Politique Israël

Vous avez raison Gerard, il ne faut pas conter sur Gates et Obama, pour défendre Israël.

Ajoutons à cela qu'aux toutes dernières nouvelles, il semblerait que, par rapport aux promesses faites verbalement par Mme Clinton à Benyamin Netanyahu, le texte écrit que Washington s'apprête à faire parvenir à Jérusalem soit très en retrait. Qu'on en juge:
- Contrairement à ce qui avait été promis, le GEL DE LA CONSTRUCTION devrait s'appliquer AUSSI à JERUSALEM ;

- Contrairement aux assurances verbales de Mme Clinton, les Etats-Unis ne continueraient PAS à offrir à Israël LA GARANTIE DE LEUR VETO à l'ONU.

(suite) Donc - et à moins que Bibi ne veuille continuer de dorer la pilule aux Israéliens comme Mme Clinton la lui a dorée - , le prétendu " deal " est un marché de dupes : la reconduction du gel n'aurait aucune contrepartie POLITIQUE ( resteraient, certes, les avions ... ). C'est le genre d'accord : " Face : je gagne ; pile : tu perds " . Moshé Ya'alon a raison de dénoncer un piège mortel pour Israël dans toute cette opération. Elie Yishaï est, dit-il, hostile au gel. Fort bien. Il faut espérer qu'il saura mettre ses actes en accord avec sa pensée.

Il semblerait, ce matin, que les informations dont on peut disposer confirment les craintes qu'on pouvait avoir ( voir l'article de Yéochoua Sultan sur Aschkel-info ) et que le " Shass " hésite à cautionner un accord qui ne garantit pas que Jérusalem soit exclue de la zone d'interdiction des constructions.
J'ajouterai qu'à, titre personnel, je redoute que tout ce tintamarre ne soit orchestré que pour obtenir plus sûrement u abandon de toute opposition à la reconduction du gel :
premier temps : on agite une menace qui planerait sur Jérusalem, celle-ci n'étant pas, contrairement à ce qui avait été dit, préservée du gel ;
deuxième temps : on confirme que si, si, Jérusalem sera bien " hors gel " , si on ose dire ; *
troisième temps : les compères poussent un grand " ouf " de soulagement, essuient la sueur d'angoisse qui leur perlait au front et ... font tout ce qu'il faut pour que le gouvernement israélien avalise le gel ...

C'est-y pas une belle manoeuvre, ça, madame ?

Il paraîtrait, cette veille de chabbat, que Benyamin Nétanyahu s'efforce toujours de convaincre les ministres Shass de s'abstenir,, alors même que la question du gel de la construction à Jérusalem ne serait toujours pas réglée, les Américains ne voulant pas rencontrer sur ce point d'objections de la part des " Palestiniens " ...

Mais, supposons que ce point fasse tout de même l'objet d'un semblant de concession de la part de Washington, que ferait le Shass ? - Il aval(is)erait tout le reste ? ? ... Ce qui m'amène, avec tout le respect dû à rav Ovadia, à poser une question : quelles seraient les contreparties de ce lâchage ? - Car c'est très bien d'obtenir des bourses, des aides financières, etc. pour favoriser le développement des yéshivot ; mais ne craint-on pas de se trouver ainsi tenus et, quelque jour, dans la position d'Essav ? ... Oui, oui, je sais : poser ce genre de question va faire pousser les hauts cris : comment osé-je ? ! ... Mais, ou bien les datim ne font pas de politique ; ou bien ils en font. S'ils en font, ils doivent se poser la question de savoir quelle politique, au juste, pourrait servir leur abstention, au-delà de l'obtention de soutiens financiers aux yéshivot ?