Politique Israël

Le gouvernement a approuvé dimanche un plan global visant à améliorer l'absorption des immigrants éthiopiens. Le plan comprend des aides au logement pour les immigrants et leurs enfants, et des programmes visant à améliorer la capacité des immigrés à être absorbé par le marché du travail.

"J'ai personnellement rencontré leurs représentants, des Keisim (chefs religieux) aux jeunes gens, et je suis profondément impressionné," a déclaré le premier ministre Benyamin Netanyahou au cabinet ministériel. "Je les ai rencontré à plusieurs reprises, le directeur général a eu des dizaines de rencontres. J'ai été impressionné par deux choses : d'abord, c'est qu'il y a une nouvelle génération, plus jeune, énergique, active, qui prend l'initiative, avec des réalisations et des aspirations, et surtout avec la volonté de s'intégrer à la société israélienne. J'ai aussi été frappé par le détresse, il y a une détresse considérable."

"Maintenant, je dis cela en dépit du fait que notre gouvernement a fait plus que tout autre pour soulager cette détresse, et aider les immigrants d'Ethiopie à s'intégrer dans la société israélienne. Tout d'abord, nous avons décidé de mettre fin à la pratique inacceptable des écoles pour les seuls éthiopiens, et, dans un processus graduel, il n'y aura plus d'écoles en Israël dans lesquelles la plupart des élèves sont éthiopiens. Nous portons ce phénomène à sa fin."

"Je pense que dans toutes ces étapes," a ajouté Netanyahou, "nous donnons plusieurs messages à l'opinion publique israélienne. Un est qu'il n'y a pas de place pour le racisme en Israël, c'est inacceptable, il n'y a pas de place pour le racisme et pas plus de place pour la tolérance du racisme."

"Peut être le plus important," a-t-il dit, "les immigrants éthiopiens, dont certains, ou leurs parents, ont marché à travers l'Afrique et ont surmonté des dangers mortels,… à notre grand regret certains ne sont pas arrivés. Ils sont tous partis pour parvenir à Sion. Ils sont notre chair et nous sommes liés à eux dans une responsabilité mutuelle. Ils font partie de nous, ils sont pleinement égaux."