se comporter de la même manière que l’ancien dirigeant l’aurait fait dans des circonstances similaires. Il doit considérer l’avenir de la nation et, malgré le comportement jusqu’à présent irresponsable et même infantile de Livni, Netanyahou doit s’efforcer de parvenir à un accommodement avec elle tout en rejetant une demande de système de rotation au poste de Premier ministre.
 
Livni est aussi une disciple de Begin, qui en 1967, quand l’Etat était en danger, se dressa au dessus de la politique partisane et rejoignit le cabinet sans même demander un portefeuille ministériel. Elle ferait bien de suivre son exemple et de rejoindre le gouvernement sans produire des exigences excessives. Dans de telles circonstances, elle découvrirait que sa popularité déclinante serait inversée en l’espace d’une nuit.
 
Dans le même temps, Netanyahou devrait se fixer comme objectif de retenir les Partis ‘Israel Beteinu’ et ‘Shas’ dans son gouvernement. Mais s’ils sont trop exigeants, ou refusent d’accepter un réalignement des portefeuilles ministériels, il devra alors les laisser partir. Ce qui est de la plus haute importance, c’est que la nation soit dirigée par un gouvernement centriste d’union, et que le monde le reconnaisse.
 
Aussi bien Netanyahou et Livni doivent mettre de côté leurs différences, prendre en compte la volonté du peuple, et s’unir pour mettre l’intérêt national au-dessus de tout.
 
S’ils ne parvenaient pas à s’élever en cette occurrence, l’histoire les jugera très sévèrement pour avoir mis en péril notre avenir.
 
Par Isi Leibler
Jerusalem Post 19 Janvier 2011
Adaptation française de Sentinelle 5771 ©
3 commentaires
J'ignore si nous méritons un meilleur Gouverneme et je n'ai pas la prétention de dire au Gouvernement ce qu'il doit faire; mais je sais que pour se réconcilier avec les Arabes, il faut changer de statégie parce que 4 guerres n'ont apporté aucune solution, sauf 2 traités de paix (Egypte et Jordanie) qui n'ont pas rapproché des peuples qui continuent à se méfier les uns des autres; par conséquent , c'est un échec et pour y remédier, je serais d'avis de confier la diplomatie aux diplomates connaissant les coutumes des Arabes avec lesquels, dailleurs, nous avons une Histoire biblique commune, à commencer par cette circonstance quasi-providentielle, que le Prophète Abraham soit un ancêtre commun aux aux Juifs et aux Arabes; voilà une base de discussion qui pourrait rétablir les fils d'un dialogue que les Arabes pourraient entendre; à conditions, toutefois de les convaincre que c'est la volonté de Dieu pour qu'ils ne perdent pas la face aux yeux du monde; inspirons-nous de la finesse et de la diplomatie avec lesquelles le Président Saddate est venu devant la Knesset pour demander la paix et obtenir la restitution du Sinaï; cet exemple célèbre devrait nous faire réfléchir; puisque la violence ne peut engendrer que la violence, il n'est pas utopique de penser qu'avec un effort de bonne volonté et de psychologie on peut faire des miracles pour épargner la vie de nos enfants qui se font tuer par centaines.
Envoyé par Daniel_097 - le Samedi 19 Février 2011 à 11:10
oui Daniel , oui mais le rêve ne dure qu 'un temps et puis , tout part en fumée , toyt comme cette paix ridicule israëlo-égyptienne et israëlo-jordanienne , une paix froide , très froide ... en tunisie , par exemple tous les tunisiens juifs que je cotoie , et qui partaient en tunisie n ' ont jamais cessé de faire l 'éloge des tunisiens musulmans , disant que ce sont nos frères , tout comme le musulmman lorsqu 'il vous rencontre et vous dit gentiment : nous sommes des cousins , mais oui ... mais il ne faut pas oublier , oui Daniel il ne faut jamais oublier comment dans le temps comment le juif tunisien et ailleurs dans les pays arabo-musulman , le juif a tjrs été traité comme un dhimmi , et avec la fameuse chtèkaè , ce fameux poids autour du cou , qui oblige celui qui le porte de marcher la tête baissée , et recevoir de la part de ces salauds un coup sur la tête ... et heureusement que Liberman et B i B i ne sont jamais d 'accord , le juif ne connait pas le mouton de panurge : dans les synagogues il y a eu de tous temps des discussions sur unmot , sur une phrase , c 'est ça , la force du juif : ne jamais être d 'accord et discuter et cela dure depuis plus de 3.000 ans !

si sadate est venu , c 'est parce qu 'il ne pouvait pas autrement , et qu 'il a compris qu 'il fallait accepter la présence d 'un état juif !

je ne suis pas d 'accord avec ce texte :

avec l ' annulation du syndrome de khathoum par la ligue arabe , la paix arabo-israëlo-palestino est possible !
Envoyé par Jacques_079 - le Samedi 19 Février 2011 à 11:47
lre plutôt dans les deux dernières lignes :la paix israëlo-arabe --pas palestino-- , par ce que l ' état palestinien ne peut pas exister avec ce nom ... il n ' y a pas d 'état palestinien, car en terrioire palestinien , aussi grand que l 'angleterre , trois états l 'occupe , et je vois pas pourquoi yasser arafat parle d 'un état palestinien , alors qu 'il était question du partage du territoire palestinien , pas d 'un état palestinien , et il n 'est pas question pour israël d ' être à la merci de ces arabes venus d ' on ne sait d 'où , qui veulent créer un état palestinien , alors que Ben Gourion , lui , a nommé sa terre , l ' état d 'israël , à ce " peuple sans nom mais envahisseur de choisir un nom à son état , mais pas palestinien ...sur ce territoire il existe 3 états distincs , l 'état d 'israël , la jordanie et cet état sans nom ...si israël accepte un état palestinien , alors il y aurait un état pour trois peuples , et là , je ne crois qu 'il est possible de l 'accepter .

la france a un droit de regard sur la corse , sur la bretagne , sur l ' alsace et la lorraine , cela ne veut pas dire que la corse va s 'appeler " la France ", ou bien l 'alsace ou la bretagne , non ce n 'est pas possible et pas acceptable ...c 'est du pareil au même pour israël: un territoire en palestine avec deux autres , chacun avec son nom..l 'europe c 'est l 'europe , et nul n 'a le droit de s 'appeler " état européen " , mais s 'appeler " état français en europe " c 'est bon !
Envoyé par Jacques_079 - le Samedi 19 Février 2011 à 12:05
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