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Politique IsraëlLivni : « Netanyahou va faire des Etats-Unis un ennemi d'Israël »Que voulait le Sionisme sinon le fait que le peuple juif puisse réaliser son destin en Israël sans ne devoir plus dépendre de la volonté des puissants du moment ? Depuis le retour de la souveraineté juive sur une partie d'Eretz Israël, cette notion n'a pas encore été intégrée dans les civilisations d'Esaü et d'Ismaël qui agissent envers Israël avec la même attitude suzeraine qu'ils adoptaient envers les juifs vulnérables répartis dans les communautés de diaspora. Mais cette mentalité a aussi créé des réflexes bien ancrés chez de nombreux juifs, même parmi ceux qui vivent en Israël et qui se disent sionistes : le fait de vouloir agir en fonction « de ce que vont dire les autres » ou en accord avec les desideratas de pays étrangers qui n'en ont cure des intérêts juifs...
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Baraq 'Hussein Obama détient le pouvoir, c'est un fait. Mais qu'en a-t-il fait, depuis le 20 janvier 2009, concernant Israël et le Proche-Orient ? - Il a accablé Israël d'exigences, de pressions, de manoeuvres tortueuses. Mais a-t-il, sur les " Palestiniens " et sur les Arabes en général exercé la moindre pression en contre-partie ? - Poser la question, c'est y répondre. Et y répondre par la négative.
De plus, on peut considérer qu'il y a eu, d'une certaine manière, escroquerie politique, sur plusieurs plans, dans l'élection de Baraq 'Hussein Obama. Celui-ci - qui interdisait, jusqu'à son entrée en fonction, qu'il soit fait mention de son deuxième prénom ( 'Hussein ), mais qui, ensuite, l'a fièrement arboré, tout comme il n'a pas hésité à gratifier le Gardien des Lieux Saints islamiques, le roi d'Arabie séoudite, d'une génuflexion et d'un baise-main, choses qu'aucun autre chef d'Etat occidental n'a jamais faites - a été élu par le peuple américain un peu comme pour mettre un point d'orgue triomphal au combat pour les Droits Civiques, après l'accession d'un Noir, le général Colin Powell, à la fonction de président du Joint Chiefs of Staff et celle de Mme Condoleeza Rice au Secrétariat d'Etat. Les Américains ont en fait élu un musulman, dont le premier geste en tant que chef de l'Etat le plus puissant du monde a été de téléphoner à Mahmoud Abbas ! ... Baraq 'Hussein Obama a aussi pipé les voix des électeurs juifs et des électeurs non-Juifs amis d'Israël en se faisant
prendre en photo devant le Kotel ; en proclamant en substance - à propos des missiles et obus envoyés sur Sdérot, sur Ashkélon, etc., - que si ses filles étaient soumises au même danger, il serait favorable à des mesures militaires ; en saluant Jérusalem indivise comme capitale d' Israël ... Etc. Etc. - Beaucoup de taqiyya, donc.
Et il lui en a fallu, en effet, pour leurrer une majorité de l'opinion américaine - laquelle considère très favorablement ( 67 % ) Israël, et beaucoup moins favorablement les " Palestiniens " ( 20 % d'opinions favorables ), au point que, pour les Américains, il existe quatre pays dont la mise en danger exigerait l'intervention militaire des Etats-Unis : le Canada, la Grande-Bretagne, l'Australie et ... ( mais oui ! ) Israël.
Tout cela pour dire que les déclarations de Mme Tzipi Livni relèvent peut-être davantage du " ouh ! fais-moi peur ! " que d'une analyse sérieuse.