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Politique Israël

Le ministre Attias craint de susciter une crise politique

Il est encore difficile de déterminer si la « crise » entre Israël et les Etats-Unis, qui a éclaté la semaine dernière, était sérieuse, voire même réelle. Elle aurait été déclenchée, rappelons-le, par l’annonce d’un projet immobilier dans le quartier de Ramat Shlomo lors de la visite du vice-président américain Joe Biden. Toujours est-il qu’elle a encore [...]
5 commentaires
Dure dure - cette autocensure ...
Pour ma part, dans un premier temps, je m'étais, ,de ma petite place galouthique, prononcé assez vigoureusement contre la déclaration d'Elie Yishaï. Je la jugeais malheureuse, non pas dans son fond, mais dans son " timing " : le moment choisi ( ? ) par Yishaï me paraissait malencontreux, totalement contraire à l'art, précieux en politique, du " kaîros " . Je m'étais attiré les remontrances et les critiques ( toutes amicales, au demeurant ) de plusieurs amis de ce site, et notamment de Jocelyne D'Ganya. Je maintiens - en gros ... - cette position ( et il semble bien que ce soient des considérations de cet ordre qui expliquent la prudence de chat de M. Attias : il ne s'agit pas de fournir à 'Hussein Obama - qui, de plus, se sent certainement conforté par sa victoire dans la question de l'assurance-maladie - le prétexte d'un nouvel esclandre ).
Mais, plus j'y réfléchis, à la lumière de ces critiques amicales, à celle, aussi, des articles ( notamment de Caroline Glick ), plus il me paraît que Yishaï et avec lui Israël a probablement donné dans un panneau tendu par l'équipe Obama, ou du moins par la fraction gauchiste ou gauchisante ( dont Obama lui-même ) de l'équipe de la Maison Blanche? C'est-à-dire que cette sinistre bande était à l'affût, guettant la première occasion de voler dans les plumes de Netanyahu, et que cette occasion lui a été offerte par le malheureux Yishaï.


Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 22 Mars 2010 à 12:39
(suite) Car un incident de ce genre ( l'annonce faite par Yishaï ) n'est tout de même pas, ni en soi, ni meme par le moment, une affaire d'Etat. Sauf, justement, si l'on décide d'en faire une affaire d'Etat. En gros, pour transformer une maladresse en un crime, il faut le vouloir.
Et la bande sinistre de la Maison Blanche - la fraction de gauche ( 'Hussein Obama, Mme Clinton, David Axelrod ... ) - l'a voulu. A sauté sur l'occasion offerte. Dans cette affaire, il est probable que Joe Biden lui-même a été davantage manipulé que manipulant. On peut le penser, à regarder l'extraordinaire succession de ses discours et mouvements : 1/ - les Etats-Unis se portent garants de la sécurité de leur allié israélien - 2/ - Regarde qui a failli ne pas venir dîner ce soir - 3:/ - Nouveaux engagements amicaux ... Bref, pas mal de " staggering " de la part d'un politicien pourtant renommé pour son expérience : comme s'il s'était trouvé pris entre ce pour quoi il se croyait missionné, à la suite, et au sommet, d'une succession de missi dominici américains à Jérusalem - Leon Panetta, John Kerry, l'amiral Mullen ... ( freiner ou dissuader une initiative israélienne contre l'Iranukes avec, en contrepartie des assurances renouvelées d'amitié éternelle ) et des instructions intercurrentes brusquement données par Washington et lui intimant de tenir un tout autre discours, qu'il n'avait ni prévu ni préparé, mais dont on se mettait à lui dicter, de Washington, le verbatim.
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 22 Mars 2010 à 12:59
Ce qui va aussi dans le sens de ce raisonnement, c'est le ( relatif ) retard à l'allumage des " Palestiniens " : certes, ils ont réagi, et avec déchaînement et violence, comme à l'accoutumée. Mais avec comme un demi-temps de retard , ou de réajustement à une donne qu'ils n'avaient pas exactement prévue.

En tout cas, on peut supposer que Benyamin Netanyahu a tiré la leçon de l'épisode et donné des instructions très strictes pour éviter tout pas de clerc qui pourrait donner au clan Obama occasion et prétexte d'une nouvelle provocation à l'égard d'Israël. D'où la reculade d'Attias.
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 22 Mars 2010 à 13:11
Je reviens sur cette affaire. Il semble bien que la fraction " centriste " ( Joe Biden ) de la haute direction démocrate ( j'emprunte ces caractérisations, " extrême-gauche " , " centre " - qui peuvent, à des Français, paraître bizarres dès lors qu'on les applique à la politique américaine - à Daniel Pipes ) veuille se démarquer un peu - à défaut de s'en dissocier - de l'aile gauchiste ( Obama, Mme Clinton ) : c'est ainsi que j'interprète l'invitation à dîner que Joe Biden a lancée à Benyamin Netanyahu - ce dîner effaçant , ou du moins atténuant l'effet du retard affiché par Biden au dîner que lui avaient offert les Netanyahu ...

Si ce dépiautage de " petits faits " comme les dîners a du sens ( mais, en matière diplomatique, chaque mouvement, s'agît-il d'une " simple " invitation à dîner, est connoté ... ), on pourrait en inférer qu'une lutte, encore feutrée, sourde - et modérée - a commencé à l'intérieur des hautes sphères démocrates au sujet de la position que les Etats-Unis doivent avoir vis-à-vis d'Israël. A ce propos, on remarquera que le discours que Mme Clinton tient aujourd'hui devant l'AIPAC, c'est Joe Biden qui, il y a un an, l'avait tenu, dans des termes assez comparables ( en gros : la nécessité pour Israël de consentir à des révisions déchirantes. Il ne me paraît pas tout à fait impossible que Joe Biden soit en train de marquer, certes discrètement ou de manière feutrée, qu'il n'a que modérément apprécié le rôle
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 23 Mars 2010 à 07:00
(suite) le rôle que le groupe Obama-Clinton l'a contraint de jouer à Jérusalem, il y a dix jours. Si mon hypothèse n'est pas fausse ( le dîner auquel Joe Biden convie maintenant Benyamin Netanyahu annulant symboliquement, en quelque sorte, le dîner ( presque ) manqué de Jérusalem ), elle pourrait confirmer que Joe Biden s'était vu intimer alors, depuis Washington, l'ordre d'exécuter sur les chapeaux de roue un " tournant " diplomatique qui n'était nullement prévu au départ. Et qu'il n'aurait que très modérément apprécié qu'on lui fasse ainsi interpréter un rôle, peu valorisant, de girouette ...

L'essentiel demeurant ce que, à mon sens, révèlent ces " petits " faits : qu'une lutte est maintenant en cours, à l'intérieur de la haute direction du parti démocrate entre deux tendances au moins au sujet de la position qu'il convient de prendre vis-à-vis d'Israël. Peut-être le début de ce qui deviendra une " gigantomachie " ? ...
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 23 Mars 2010 à 07:12
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 56 minutes