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Politique Israël

Haim Oron : Lieberman transforme Israël en Sparte

Haim Oron, le dirigeant du parti Meretz a déclaré lundi à la Knesset que le ministre des Affaires étrangères "Avigdor Lieberman était en train de rendre superflu le ministère de la Défense et de transformer Israël tout entier en Sparte". "Il démantèle tout le système de relations étrangères israélien", a-t-il ajouté.
54 commentaires
Bonjour Stanislas, merci pour ton message. Je pense , contrairement à Aleksander, que si tu ressens l'envie de partager avec nous ton vécu, c'est un honneur que tu nous fait et que nous pouvons tous apprendre énormément à travers les lignes que tu écris. Alors, fais comme cette petite voix intérieure te dira de faire. Écoute la Lumière en toi...Tout ce que tu as apporté de ta vie privée est riche en enseignements de toutes sortes et ramène chacun de nous à des "intérêts communs"...celui du respect de l'Autre...

Meric de ce partage Stanilas , amis des juifs !
Envoyé par Hélène - le Vendredi 19 Février 2010 à 13:47
Merci et Shabbat Shalom à tous !
Envoyé par Hélène - le Vendredi 19 Février 2010 à 13:49
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Envoyé par Aleksander - le Vendredi 19 Février 2010 à 23:51
A Stanislas,

J'ai aussi plaisir à te lire. Ta confiance est touchante et ton attirance pour le Judaïsme m'interpelle. Plus habitué aux réactions de rejet, je me dis que je devrais peut-être recadrer ma vision des choses, laquelle, je ne le cache pas, est plutôt pessimiste. Pour avoir beaucoup voyagé, je sais combien il est difficile de se faire accepter quand on est nouvellement débarqué. L'ostracisme est présent partout. La seconde nature du Juif est la méfiance. On peut le comprendre sans l'approuver. Si les circonstances aggravent parfois les choses, nous devons nous défendre de généraliser. L'amalgame est tentant quand on est échaudé mais il est toujours mauvais conseilleur.

Mes interventions vont peut-être se raréfier car mes obligations familiales se font plus pressantes mais je me ferais un plaisir d'échanger avec toi sur les sujets de ton choix.

A Aleksander,

J'ai dit taupe mais je pensais mystificateur. Dommage que tu ne cherches pas à lire entre les lignes. Je t'ai un peu acculé pour te pousser à te dévoiler un peu plus. Tu dis que tu veux être l'ami de tous. J'en prends acte. Disons que jusque-là, on ne peut pas dire que tu as tout fait pour. Voilà, je viens de baisser ma garde, c'est le moment pour toi d'en profiter pour m'esquinter si le cœur t'en dit.
Envoyé par William_010 - le Samedi 20 Février 2010 à 01:09
A William et Alexander, merci pour vos messages.
A tout ce qui veulent me répondre pour m’éclaircir.
Est-ce-qu’ une personne qui croit en D.ieu peut avoir parfois des doutes ?
Parfois les gens me disent que D.ieu n’existe pas, et j’essaye de leurs répondre que même si c’est vrais ce qu’ils disent, je préfère d’y croire commeme. Car pour moi une personne qui croit, a une espérance, qui donne envie de se battre pour survivre. Moi je ne peux pas vivre sans elle, j’en ai besoin comme l’oxygène. De toute façon je crois que je suis mieux placé que ceux qui n’y croient pas, car chez moi il y a deux options, et ceux qui n’y croient pas, il n’y en a qu’une. Dites moi ce que vous pensez de cela ?
Stan.
Envoyé par Stanislas_001 - le Samedi 20 Février 2010 à 09:43
A William
Le judaïsme pour moi c’est comme des racines qui alimentent un grand arbre, sur le partie visible le jardinier peu le soigner, couper des branches mortes et s’il a envie de greffer des branches nouvelles il peu le faire. Mais je n’ai jamais vu un jardinier qui voulait couper des racines pour soigner son arbre. J’ai été toujours fasciné par le judaïsme par leur envie d’obéir à leur Créateur. Quand j’étais à Israël je n’étais pas intéressé par la belle Ville Tel-Aviv ou par une proposition d’un jeun homme qui m’a proposé de fumer avec lui une sort de drogue. Je voulais voir Jérusalem et les juifs qui prient. Parfois je me suis arrêté en face de yeshivas pour écouter comme ils chantent, c’était comme recharger des piles pour moi. A Jérusalem je me suis acheté des disques avec des chansons de Mordechai Ben David. Encore aujourd’hui j’écoute ses chansons mais la plus belle c’est toujours Schema Israël. Je ne peux pas t’expliquer d’où vient mon amour envers ce peuple, mais il est là. Je n’oublierai jamais ce soldat qui a eu confiance envers moi, que D.ieu soit avec lui. J’ai toujours rêvé d’avoir des amis juifs croyants et peut-être un jour on pourra se parler en vive voie.
Stan.

