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Opinions

Quel est donc le problème au royaume du politiquement correct ?

Quel est donc le problème au royaume du politiquement correct ?
En Israël, une vague massive de terreur comme cela s'est produit dans l' Utoeya ,n'aurait jamais eu lieu. Ce n'était pas un kamikaze, c'était quelqu'un avec un fusil. Personne ne lui a fait obstacle.
 
Les ténèbres et le mal suggèrent l'ignorance et l'analphabétisme, le sous-développement, la maladie et la famine, des gouvernements tyranniques, et la violence généralisée. Aucune de ces conditions n'existe en Norvège aujourd'hui.
 
Comment est-il possible qu'un pays qui se revendique "le pays de la paix", la patrie d'Ibsen, de Mâche, de Nobel et de Grieg, ait dû enterrer près de cent jeunes abattus par un fou démoniaque nommé Anders Breivik ? Comment est-il possible que l'île de Utoeya ait été exposée à une telle barbarie, sans le moindre geste tangible de réaction ou d'auto-défense?
 
La réponse se trouve dans la facette triste utopique de la Norvège, le beau paysage et le scénario blond-et blanc d'un des pays les plus riches au monde, par habitant. Ce pays du sauna, calme, libéral, épris de paix , au paysage magnifique, ce pays du bien-être social et de la diversité est devenu le paradis du politiquement correct et des sentiments pacifistes. C'est le pays qui, selon le Global Peace Index, figure en tête de liste des endroits les plus «paisibles» dans le monde.
 
Oslo est un membre fondateur de l'Organisation des Nations Unies et le premier Secrétaire général, Trygve Lie, fut un Norvégien Les Accords hallucinatoires d'Oslo ont germé dans les contes de fée du lointain Oslo.
La Norvège figure au premier rang des nations quant au nombre de livres imprimés par habitant et cela est dédié à encourager la démocratie, la réponse au changement climatique et la protection des droits humains.
La qualité de la vie à Oslo est si élevée qu'il a été reconnue à maintes reprises par les Nations Unies comme le meilleur endroit pour y vivre dans le monde. Les Nations Unies ont placé la Norvège au sommet des droits des femmes et les Norvégiens aiment à exercer leur influence par un activisme international et reposant sur la vision globale d'une société par excellence.
 
Ce modèle ultra-laïque et anti-nationaliste a toujours été fier de son "absence de préjugés" et pour des décennies il a parrainé l'éducation sexuelle, les services de santé, et la liberté d'expression. C'est un pays qui a aimé s'appeler lui-même une «superpuissance morale», ce qui non seulement l'a classé parmi les pays les plus riches au monde, mais aussi celui qui a fourni au monde l'aide la plus généreuse.
 
Avec toute cette solidarité, pourquoi personne n'a essayé d'arrêter le tueur, alors que l'île était bondée, de 600 garçons et filles dans la même tranche d'âge que la moyenne des israéliens qui commencent le service militaire à Tsahal? Est-il possible que l'utopie norvégienne pacifiste et tolérante ait dévitalisé sa population dans sa capacité à combattre les ténèbres et le terrorisme?
 
Ce n'est que lorsque la police est finalement arrivée sur l'île (plus de 40 minutes après qu'elle ait été appelée) que le tueur s'est rendu.
 
La réponse est profonde et difficile à évaluer. Jetons un coup d'œil sur la Norvège, de nombreux Européens ont l'habitude de dire, que nous devons écouter leurs paroles : nous avons éradiqué les guerres, le nationalisme et la religion, nous ne faisons pas la guerre (en Norvège les policiers ne portent pas d'armes à feu); nous négocions, nous sommes le pays moral; nous voulons tous faire de ce monde un monde meilleur.
 
Une comparaison peut être faite avec Israël, un pays si méprisé par les gouvernements d'Oslo et l'élite en Norvège si semblable à Oslo. Ce n'est pas par hasard, que les deux seuls endroits à Oslo où les mesures de sécurité sont visibles de l'extérieur sont l'ambassade d'Israël et les bâtiments de la communauté juive.
Pourtant, l'Etat juif a été récemment classé comme étant le 7ème pays le plus heureux dans le monde, juste quelques places après la Norvège. Les citoyens israéliens vivent en moyenne 80 ans, tout comme dans la sereine et riche Norvège.
 
