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Opinions

Une fausse démocratie

Nombreux sont ceux qui prétendent qu’en Israël règne un régime démocrate. Les gauchistes se présentent comme les gendarmes qui surveillent les moindres déviations de la ligne et les combattent, et pourtant…
 
Le viol de la démocratie apparaît de façon constante et réduit le peuple en spectateur impuissant la plupart du temps.
 
Nous en examinerons trois des aspects importants de ce viol de la démocratie :
 
1 – Les Arabes israéliens : un pourcentage considérable de la population arabe s’aligne sur les Islamistes fondamentalistes. D’abord, ils sont ‘travaillés’ par les propagandistes de l’extérieur et de l’intérieur, et ensuite ceux-ci ne sont pas dérangés par les autorités israéliennes. L’apathie des autorités, quand il ne s’agit pas d’encouragement, a laissé se développer un Etat dans l’Etat. Les ennemis de l’Etat jouissent d’une totale indépendance d’action et déversent leur haine sur l’Etat qui leur verse d’abondantes allocations familiales. L’hostilité dont ils font preuve allant jusqu’à l’assassinat ou l’aide aux terroristes assassins, n’est pas combattue. Etant, en partie, des électeurs du parti de l’Avoda aucune démarche ne sanctionne leurs actions. Le parti islamiste n’est pratiquement pas inquiété.
Alors s’est installée une méfiance globale envers les Arabes qui découle du fait que n’ont pas été séparés les citoyens loyaux des citoyens déloyaux à l’Etat ce qui permettrait de retirer la carte d’identité à ceux appartenant à la deuxième catégorie.
Ainsi tous payent (bons et mauvais) par une ségrégation qui est qualifiée d’apartheid.
Les gauchistes créent en Israël, ce qui est largement condamné dans le monde et piétinent la démocratie.
 
2 – Le système judiciaire : Aaron Barak, le Président sortant de la Haute Cour de Justice, affirmait « tout est jugeable ». Pris dans son sens vulgaire, l’expression devient évidente : chacun juge et décide sur tout problème. Mais pour une Cour de Justice « tout n’est pas jugeable », les juges sont tenus de faire abstraction de leurs propres idées et de s’en tenir à l’application des lois objectivement, leur personnalité se manifestant par leur compréhension des lois et la gravité des sanctions prononcées. Quand Aaron Baraq débordait de son rôle en glorifiant ‘l’activisme’ (il a donné le ton à la Haute Cour de Justice présidée par Dorit Beinish), et se permet de ‘juger’ suivant son avis personnel des problèmes politiques, militaires, religieux ainsi que ceux touchant aux lois nouvelles décidées par la Knesset, sans aucune compétence officielle en la matière, il viole la loi dont il est le gardien ! En dehors des lois, sa compétence ne dépasse pas celle d’un du peuple. Cependant abusant de sa position, il a décidé, imposé et… donné le pli au Système Judiciaire, ceci étant une conséquence directe de la passivité de la Knesset.
Le pouvoir, dont il s’est accaparé, a été utilisé notamment pour ‘se moquer’ de la démocratie et imposer une politique gauchiste. S’est installée en Israël une dictature gauchiste qui ne tient aucun compte de la volonté de la majorité du peuple. Ainsi orienté par un tacticien politique de valeur, travaillant dans l’ombre, devenu Président de l’Etat, il a imposé à Sharon le désengagement et maintient au poste de Premier Ministre Ehoud Olmert, contre la volonté du peuple, malgré les affaires véreuses auxquelles il est mêlé et les échecs qu’il a subis personnellement : il doit sa survie au fait qu’il a accepté de se transformer en marionnette qui exécute sa volonté.
 