Envoyé par Stanislas_001 - le Samedi 20 Février 2010 à 18:42
Aleksander,

Pour ce qui est de l'inexactitude de mes expressions...

1 - Concernant Rabin, je ne faisais pas allusion à ta calligraphie. L'assassinat de Rabin est un argument qui a été repris maintes fois pour dire que finalement les Juifs se réclament de valeurs auxquelles ils n'adhèrent pas en vérité. Or, selon moi, c'est une des malheureuses exceptions qui confirment la règle. C'est comme si je disais que tu examines ma tête avec une loupe pour te donner toutes les chances de me trouver un ou deux poux clandestins. Loupe, majuscule, tu vois le rapprochement ? De plus, c'était un clin d'œil car dans tes échanges avec je ne sais plus qui, tu questionnais justement l'emploi des majuscules.

2 - J'aurais dû préciser qu'ignorance abyssale s'adressait à la pauvreté de tes connaissances relatives au conflit israélo-arabe que tes commentaires laissaient deviner. Cette remarque ne se voulait pas désobligeante. Combien de fois ai-je été confronté à des interlocuteurs qui se faisaient forts de me ramener à plus de clairvoyance, sans soupçonner une seule seconde qu'ils étaient formatés par la propagande mensongère des médias nationaux chargés de promouvoir la politique pro-arabe de la France ! Il n'y a aucun mérite à mieux dominer le sujet quand on est Juif et qu'on n'a rien loupé de toute cette saga, plusieurs décennies durant. Pardon de parader, cela s'est fait dans plusieurs langues. Ceci pour préciser que j'ai pris la température en différents endroits de la planète, objectivité oblige. Il est donc difficile de me raconter des histoires comme, de la même façon, il m'est interdit de me raconter des histoires pour complaire aux exigences de mon atavisme.

Je comprends quelque peu ton étonnement que tu confies à Stanislas, il m'arrive parfois d'avoir des difficultés à me suivre quand je me relis. Mon principal défaut est de ne pas me mettre à la place du lecteur, dixit, certains de mes amis ayant toute ma confiance.

Je tiens à te dire que tu as d'un coup marqué plusieurs points parce que c'est très courageux de se livrer à sa propre autocritique.

C'est aussi une preuve de grande intelligence. A vrai dire, je n'en ai jamais douté.
Envoyé par William_010 - le Samedi 20 Février 2010 à 20:07
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Envoyé par Aleksander - le Dimanche 21 Février 2010 à 07:06
Bonjour Alexander
Pour moi croire c’est donner confiance à une personne ou à des informations qu’on ne peu pas vérifier tout de suite.Je ne sais pas est-ce-que Dieu marche à mes côtes mais je ne me suis jamais senti abandonné, même si parfois j’ai eu l’impression de m’éloigner de Lui.
Alexander je ne connais pas toutes les réponses, c’est pour ça que j’ai besoin de Lui.



Envoyé par Stanislas_001 - le Dimanche 21 Février 2010 à 10:39
Ci-après, un petit délire que je dédie fraternellement à Stanislas et à Aleksander :

Croire en D... c'est donner du sens aux choses. C'est prendre acte de leur organisation. C'est tout bête, s'IL n'existait pas, il faudrait tout réinventer pour éliminer tout soupçon de son immanence dans tout ce que nos sens perçoivent. Aujourd'hui, aborder scientifiquement le pourquoi de la création, c'est commencer à se douter de son existence, donc croire en lui, le doute étant le moteur indispensable à l'épanouissement de la curiosité intellectuelle et le garant de la sincérité. Chaque fois que nous apprenons quelque chose, le champ réservé au hasard rétrécit. L'absurde ,n'est qu'une notion irréaliste empruntée par l'ignorance pour pouvoir installer sa grandeur. Pour moi, tout ayant une explication, D... est inscrit dans la logique. Son totem, c'est l'intelligence de ce tout.