Comme la Norvège, Israël a une histoire culturelle brillante.
Comme la Norvège, Israël a un nombre de publications scientifiques par habitant des plus élevés au monde
Comme la Norvège, Israël est le deuxième pays au monde pour la publication de nouveaux livres.
Comme la Norvège, Israël est à la source de découvertes médicales et scientifiques qui contribuent à changer le cours de l'histoire.
Comme la Norvège, Israël a la plus forte proportion de diplômés universitaires et de doctorats dans le monde, par habitant.
Comme la Norvège, Israël est le foyer d'une dizaine de lauréats du prix Nobel.
 
Mais en Israël, une vague de terreur massive comme c'est arrivé en Utoeya, ne se serait jamais produit. A l'entrée des supermarchés et grands magasins, des théâtres et cinémas, des écoles et des synagogues, pendant la deuxième Intifada, un gardien israélien a toujours vérifié les sacs de toute personne suspecte désirant entrer. Des dizaines de gardes du corps israéliens ont été tués ou blessés en essayant de protéger d'autres personnes, une marque israélienne de bravoure qui n'a rien à voir avec le mythe imbibé de l'héroïsme qui nous est familier de la propagande du fascisme et du communisme européen.
 
Il ne s'agit pas d'actes gargantuesques de champions surhumains, c'est familial et national, et plutôt individuel en intonation. Il a le visage de Haim Smadar, un Juif tunisien au sourire bienveillant et à la grande moustache sel et poivre qui aurait pu être un gardien ordinaire à Utoeya. Il était adoré par les parents des enfants autistes à l'école où il avait été le gardien pendant des années. Il était bon avec les enfants, et lui-même en avait cinq à la maison, deux d'entre eux étaient malentendants. Ce n'était pas facile de joindre les deux bouts, alors Haim prenait des emplois secondaires pour compléter ses revenus, comme celui au supermarché, à Jérusalem.
 
Haim était un homme humble et calme. La vie ne lui a pas souri; il était difficile d'élever un fils sourd et une fille avec des problèmes auditifs. Mais il était heureux. Il a été tué par un kamikaze qui avait le même sourire méchant que le tueur norvégien.
 
Mais Haïm Smadar, par son propre corps, a également sauvé la vie de deux cents Israéliens au supermarché.
 
Ainsi fit de même le jeune Natan Sendaka, un immigrant d'origine éthiopienne, né dans une famille de sept enfants. Diplômé de Kfar Hanoar Hadati, village religieux pour les jeunes, près de Haïfa et soldat de la patrouille frontalière, il a sauté sur un kamikaze dans une rue animée de Jérusalem lorsque le terroriste a mis sa main à sa ceinture. Natan a absorbé le choc de la détonation dans ses poumons. Sa jeunesse a permis aux tissus de se régénérer et bien que boitant et défiguré, il est plein d'espoir et de joie.
 
David Shapira, jeune père et officier de l'armée en congé, a tiré sur le terroriste qui a mitraillé les élèves désarmés qui étudiaient dans la bibliothèque de la Merkaz Harav Yeshiva. Il a traversé la rue en courant vers la yeshiva quand il a entendu des coups de feu, alors qu'un autre civil a tiré sur le meurtrier depuis le toit. Huit ont été tués, mais il aurait pu être quatre-vingts si par manque de bravoure, ils s'étaient cachés ou enfuis.
C'est la triste question qui sépare l'Europe et Israël: sommes-nous aujourd'hui, nous, Européens, vraiment prêt à considérer nos citoyens plus importants que nous-mêmes ou nos familles?
 
L'Etat juif a créé un nouveau type de citoyen-défenseur comme arrière- ligne de défense. Dans la minuscule île d'Utoeya, symbole de la faiblesse européenne, personne n'a essayé de sauver les jeunes innocents.
Le monde a beaucoup à apprendre du minuscule Etat juif assiégé et boycotté.
 
Les enfants israéliens dans des fauteuils roulants, les victimes défigurées de tout âge, les légions endeuillées de familles qui ont perdu un des leurs et aussi des amis dans un moment d'horreur, les bébés qui ont eu le visage brûlé ou les mains rendues inutiles, les personnes tremblantes devenues comme folles et qui ne veulent plus vivre parce qu'elles sont hantées par le bruit de l'explosion, sont un rappel vivant de ce qu' est le mal et pourquoi une démocratie moderne doit l'arrêter.
 
Par Giulio Meotti

Traduction française Galila pour Israël-Chroniques-En-Ligne

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Dernière mise à jour, il y a 45 minutes