Politique Israël

Les parlementaires de droit ont attaqué dimanche la décision de la haute cour de justice d'évacuer Migron pour le 1er août, une décision qui annule le compromis conclu entre les résidents du village et l'état.

Par ailleurs, comme on pouvait s'y attendre, les organisations d'extrême gauche comme 'la paix maintenant' ont salué la décision comme une victoire.

Dans son verdict, la cour a rejeté l'offre faite par l'état de retarder l'évacuation de Migron de trois années supplémentaires. Des réactions sévères des partis de droite n'ont pas tardé à suivre.

Le porte-parole de Migron, Itai Chemo, a déclaré que "les gens de Migron sont certains que le gouvernement trouvera une solution adaptée à la situation actuelle après avoir envoyé ses citoyens occuper et bâtir sur la terre d'Israël."

La haute cour a statué en août de l'année dernière que l'avant poste de Migron a été construit sur des terres palestiniennes privées, ce qui n'a pourtant jamais été prouvé, et ordonné d'évacuer le village d'ici fin mars.

Dimanche, les juges, tous appartenant à une idéologie d'extrême gauche, ont décidé que le village devait être évacué pour le 1er août. Le compromis que cette décision annule disait que les habitants s'établiront volontairement dans les terres domaniales situées sur une colline à proximité dans les trois ans et demi.

Contrairement à la réponse réservée des habitants de Migron, plusieurs députés de droite ont répondu énergiquement à la décision.

Aryeh Eldad (Union Nationale) a déclaré que la haute cour "prouve une fois de plus qu'elle favorise l'intérêt des arabes contre les implantations juives, même au prix du sang juif versé. La haute cour sera responsable pour chaque goutte de sang versé à Migron."

La député Tzipi Hotoely du Likoud a qualifié la décision de "récompense pour les extrémistes qui tentent de diviser le pays en deux." Elle a ajouté que la décision de la haute cour suite aux demandes de la paix maintenant est susceptible de faire payer un lourd tribu à la solidarité israélienne.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a également abordé le sujet en disant que le gouvernement accepte toutes les décisions rendues par la haute cour de justice.

Par ailleurs, toutes les organisations d'extrême gauche se sont félicitées de la décision de la haute cour. Rien d'étonnant, ces organisations marginales, ne représentant en rien la population israélienne, trouvent dans cette cour une opportunité de détruire l'unité d'Israël. Dans les faits, Israël n'est donc pas dirigé par un gouvernement élu par le peuple, mais par un groupe de quelques juges, soutenus par des associations extrémistes qui sont elles-mêmes financées par des lobbys anti-israéliens étrangers.