Politique Israël

Le discours de Barak, très différent de celui de Netanyahu était assez explicite, il me semble. Barak ne veut pas contrarier les Américains et pour cela il est prêt à tout accepter!!! je ne comprends pas comment, un gouvernement de droite, peut avoir de telles divergences d'opinion,et l'accepter!!!! de plus, ce que j'ai entendu de la bouche de Barak ne m'a pas plu du tout!! il a parlé de colonisation de la part d'Israël, les Palestiniens ne pouvant plus vivre ainsi !!! en somme un discours à l'opposé de celui de Netanyahu et à peu de choses près, ressemblant à ceux que l'on entend souvent, ces temps ci , dans la bouche de ceux, qui ne sont pas précisément, des amis d'Israël!!!!

Un mois et demi après l'échec de l'opération Biden ( dont le but était double : saper la popularité d'israël dans l'opinion publique américaine et déstabiliser le gouvernement Netanyahu ), un deuxième coup de boutoir de la bande de Baraq Hussein Obama est en passe d'être lancé contre Israël. L'adiministration américaine sent qu'elle doit faire vite, car, dans moins de sept mois, elle risque fort de se trouver face à un Congrès très hostile ( dans l'actuel Congrès, les sympathisants d'Israël pèsent environ 75 % des sièges ). D'autre part, le vent est en train de tourner, concernant Israël et surtout concernant la menace, de plus en plus nettement perçue, que représentent, non seulement pour Israël, mais aussi pour les Etats-Unis, des pays comme l'Iran et la Syrie. Le vent tourne notamment dans deux, et peut-être trois secteurs décisifs : les milieux financiers, de plus en plus inquiets de la menace que représente l'Iran, et qui font à Baraq Hussein Obama un double reproche : ne rien faire pour contrer l'Iran ; lâcher le seul allié crédible que les Etats-Unis possèdent dans la région, Israël ( cf. les éditos répétés du très influent " Wall Street Journal " ) ; les milieux militaires, qui ont très mal pris la tentative de manipuler contre Israël le général Davis Petraeus, et qui sont, eux aussi, de plus en plus inquiets par rapport à l'Iran. Et peut-être même une partie de la grande presse pro-Obama de la côte Est ( le " New York Times " ).

(suite) Dans ces conditions, l'équipe Obama risque d'accentuer la pression sur Israël jusqu'à, jouant le tout pour le tout, le " pousser sous l'autobus ", selon l'expression du général James L. Jones. ( Le général assurait que les Etats-Unis n'iraient pas jusque-là ... ).

Baraq Hussein Obama semble ne guère pouvoir compter, pour inverser la tendance profondément défavorable de l'opinion à son égard, sur le succès récemment remporté en matière de sécurité sociale, contrairement à ce qu'il avait escompté. Pour faire passer, de très peu, la loi au Congrès, il a dû en retirer ou en adultérer les éléments les plus importants. De ce fait, les gains espérés en popularité risquent fort, selon,lesanalystes, de ne pas être au rendez-vous des " midterm elections " . Il semble d'autre part que l'opinion publique américaine se soit révélée très peu sensible au succès ( ?? ) d'ailleurs assez limité qu'Obama aurait remporté en concluant avec les Russes, il a quelques jours, un nouvel accord START de désarmement - payé au prix fort ( renonciation par les Etats-Unis à l'installation de systèmes anti-missiles en Europe de l'Est ... ) et au " Grand Magic Circus " du sommet sur le désarmement nucléaire à Washington, il y a huit jours ( sommet d'ailleurs doublé par un autre " sommet " nucléaire international tenu dans le même temps à ... Téhéran, avec la participation du Venezuela ... ).

Un tout récent sondage, pratiqué par l'un des principaux instituts de sondages américains

(suite) - le " Pew Research Center " - indique que la cote de popularité de Baraq Hussein Obama est tombée à 22 % . Ce " fauve blessé " risque donc de se montrer d'autant plus agressif et dangereux qu'il a épuisé tout autre moyen de secouer l'opinion en sa faveur que de s'attaquer à Israël et de le contraindre à une mémorable reculade. Mais c'est un jeu très risqué dont le résultat, tant en Israël qu'aux Etats-Unis, est rien moins que gagné d'avance pour Obama ...