3 – Les Partis : Quoi de plus démocratique que le système des partis en Israël ? Les élections à la proportionnelle permettent une représentation de toutes les tendances proportionnellement au nombre de voix recueillis. Le système est parfait !… Et en fait il mène à un non-sens de la démocratie.
En Israël, plus que partout ailleurs, deux tendances politiques ont vu le jour :
-          la gauche, qui se cache la vérité malgré 15 ans d’échecs : elle recherche la paix par tous les moyens les plus vils et les plus dangereux pour le peuple d’Israël,
-          la droite qui combat pour une paix réfléchie mais qui est bridée par le régime dictatorial qui a été institué sous le couvert de la démocratie.
La démocratie officielle autorise toute personne, soutenue par un certain nombre de signatures, de fonder un parti. Quelle est la justification des petits partis ?
Ils sont de trois sortes :
-          Ils expriment des intérêts sectoriels : s’ils entrent dans la coalition gouvernementale, leur efficacité se mesure au degré de chantage qu’ils exercent ; s’ils n’ont pas accès au gouvernement, les députés deviennent des pantins inutiles. Ils rassemblent des personnalités dont les tendances politiques peuvent être de droite et de gauche, mais suivent les consignes de vote du parti !
-          Ils représentent des idées maîtresses de la droite ou de la gauche : les dirigeants visent des places d’influence, ministres, vice ministres…
-          Les partis du centre (souvent un seul à chaque élection) viennent et disparaissent, ils ne représentent aucune idéologie (voir Kadima) ou une idéologie de mauvais goût (Chinouï). Après un engouement passager, ils disparaissent.
Tous ces partis n’ont aucun sens : dans un pays dans lequel le combat pour la survie domine les pensées du peuple, tous ces partis devraient être interdits : chacun pouvant mener sa lutte particulière au sein des deux grands partis et dans les médias.
De plus, la proportionnelle impose une organisation au sein des partis qui annule toute responsabilité des élus face aux électeurs : les adhérents aux partis fixent l’ordre de préférence des personnalités quand ce n’est un comité directeur qui le décide. Les électeurs votent pour un programme qui sera appliqué par des inconnus responsables devant non pas le peuple mais devant les adhérents aux partis ou leur comité directeur.
Après les élections, les députés se permettent de trahir leurs électeurs, de changer de partis et de programme (par exemple : achat de députés par Rabin et création du parti Kadima par Sharon et ses partisans…).
Ainsi l’électeur, après avoir voté, est oublié et les députés agissent suivant leurs intérêts personnels. Ne se moquent-ils pas de la démocratie ?
 
4 – Conclusions : des ennemis déclarés de l’Etat tolérés, le système judiciaire, qui empiète sur les fonctions d’autres organismes, des partis, qui ne se justifient pas par l’intérêt national, font de la démocratie en Israël une mascarade ! Le mot a servi à ceux qui ont gravi les échelons (comment ?) à dominer et à instituer un système de dictatures :
      - Dictatures des Islamistes sur les populations arabes par la propagande, la menace et la peur. Les jeunes suivent en général aveuglément.
      - Dictature du système judiciaire qui maintient au pouvoir qui fait une politique de gauche et écarte ceux qui dévient de la ligne,
      - Dictature au sein des partis dans les mains d’un comité restreint.
La dictature la plus grave a été instituée par la gauche car elle a eu ‘le génie’ de noyauter tous les organismes de l’Etat : la carrière de chacun dépend de ses opinions politiques. Ainsi ont été gauchisés les médias, le système judiciaire, l’armée, la police, l’université,… Elle a élevé à la présidence de l’Etat Shimon Pérès, responsable de milliers de morts et blessés dus aux accords d’Oslo de 1993.
Il est indispensable d’effacer le système de nomination qui perpétue la dictature gauchiste: pour faire comprendre au peuple l’enjeu, il faut arracher les médias des mains gauchistes et commencer une propagande juive sioniste qui rétablira les vérités cachées au peuple (et au monde) pendant des décennies et peut-être, d’une façon spontanée les gauchistes du peuple se convertiront en sionistes et/ou religieux comme leurs ancêtres qui, en fondant l’Etat d’Israël, se rappelaient que ces terres avaient été accordées en héritage par D.ieu à nos Pères.    
Comment rétablir la démocratie ?
 
A – Les Arabes Israéliens : la séparation entre loyaux et déloyaux à l’Etat permettra d’intégrer la minorité fidèle qui accepte d’être israélienne. Les déloyaux perdront leur nationalité israélienne et ‘l’apartheid’ ne sera plus nécessaire.
 
B – Le système judiciaire : outre les personnes qui doivent libérer leurs postes, la Knesset doit définir les limites des sujets qui appartiennent à son domaine d’action et… assumer ses responsabilités en tant qu’assemblée nationale souveraine.
 
C – Les partis : deux partis doivent subsister. Ceux qui veulent défendre des intérêts particuliers doivent s’intégrer dans les grands partis et combattre pour établir la justice envers tel ou tel groupe. Le vote de lois redressant des ‘injustices’ ne peut s’obtenir par chantage face au Chef du Gouvernement, mais par persuasion au sein du parti.
D’autre part les députés, pour être responsables devant leurs électeurs du peuple, doivent obtenir leur mandat directement c’est-à-dire dans des élections régionales.
 
Le grand ennemi étant à l’intérieur, une fois écarté et une vraie démocratie établie, nous pouvons espérer que l’union du peuple retrouvée permettra d’affronter l’ennemi de l’extérieur qui ne résistera pas devant le peuple juif conscient de ses droits absolus.
 
David Bentata
תשס"ח כב באדר א
28-2-2008
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Dernière mise à jour, il y a 14 minutes