Politique Israël

"Si nous devons organiser des élections anticipées, autant le faire tôt que tard," a déclaré lundi le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman.

Lieberman semblait imperturbable au sujet des spéculations croissantes sur de possibles élections générales anticipées, disant qu'Israël Beitenou était "plus que prêt".

"Nous nous dirigeons vers une élection, cela a été dit clairement. La seule question maintenant est quand," a-t-il dit.

"Si la décision a été prise, nous devrions tenir des élections le plus tôt possible. Une fois l'élan pris, il n'y a aucune raison de se retenir. L'ensemble du système gouvernemental est paralysé. C'est mauvais pour l'économie."

Lieberman a rejeté les informations suggérant qu'il a fait pression pour des élections anticipées en raison de ses propres affaires juridiques. "Cela n'a rien à voir avec cela… une chose n'a rien à voir avec l'autre, pas directement, pas indirectement, et pas par télépathie."

Le ministre des affaires étrangères, qui a fait pression pour maintenir la stabilité de la coalition, estime maintenant que le gouvernement n'a pas le choix que d'appeler à des élections anticipées.

"Il est difficile de pousser pour des changements nécessaires dans le budget et sur la loi Tal de cette manière. Il devient de plus en plus difficile de faire des compromis… depuis le début nous avons cherché à former un gouvernement avec le Likoud et Kadima, afin que nous puissions prendre certaines décisions sur des questions comme la religion et l'état, la méthode de gouvernement, etc, mais la coalition actuelle est construire pour faire beaucoup de compromis et peu de décisions.

"Nous espérions des compromis, mais ils ne se sont pas produit. Personne n'est à blâmer pour cette situation," a déclaré Lieberman.

Quand à savoir pourquoi Israël Beitenou n'a pas quitté le gouvernement sur divers sujets que Lieberman considérait précédemment comme cardinaux, le ministre des affaires étrangères à déclaré que "le truc est de trouver l'équilibre entre nos obligations envers les électeurs et nos obligations à l'égard de la coalition."

"Nous avons eu à faire des compromis vis-à-vis de nos partenaires de la coalition. C'est un équilibre constant et je pense que nous avons bien fait."

Lieberman est convaincu que son parti ne fera que se renforcer lors des prochaines élections : "les élections verront deux grands partis ancrer la coalition. Je suis certain que de nombreux partis voudront faire partie de celle-ci, y compris Mofaz et Lapid. Nous allons avoir des options."