Politique Israël

Le ministre de la défense Ehoud Barak a critiqué dimanche le ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, disant que ses récentes déclarations sur le processus de paix (inexistant) entre Israël et l'AP nuisent aux intérêts d'Israël.

S'exprimant en marge de l'assemblée générale des Nations Unies à New York, Lieberman a déclaré que le président des arabes de Judée et Samarie, Mahmoud Abbas, entravait le processus de paix. Une déclaration d'une logique implacable au regard de la situation et du boycott par Abbas de toute discussion avec Israël.

La remarque a été faite un jour après que le chef de l'autorité palestinienne ait accusé Israël de "purification ethnique" dans son discours à l'ONU.

"Les déclarations concernant l'autorité palestinienne et son chef ne représentent pas la position d'Israël et sont préjudiciables aux intérêts d'Israël," a déclaré le ministre de la défense, un politicien gauchiste un peu perdu dans un gouvernement de droite. Peut-être que Barak pense qu'Abbas a un bon partenaire pour la paix ? Pourrait-il une fois pour toute expliquer ce non-sens ?

Selon Barak, en l'absence de contrôle par Abbas et le premier ministre Salam Fayyad, la Judée Samarie tomberait aux mains du Hamas.

"J'ai l'intention de demander au premier ministre Netanyahou de convoquer une réunion d'urgence sur la politique du gouvernement israélien concernant l'AP," a dit Barak dans un communiqué.

Les intérêts sécuritaires et économiques d'Israël demandent plus de patience vis-à-vis de l'autorité palestinienne, a déclaré Barak. "Israël a encore des intérêts basiques et importants en matière de maintien de la sécurité en Judée et Samarie."

"Tout d'abord, en raison de l'efficacité des opérations de l'armée israélienne et du Shin Bet, mais aussi grâce aux opérations sécuritaires des forces de sécurité palestiniennes et des intérêts financiers d'Abbas et Fayyad," indique le communiqué.