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Politique IsraëlBerlusconi: "persister à créer des implantations est une erreur"Dans une entrevue donnée au journal israélien Haaretz, le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi a déclaré se sentir très proche d'Israël, et "qu'il est impossible de ne pas se sentir israélien" après s'être rendu à Auschwitz en janvier 2005. Mais il a ajouté que "persister à créer des implantations en Judée-Samarie était une erreur et entravait le processus de paix". Articles connexes
15 commentaires
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Effectivement, Milner nomme bien les choses.
Quant aux leaders européens, pris séparément, ils sont tous présentables et plus ou moins sympas, sauf le travailliste anglais qui ira bientôt se refaire une santé sur la promenade... à Nice lorsque les conservateurs seront couronnés. On ne sait plus qui copie qui, mais une chose est sûre, tout ce joli monde triche effrontément. Tous les chefs aujourd'hui en postes sont des anciens ou futurs amis d'Israël. Tout ce qui viendra d'eux ne fera qu'abonder dans le sens des pacifistes israéliens, sponsorisés par un fond juif américain et qui ont nourri à plus de 42 % l'infamant rapport Goldston.
Je veux bien admettre, Edmond, que Berlusconi ne soit pas le pire, mais comme lui et les autres ont ceci en commun que 'charbonnier n'est même plus maître chez lui', nuire à Israël est la casquette qui leur pose le moins de problème. Ils ne n'ôteront qu'en présence de la relève.
Toutes les déclarations faites la main sur le cœur sont les premières détonations qui préludent aux prochaines guerres qu'Israël devra affronter.
Tout le monde le sait, le gouvernement israélien compris. C'est ce que la realpolitik dissimule mal.
Silvio Berlusconi déclare à qui veut l’entendre qu’Israël n’a pas de meilleur allié que lui en Europe.
Certes, le Cavaliere ne manque pas d’éloges à l’égard du petit Etat et dit même qu’il souhaiterait le voir rejoindre l’Union Européenne.
Berlusconi est cent fois préférable à un Prodi qui s’affichait ouvertement avec Ahmadinejad, ou à son ministre des Affaires étrangères Massimo d’Alema qui cachait à peine son antisémitisme derrière ses déclaration antisionistes enflammées (on a eu chaud, il a failli passer à la préseidence de l’UE...).
Tout cela ne doit pas faire oublier qu’entre amis, on peut (presque) tout se dire et notamment se poser quelques questions :
quel regard doit-on avoir sur le rapprochement Italo-Libyen et l’aide de 5 mds de $ octroyée par l’Italie à la dictature de Kadhafi en “réparation de la colonisation” ?
quelle opinion du ministre des affaires étrangères Franco Frattini qui “ne veut pas couper les ponts” avec la république islamique d’Iran et pèse pour épargner le gouvernement des mollahs de sanctions?
sanctions qui comprometteraient sans doute l’activité italienne en Iran: les plus grandes parmi les entreprises italiennes de construction, génie civil, énergie, électricité, tunnels, technologie spatiale, chantiers navals, collaborent effectivement avec Téhéran. L’Italie, avec pratiquement 3 mds de $ d’exportations se situe loin derrière l’Allemagne, premier partenaire européen avec 5,25 mds de $ (données 2008), mais devant la France (avec 2,45 mds de $)... À eux trois, ces pays de l’UE représentent presque 20% des importations iraniennes. Tout de même !
Silvio, amico mio, peut-être le coup de statuette reçu dernièrement dans la figure t’a-t-il légèrement brouillé la vue ? Non ? Alors il est temps de réagir !
D’autant que les nouvelles ne sont pas bonnes en provenance du Liban où le Hezbollah est le recipiendaire de matériel italien provenant des largesses de l’Iran. Y figurent notamment des vedettes rapides destinées à transporter par mer des bombes des commandos Hezbollah, entraînés par les gardiens de la révolution, pour des raids terroristes en profondeur dans le Nord d’Israël.
Ah si ?
Si, si !
Même si le général Graziano, le chef italien des casques bleus de l’ONU au Liban, ne trouve rien à redire aux activités du Hezbollah dans sa zone, les écoutes de la NSA font état d’un plan de l’Iran pour lancer sur Israël des raids depuis plusieurs fronts, afin de soulager la pression contre son programme nucléaire et détourner l’attention.
http://www.debka.com/dynmedia/photos/2010/02/01/src/Lebanon_North_Israe3_big.jpg
Un homme averti en vaut deux, mais Tsahal aura tout de même bien du mal à contenir des assauts sur trois fronts, téléguidés par les sbires de Khamenei, pour lui permettre de parachever son programme nucléaire “civil”... Une manière de paralyser toute velléité de l’Etat hébreu d’entreprendre une attaque préventive ? Peut-être. Mais que reste-t-il comme solution si Berlusconi, Merkel et notre cher Sarkozy fustigent l’Iran des mollahs dans leur discours tout en continuant d’assurer un partenariat économique ? Quel crédit donner à leurs discours quand ils lorgnent en même temps sur le compteur de la balance des exportations ?
Oui, je sais. Les affaires sont les affaires. La dernière fois, ça n’a pas tellement réussi à la France (les attentats de 1985) et, quitte à plaider la vertu, l’Europe ne pourrait-elle pas appliquer la grande, celle de ses discours, plutôt que la petite, celle de son ... ?
AC