Pour nous consoler de cette vérité dont implacabilité réside dans la comparaison entre notre petitesse d'esprit et le savoir absolu, la beauté s'est rabattue sur un part des mystères qui nous font rêver, laissant à la laideur, qui lui tient lieu de faire valoir, le soin de traîner son cortège de cauchemars; prenant ainsi un sens, la Justice y trouve son compte, rien n'étant intrinsèquement gratuit, le tout n'étant que des forces en balance.

Remercier D..., lui témoigner de la reconnaissance, est humainement plus naturel que de l'aimer. Aimer quelqu'un dont le pouvoir d'ubiquité nous le rend insaisissable et dont l'infinie grandeur nous renvoie à notre insignifiance car, faits de chair, de sang, d'eau, mortels et locataires d'une réalité qui ne nous a laissés d'autre choix que de prendre le train en marche, aurait quelque chose de curieux si nous ne prêtions pas à sa majestueuse image la bonne idée de vaguement nous ressembler, suffisamment pour nous offrir un super papa et nous ajuster à l'idée rassurante que nous sommes tous des frères.

Il y a que l'enfant humain en chemin vers la maturité a besoin pour se construire d'opposer ses propres perceptions à celles émanant de l'éducation qui lui a été dispensée. C'est à l'autorité du père que nous devons en premier de nous armer par l'étude. Plus nous progressons dans ce domaine, plus nous réunissons les conditions pour devenir pères à notre tour. C'est quand le père meurt que se dessine toute la place qu'il occupait dans notre cœur. Or D... est éternel, donc le père le moins pressé. . Comment alors aimer D..., notre père à tous comme on peut aimer nos géniteurs ? Il nous a donnés la Torah. L'amour véritable de lui est conditionné par l'étude de ses enseignements et l'adhésion à ces derniers..

Les plus beaux souvenirs que j'ai de mon père sont ceux où, autour d'une table, il magnifiait à mes yeux, l'honnêteté, l'humilité et l'amour du prochain. Un peu de moi est mort avec lui. Il m'a donné sa Torah à lui, la même en vérité résumée. Riche de ce don, j'assume ma vie et mes questions, sachant que ces dernières ne peuvent être occultées comme on ne peut échapper à l'évidence qui veut que le vrai courage est d'assumer ses propres lâchetés. A un moment ou à un autre, j'ai dû me prendre pour un D... modèle réduit parce qu'un univers bien à moi ne vivait que par moi. Celui qui pense avoir échappé à cette mise en scène parce qu'il ne l'a jamais rationnalisée en surface est à mes yeux plus prétentieux que la moyenne. Seule l'étude transcende parce que notre raison de vivre au quotidien est empoisonnée par l'idée de mourir un jour. Seul le savoir peut donner une chance à la chance qu'il pourrait y avoir un sens à la vie, donc, à la mort. La torah offre cette chance. On peut la refuser mais on ne peut la réfuter sans l'avoir explorée. On peut nier son authenticité mais on ne peut nier toutes les troublantes vérités qui s'y ressourcent. La paresse est un choix de vie. Ne pas avancer en se remettant en question, c'est reculer pour ne pas exposer ses certitudes. C'est quelque part puiser dans la suffisance que confèrent les acquis du prince.

Quelles sont les parts de l'hypocrisie et de la peur lorsque notre verbe se fait dithyrambique jusqu'à implorer D... de bien vouloir communier avec les esclaves que nous voulons être du plus profond de notre versatilité ? Est-il admissible que 'l'esclavagisme' injustice la plus possiblement avilissante sur la terre des hommes ne soit pas perçue comme une lamentable grossièreté à l'étage supérieur ? N'est-ce mépriser D... que de s'offrir sur l'autel de l'amour aveugle sans avoir questionné, non pas la Torah qu'il nous a donnée mais la justesse de notre compréhension ? La Torah, parcours du combattant le plus risqué peut-elle se boire comme un verre de petit lait ? L'amour de D... , amour passion, ne me parle pas. Je veux l'aimer pour son mérite. je veux l'aimer en connaissance de cause. Toute question embarrassante traduisant des doutes mérite d'être posée. La sincérité l'exige.


Envoyé par William_010 - le Dimanche 21 Février 2010 à 15:27
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 37 minutes