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OpinionsDiscours de Ron Prosor à l'ONU le 24 Octobre 2011![]() |Session du Conseil de Sécurité "Situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne", allocution de Son Excellence M. Ron Prosor, représentant permanent d’Israël à l’ONU, le 24 octobre 2011 | Mme la présidente, je vous remercie. Tout d’abord, je désire adresser mes condoléances au peuple turc après le terrible tremblement de terre qui a eu lieu hier. Laissez-moi commencer en rappelant au Conseil que l’intitulé du débat d’aujourd’hui est : "Situation du Moyen-Orient y compris la question palestinienne" et non l’inverse. Ce matin j’aimerais insister de manière inhabituelle pour qu’on se concentre sur la situation du Moyen-Orient. Laissez-moi vous assurer que j’accorderai une attention appropriée au conflit israélo-palestinien. Mais d’abord, regardons les faits : le Moyen-Orient est dans la tourmente. Des milliers d’innocents ont été abattus dans les rues. Des peuples se battent pour leur liberté et pour leurs droits. Pourtant, mois après mois, ce Conseil s’occupe et se concentre de manière disproportionnée sur un seul et même conflit dans notre région. Je ne prétends pas que ce Conseil ne s’occupe pas des situations spécifiques des autres pays du Moyen-Orient. Il le fait. Cependant, je pense qu’il est temps de commencer à analyser la situation de manière globale. Pendant des générations, le monde arabe a lamentablement échoué à satisfaire les besoins de ses propres populations. Le Programme de Développement des Nations Unies a parrainé cinq "rapport arabe sur le Développement Humain" depuis 2002. Année après année, les chercheurs arabes qui écrivent ces rapports nous offrent un aperçu de ce qui se passe au Moyen-Orient. Des jeunes luttent car ils n’ont ni accès à l’emploi ni accès à l’éducation. Des femmes sont privées de leurs droits fondamentaux. La liberté d’expression est réprimée. Des minorités sont persécutées. Les élections sont une mascarade. Les dirigeants arabes, bien que leur monde soit à feu et à sang, continuent à blâmer Israël et l’Occident pour tous leurs problèmes. Pendant des années ce sont les seules explications qu’ils ont été en mesure de donner à leur population. De temps en temps, ils trouvent même quelque chose pour pimenter ces accusations. Lorsqu’un requin a attaqué un touriste dans la station balnéaire de Charm el Sheikh, le gouverneur égyptien de la région a déclaré que le Mossad utilisait des requins pour nuire au tourisme égyptien. Pour de nombreux dirigeants arabes, tout ce qui va mal au Moyen-Orient est de la faute d’Israël. Si ce n’est pas le Mossad, alors c’est la CIA ou bien le MI6 [Secret Intelligence Service] ou quelque autre force étrangère. Aujourd’hui, les populations du Moyen-Orient exigent des réponses réelles à leurs problèmes. Nous avons vu comment elles sont descendues dans les rues avec courage, nous avons entendu leurs cris et nous avons assisté à la réponse meurtrière de ces appels à la liberté. À Hama, Deraa et Lattaquié, le régime syrien massacre ses citoyens dans une tentative désespérée de s’accrocher au pouvoir. Certains membres de ce Conseil restent aveugles à la brutalité d’Assad. En Libye, le règne de Mouammar Kadhafi a pris fin après plus de 40 années de répression et un bain de sang qui a duré de nombreux mois. La fin violente du despote libyen illustre ce que Churchill avait autrefois décrit comme caractéristique d’un dictateur : il finit par subir ce que lui-même a fait aux autres. Cette vérité hante l’esprit de nombreux dirigeants de notre région —et le destin de Kadhafi sonne comme une alarme pour eux. En Iran, le régime des ayatollahs réprime son propre peuple et aide d’autres tyrans à massacrer les leurs. La semaine dernière, le Rapporteur spécial de l’ONU, Shaheed a exposé à l’Assemblée Générale, la situation de la vie quotidienne en Iran, avec une description qui fait froid dans le dos. Son rapport a souligné "une structure de violations systématiques des droits fondamentaux de l’homme … y compris des lacunes multiples dans le domaine de la justice… des pratiques qui vont jusqu’à la torture… l’application abusive de la peine de mort sans garde-fous juridiques… la persécution de minorités religieuses et ethniques et l’érosion des droits civils et des droits politiques". L’Iran reste le plus grand pourvoyeur mondiale de terrorisme, il entraîne des terroristes et commanditent leurs actions. Des événements récents ont montré que ce terrorisme d’État s’étend du Golfe Persique à la ceinture urbaine de Washington avec des cibles qui vont de simples