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Politique IsraëlLe ministre Attias craint de susciter une crise politiqueIl est encore difficile de déterminer si la « crise » entre Israël et les Etats-Unis, qui a éclaté la semaine dernière, était sérieuse, voire même réelle. Elle aurait été déclenchée, rappelons-le, par l’annonce d’un projet immobilier dans le quartier de Ramat Shlomo lors de la visite du vice-président américain Joe Biden. Toujours est-il qu’elle a encore [...]
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Dernière mise à jour, il y a 56 minutes
Pour ma part, dans un premier temps, je m'étais, ,de ma petite place galouthique, prononcé assez vigoureusement contre la déclaration d'Elie Yishaï. Je la jugeais malheureuse, non pas dans son fond, mais dans son " timing " : le moment choisi ( ? ) par Yishaï me paraissait malencontreux, totalement contraire à l'art, précieux en politique, du " kaîros " . Je m'étais attiré les remontrances et les critiques ( toutes amicales, au demeurant ) de plusieurs amis de ce site, et notamment de Jocelyne D'Ganya. Je maintiens - en gros ... - cette position ( et il semble bien que ce soient des considérations de cet ordre qui expliquent la prudence de chat de M. Attias : il ne s'agit pas de fournir à 'Hussein Obama - qui, de plus, se sent certainement conforté par sa victoire dans la question de l'assurance-maladie - le prétexte d'un nouvel esclandre ).
Mais, plus j'y réfléchis, à la lumière de ces critiques amicales, à celle, aussi, des articles ( notamment de Caroline Glick ), plus il me paraît que Yishaï et avec lui Israël a probablement donné dans un panneau tendu par l'équipe Obama, ou du moins par la fraction gauchiste ou gauchisante ( dont Obama lui-même ) de l'équipe de la Maison Blanche? C'est-à-dire que cette sinistre bande était à l'affût, guettant la première occasion de voler dans les plumes de Netanyahu, et que cette occasion lui a été offerte par le malheureux Yishaï.
Et la bande sinistre de la Maison Blanche - la fraction de gauche ( 'Hussein Obama, Mme Clinton, David Axelrod ... ) - l'a voulu. A sauté sur l'occasion offerte. Dans cette affaire, il est probable que Joe Biden lui-même a été davantage manipulé que manipulant. On peut le penser, à regarder l'extraordinaire succession de ses discours et mouvements : 1/ - les Etats-Unis se portent garants de la sécurité de leur allié israélien - 2/ - Regarde qui a failli ne pas venir dîner ce soir - 3:/ - Nouveaux engagements amicaux ... Bref, pas mal de " staggering " de la part d'un politicien pourtant renommé pour son expérience : comme s'il s'était trouvé pris entre ce pour quoi il se croyait missionné, à la suite, et au sommet, d'une succession de missi dominici américains à Jérusalem - Leon Panetta, John Kerry, l'amiral Mullen ... ( freiner ou dissuader une initiative israélienne contre l'Iranukes avec, en contrepartie des assurances renouvelées d'amitié éternelle ) et des instructions intercurrentes brusquement données par Washington et lui intimant de tenir un tout autre discours, qu'il n'avait ni prévu ni préparé, mais dont on se mettait à lui dicter, de Washington, le verbatim.
En tout cas, on peut supposer que Benyamin Netanyahu a tiré la leçon de l'épisode et donné des instructions très strictes pour éviter tout pas de clerc qui pourrait donner au clan Obama occasion et prétexte d'une nouvelle provocation à l'égard d'Israël. D'où la reculade d'Attias.
Si ce dépiautage de " petits faits " comme les dîners a du sens ( mais, en matière diplomatique, chaque mouvement, s'agît-il d'une " simple " invitation à dîner, est connoté ... ), on pourrait en inférer qu'une lutte, encore feutrée, sourde - et modérée - a commencé à l'intérieur des hautes sphères démocrates au sujet de la position que les Etats-Unis doivent avoir vis-à-vis d'Israël. A ce propos, on remarquera que le discours que Mme Clinton tient aujourd'hui devant l'AIPAC, c'est Joe Biden qui, il y a un an, l'avait tenu, dans des termes assez comparables ( en gros : la nécessité pour Israël de consentir à des révisions déchirantes. Il ne me paraît pas tout à fait impossible que Joe Biden soit en train de marquer, certes discrètement ou de manière feutrée, qu'il n'a que modérément apprécié le rôle
L'essentiel demeurant ce que, à mon sens, révèlent ces " petits " faits : qu'une lutte est maintenant en cours, à l'intérieur de la haute direction du parti démocrate entre deux tendances au moins au sujet de la position qu'il convient de prendre vis-à-vis d'Israël. Peut-être le début de ce qui deviendra une " gigantomachie " ? ...