Politique Israël

Le président de Kadima et nouvellement nommé vice-premier ministre Shaoul Mofaz a choisi d'aborder les critiques qui lui sont adressées suite à sa décision de rejoindre la coalition dans un message sur Facebook, disant qu'il n'était "pas insensible" à la rection du public suite à sa décision.

"Il y a des moments où la direction prend des décisions, même si ces décisions sont apparemment impopulaires," a-t-il écrit sur sa page personnelle. "Je ne suis pas insensible aux critiques publiées sur cette page et dans les medias au cours des derniers jours."

Mofaz a en outre expliqué qu'il avait reconnu ce qu'il appelle "une occasion historique" pour mener des processus importants pour le bénéfice du public israélien. "A mon avis, il serait irresponsable de rater une telle occasion."

Dans un geste qui a suscité la controverse politique et publique, Kadima a décidé de rejoindre le gouvernement du premier ministre Benyamin Netanyahou. L'accord, réalisé aux premières heures de mardi, a effectivement mis fin à la dissolution de la Knesset, quelques heures après qu'un projet de loi à cet effet a été adoptée en première lecture.

Les utilisateurs de Facebook ont répondu à Mofaz avec des sentiments mitigés. Certains soutiennent Mofaz, estimant que sa décision était juste et honnête. D'autres lui reprochent un opportunisme politique, choisissant son intérêt personnel au détriment des électeurs. "Nous avons perdu notre foi en toi," disant un intervenant.

Beaucoup reconnaissent que le véritable test de Mofaz et de Kadima ne fait que commencer, et appellent les membres de la coalition a avancer sur certains des principaux problèmes pour lesquels ils ont été élus, principalement les relations entre la religion et l'état, y compris la loi Tal et les transports publics le Shabat, et le changement de système du gouvernement.

"Nos yeux sont sur vous" conclut un internaute.