manifestants innocents jusqu’aux soldats étrangers et représentants diplomatiques officiels. C’est la manière dont ce régime se comporte aujourd’hui. Il n’est pas difficile d’imaginer ce qu’il ferait avec l’arme nucléaire —combinée à son idéologie extrémiste dangereuse et sa technologie balistique de pointe. Le rapport de l’AIEA indique clairement que l’Iran continu à travailler pour atteindre son objectif d’une bombe atomique au mépris de la communauté internationale. Nous ne pouvons pas lui permettre de placer le monde entier sous le spectre du terrorisme nucléaire. Le monde doit stopper l’Iran avant qu’il ne soit trop tard. Madame la Présidente, Le Moyen-Orient est agité de secousses, son avenir est incertain. Deux voies s’ouvrent devant nous. Il y a l’avenir offert par les dirigeants iraniens et Syrien —un avenir avec plus d’extrémisme, plus de violence et la perpétuation de la haine. Cette vision ne libère pas les êtres humains, elle les asservit, elle ne construit pas, elle détruit. Il existe une autre voie —une voie de progrès, de réforme et de modération. Le choix devant nous est clair —et il n’a jamais été plus risqué de faire le bon choix pour le futur du Moyen-Orient et de ses habitants. Il est temps que ce Conseil arrête d’ignorer les forces destructives qui cherchent à maintenir le Moyen-Orient dans le passé, afin qu’il soit possible de saisir la promesse d’un avenir meilleur. Madame la Présidente, Ne vous méprenez pas, il est important pour Israël et pour les Palestiniens de résoudre notre conflit de longue date. Il est important par lui-même afin qu’aussi bien les Israéliens que les Palestiniens puissent vivre dans la paix, dans la sécurité et dans la prospérité. Mais cela ne va pas produire soudainement une éclosion de stabilités, d’harmonies et de démocratisations du Golfe Persique à la mer Méditerranée. Il faut s’attaquer sérieusement aux problèmes sous-jacents du Moyen-Orient, c’est essentiel pour faire avancer la paix israélo-palestinienne. Le chemin de la paix ne peut être construit que sur la base d’une reconnaissance mutuelle et d’un dialogue. Il y a un mois, le président Abbas s’est tenu dans ce bâtiment et a déclaré ce qui suit, je le cite : "je suis venu devant vous aujourd’hui depuis la terre Sainte, la terre de Palestine, la terre des messages divins, de l’ascension du prophète Mohammed (que la paix soit sur lui), la terre de naissance de Jésus-Christ (que la paix soit sur lui)". C’est la négation de 4000 ans d’histoire juive et ce n’est pas une petite omission. Ce n’était pas non plus un oubli. C’est une tentative du leadership palestinien d’effacer le lien entre le peuple juif et la terre d’Israël. D’autres dans le monde arabe ont offert un message différent. Par exemple, en 1995, le roi Hussein est venu aux États-Unis et a déclaré : "pour notre part, nous allons continuer à travailler pour qu’une aube nouvelle se lève et voit tous les enfants d’Abraham et leurs descendants vivre ensemble dans le berceau de leurs trois grandes religions monothéistes". Je vais le répéter, le roi Hussein a dit "trois religions monothéistes" et non pas une ou deux. Ceux qui cherchent la paix ne nient pas l’histoire de la partie adverse. Au contraire, ils reconnaissent son existence et choisissent de s’asseoir et de négocier la paix avec bonne foi. C’est ce que le président Sadate a fait. C’est ce que le roi Hussein a fait. L’ancien lien juif à la terre d’Israël ne peut pas être brisé. C’est notre patrie. Les Nations Unies ont reconnu Israël en tant qu’État juif il y a 64 ans. Il est temps pour les Palestiniens et pour plus de 20 pays musulmans à travers le monde d’en faire de même. Qu’il n’y ait aucun doute possible : Israël veut la paix avec un futur État palestinien. Je répète : Israël veut la paix avec un futur État palestinien. Mon gouvernement a démontré à maintes reprises en paroles et en actes que nous cherchons deux états pour deux peuples vivant côte à côte dans la paix. Vous n’entendez jamais les palestiniens dirent "deux états pour deux peuples". S’il arrivait à l’un d’entre vous de l’entendre, alors téléphonez-moi immédiatement. Le Premier ministre Netanyahu s’est tenu dans cette salle le mois dernier et a lancé un appel clair au président Abbas. Laissez-moi réitérer cet appel aujourd’hui aux Palestiniens. Asseyez-vous avec les Israéliens, abandonnez vos pré-conditions et commencez à négocier tout de suite. La communauté internationale a appelé les Palestiniens à revenir à la table des négociations. Israël a accepté les principes énoncés par le Quartet pour relancer immédiatement les négociations, sans conditions préalables. Nous attendons que les Palestiniens en fassent de même. Madame la Présidente, Les Palestiniens disent que les implantations israéliennes sont le noyau de la cause du conflit israélo-palestinien. C’est une assertion intéressante si on considère que notre conflit faisait déjà rage un demi-siècle avant qu’une seule implantation ne soit apparue en Cisjordanie. De 1948 à 1967, la Cisjordanie faisait partie de la Jordanie et la bande de Gaza faisait partie de l’Égypte. Le monde arabe n’a pas levé le petit doigt pour créer un État palestinien. Il cherchait l’annihilation d’Israël bien avant qu’une seule implantation ne se dresse en Cisjordanie ou à Gaza. La question des implantations sera débattue au cours des négociations mais ce n’est pas là le principal obstacle à la paix. C’est juste un prétexte pour les Palestiniens afin d’éviter des négociations. Le principal obstacle à la paix, c’est le refus du monde arabe de reconnaître l’ancien lien du Peuple juif à la terre d’Israël —et l’insistance des Palestinien sur le soi-disant droit au retour. Aujourd’hui le leadership palestinien appelle à un état palestinien indépendant mais insiste sur le fait que sa population retourne dans l’état juif. C’est une proposition inacceptable pour ceux qui croient aux droit à l’existence d’Israël parce que c’est la seule équation en science politique avec une certitude mathématique, le soi-disant droit au retour équivaut à la destruction de l’État d’Israël. L’idée qu’Israël puisse être submergé par des millions de Palestiniens bloque [la discussion]. La communauté internationale le sait. La direction palestinienne le sait. Mais les Palestiniens ne veulent pas l’entendre. Cet écart entre leur perception et la réalité est l’obstacle majeur à la paix. Le soi-disant droit au retour est l’obstacle majeur à la réalisation de la paix. Puisque le leadership palestinien refuse de dire aux Palestiniens la vérité, la communauté internationale a la responsabilité de parler aux Palestiniens des compromis de base qu’ils auront à faire. Madame la Présidente, Les nombreuses questions qui restent en suspens peuvent uniquement et seront uniquement résolues par des négociations directes entre les parties. La paix entre Israël et l’Égypte a été négociée et non pas imposée. La paix avec la Jordanie a été négociée et non pas imposée. La paix entre les Israéliens et les palestiniens doit être négociée, elle ne peut pas être imposée. L’action unilatérale des Palestiniens aux Nations Unies n’est pas le chemin qui peut conduire à un état réel. C’est une démarche de folie. Aujourd’hui les Palestiniens sont loin de satisfaire aux critères de base pour constituer un État, ni au test de contrôle effectif. Le Président de l’Autorité Palestinienne n’a aucune autorité sur la bande de Gaza. Avant de parcourir 9000 km pour venir à New York demander l’adhésion à l’ONU, le Président Abbas aurait du parcourir les 50 km qui le séparent de Gaza où il n’a pas pu se rendre en visite depuis 2007. Les leaders palestiniens clament que leur état aspire à la paix et dans le même souffle ils parlent de leur unité avec le Hamas, reconnu comme une organisation terroriste par la communauté internationale. Hamas et paix ? Il n’existe pas de termes plus contradictoires. Ce mois-ci, le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh, parti récolter des fonds auprès de ses commanditaires iraniens, a déclaré devant un auditoire à Téhéran : "la bonne stratégie pour libérer notre pays et Jérusalem est la lutte armée". Sous le règne du Hamas, Gaza demeure une rampe de lancement pour de constantes attaques de missiles qui visent des civils israéliens, elle est alimentée par un flux continu d’armes en provenance d’Iran et d’ailleurs. Israël a le droit de se défendre. Comme le Rapport Palmer l’a dit clairement : le blocus naval est une mesure de sécurité légitime afin d’empêcher les armes d’entrer à Gaza par voie maritime. Quand il n’est pas en train d’attaquer les Israéliens, le Hamas opprime son propre peuple. À Gaza la société civile est inexistante, les opposants politiques sont torturés, les femmes sont soumises, les enfants sont utilisés comme des bombes humaines et des boucliers humains. Les manuels scolaires et la télévision glorifient le martyre et diabolisent les Juifs. L’incitation contre les Israéliens a lieu également en Cisjordanie et dans les institutions officielles de l’Autorité Palestinienne qui nomme des places publiques en l’honneur des kamikazes. Les questions non résolues à propos d’un futur État palestinien ne peuvent pas être simplement balayées d’un revers de main. Elles sont au cœur de la résolution de notre conflit et doivent être abordées. Laissez-moi être clair : pour Israël, la question n’est pas de savoir si nous pouvons accepter un État palestinien. Nous le pouvons. La question est : quel sera le caractère de l’état qui va émerger à nos côtés et est-ce que cet état vivra dans la paix ? Madame la Présidente, L’action unilatérale des Palestiniens à l’ONU viole les Accords d’Oslo, l’Accord Intérimaire, le Protocole de Paris et d’autres accords bilatéraux qui forment la base de 40 domaines où s’exerce la coopération israélo-palestinienne —tout cela pourrait être compromis par une action unilatérale à l’ONU. Cette initiative unilatérale suscite des espérances qui ne pourront pas être concrétisées. C’est le mode d’emploi pour provoquer l’instabilité et potentiellement la violence. Les membres de la communauté internationale devraient être clairs sur leur responsabilité : si vous votez pour, vous devez assumer. Tous ceux qui voteront pour la reconnaissance unilatérale seront responsables de ses conséquences. À ce moment critique, les vrais amis des Palestiniens les encourageront à mettre de côté la fausse idole de l’unilatéralisme et à revenir au travail difficile de négociations directes. Parlant d’amis, les nombreux soi-disant champions de la cause palestinienne ont la responsabilité de jouer un rôle constructif. Un soutien constructif du monde arabe est vital pour construire les structures civiles et économiques nécessaires à un État palestinien réel et à la paix. Au lieu d’ajouter leur voix au chœur des détracteurs d’un État, les vrais partisans des Palestinien seront ceux qui aideront à faire avancer la construction d’un État. Les donateurs arabes ont fourni seulement 20 % du fonds international qui a supporté le budget de l’Autorité Palestinienne l’année dernière. Permettez-moi de mettre cela en perspective : l’année dernière, les donations arabes au budget de l’Autorité Palestinienne ont représenté un peu plus de la moitié de ce que le prince saoudien Alwaleed bin-Talal a dépensé pour son nouveau jet personnel de luxe. Les populations de Washington, Londres et Paris se débattent dans un ralentissement économique mais continuent pourtant à fournir l’essentiel du soutien aux institutions palestiniennes, alors que les états arabes saturés de pétrodollars ne leur donnent que quelques miettes. Madame la présidente, La tradition juive nous enseigne : "quiconque sauve une vie sauve un univers entier". Ce principe sacré constitue l’épine dorsale de la démocratie israélienne. Il conduit la politique de notre gouvernement. Nous avons assisté à une mise en pratique claire de ces valeurs la semaine dernière —alors que l’ensemble d’Israël a accueilli notre soldat kidnappé, Gilad Shalit, qui a passé plus de cinq années captif du Hamas. Cela a été un moment de joie intense mais nous a coûté un prix énorme. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier le Secrétaire Général personnellement et certains des pays qui sont représentés ici aujourd’hui et qui ont joué un rôle important dans la libération de Gilad Shalit. Pour nous, la valeur suprême d’une seule vie humaine a justifié la libération de plus de 1000 terroristes et criminels couverts du sang de personnes innocentes. Les valeurs inhérentes à un tel acte sont un phare pour notre région. Beaucoup en ont pris acte. Sur Twitter, un blogueur Syrien, Soori Madsoos a écrit "leur gouvernement est prêt à payer le prix ultime pour un citoyen alors que notre gouvernement nous tue comme des animaux et que nos voisins arabes déclarent que c’est une affaire interne". À de multiples reprises, Israël a montré qu’il était prêt et qu’il était capable de prendre des décisions courageuses et audacieuses pour préserver la vie, pour défendre la dignité humaine et pour chercher la paix. Madame la présidente, Une paix durable doit être négociée. Elle doit être nourrie. Elle doit être ancrée dans la sécurité. Elle doit prendre racine dans les maisons, les écoles et les médias qui enseignent la tolérance et la compréhension afin qu’elle puisse croître dans les cœurs et dans les esprits. Elle doit être construite en s’appuyant sur les générations plus jeunes qui comprennent que des compromis sont nécessaires à la paix. Un avenir plus lumineux au Moyen-Orient doit être forgé de l’intérieur, par des personnes ouvertes et honnêtes face aux défis qui nous attendent, des personnes résolues dans leur détermination à les affronter ensemble. Je vous remercie. Adapté par Danilette Ajouter votre commentaire !
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